lundi 9 septembre 2013

Pratiquer le chant, la solution contre les ronflements

Pour les ronfleurs adeptes des méthodes douces, une solution simple et sérieuse à leurs problèmes nocturnes vient d’être proposée par des scientifiques britanniques : chanter 20 minutes par jour. L'étude est fondée et avant une explication : il s'agirait de muscler le pharynx.

Le chant, en musclant le pharynx, pourrait être une solution simple pour limiter les ronflements. © DavidMartynHunt, Flickr, cc by 2.0

Des médecins britanniques proposent une méthode inédite pour moins ronfler. Après une étude très sérieuse publiée dans l'International Journal of Otolaryngology and Head & Neck Surgery, ils montrent que le simple fait de chanter quelques minutes chaque jour limiterait les ronflements. Aussi bien en quantité qu’en intensité. Pour quelles raisons ?
Le ronflement est lié à la mise en vibration des tissus mous du voile du palais. Lorsqu’ils s’affaissent, ils gênent la bonne circulation de l’air au cours de la respiration. En phase de sommeil, le tonus musculaire se relâche au niveau de la gorge et rétrécit la voie d’accès au pharynx. Ainsi les flux d’air s’accélèrent-ils pour faciliter la respiration, générant des vibrations sonores des tissus mous à l’arrière de la gorge.
Le travail en question a été conduit par Malcolm Hilton et son équipe du service d’ORL de l’hôpital universitaire d’Exeter (Royaume-Uni). Au total, 93 ronfleurs souffrant ou non d’apnées du sommeil(légères à modérées) y ont participé. Les médecins leur ont demandé d’écouter un programme d’exercices de chants préenregistrés. Chacun des participants devait ainsi le suivre 20 minutes par jour pendant 3 mois.
Les ronflements deviennent surtout gênants pour les personnes qui dorment à proximité du ronfleur, car certains sont capables de faire monter les décibels.
Les ronflements deviennent surtout gênants pour les personnes qui dorment à proximité du ronfleur, car certains sont capables de faire monter les décibels. © Nicky wilkes, Flickr, cc by nc sa 2.0

Chanter pour muscler son pharynx

Au terme de ce travail, les scientifiques ont observé une diminution et un ralentissement de l’intensité des ronflements. Les patients ronflent donc à la fois moins et moins fort. Pour les auteurs, ce résultat serait bel et bien lié au chant. Et plus particulièrement au fait qu’il renforce les muscles du pharynx.
De là à ce que les médecins prescrivent des programmes de chant, il y a un pas que les auteurs ne franchissent pas. Ils soulignent surtout que « la thérapie par le chant peut être considérée comme une stratégie alternative de prise en charge. D’autant plus qu’elle ne comporte pas d’effets secondaires », sauf pour le conjoint ou les voisins peut-être… À condition toutefois que ce travail soit complété par des études destinées à évaluer encore plus précisément les bénéfices. En attendant, n’hésitez pas à interroger votre médecin si vous ronflez régulièrement. Et d’autant plus si vous souffrez d’un syndrome d’apnées du sommeil.

Comment détecter la personne qui ment par textos ?

Comment savoir si le contenu d’un texto ou d’un message sur un réseau social est tout à fait vrai ? Bien qu’il y ait peu d’indices, une réponse plus tardive mais aussi plus courte, peut être le signe qu’elle contient un mensonge, à en croire une étude.

Dans les échanges numériques, aussi bien les textos que les messageries instantanées, comment différencier les propos mensongers de la réalité ? Des chercheurs ont trouvé quelques-uns des indices qui peuvent nous alerter, parmi lesquels le délai de réponse. © Afagen, Flickr, cc by nc sa 2.0

Après un échange ininterrompu de SMS ou de messages sur un réseau social, votre interlocuteur se montre moins rapide à répondre ? Peut-être prépare-t-il le repas, passe un coup de téléphone ou discute avec quelqu’un. Ou bien, si la dernière question prenait une tournure un peu gênante, est-il en train de préparer un mensonge. Car d’après une étude parue dans la revue ACM Transactions on Management Information Systems, il y a quelques signes qui peuvent alerter sur la véracité des propos qu’on reçoit dans les messages numériques. Et l’allongement du délai de réponse n’est pas de bon augure.

Le contexte : comment détecter un menteur sur Facebook ?

L’Homme est un grand bavard et raconte tout un tas d’histoires. Mais celles-ci ne sont pas toujours vraies. Pourtant, d’après Tom Meservy, chercheur à l’université Brigham Young (États-Unis), malgré la pratique courante de cette mauvaise habitude, nous sommes mauvais pour déceler le mensonge : nous ne le repérons que 54 % du temps. Une faille dont peuvent profiter mythomanes en tout genre. D’autant plus lorsque la communication se déroule de manière numérique, à l’aide des outils modernes : SMS, messageries instantanées ou réseaux sociaux.
En effet, dans ces cas de figure, impossible de détecter le petit trémolo dans la voix de celui qui déforme la vérité, ni non plus d’observer des expressions du visage ou du corps qui trahiraient son discours. Une étude de 2011 publiée dans Philpapers confirme même que cela nous rend plus enclins au mensonge. Alors comment repérer les menteurs par texto ?
Tom Meservy, accompagné de quatre collègues, a cherché à mesurer les signaux qui pouvaient laisser suspecter le mensonge. Et il en a détecté plusieurs.
Faudra-t-il désormais chronométrer le délai de réponse des SMS qu'on reçoit pour vérifier s'ils contiennent des mensonges ou pas ?
Faudra-t-il désormais chronométrer le délai de réponse des SMS qu'on reçoit pour vérifier s'ils contiennent des mensonges ou pas ? © Jaren S. Wilkey, BYU Photos

L’étude : des messages plus courts qui mettent plus de temps à arriver

En tout, plus de 100 étudiants regroupés dans deux universités états-uniennes ont dû répondre aux 30 questions que leur posait un programme informatique conçu spécialement pour l’occasion. Les participants étaient invités à mentir approximativement la moitié du temps, pendant que différents paramètres étaient mesurés.
En tout, les auteurs ont récolté 1.590 messages disant la vérité et 1.572 contenant de fausses déclarations. L’analyse a montré que les mensonges mettaient environ 10 % de temps en plus à être envoyés, qu’ils étaient plus courts (moins de mots) mais que la réponse était plus souvent subdivisée en plusieurs messages. Contrairement à ce qu’ils pensaient, la richesse lexicale ne change pas, quel que soit le cas de figure.

L’œil extérieur : vers un détecteur de mensonges… dans les textos

Ces données, difficilement mesurables à l’échelle humaine, constituent de premiers indicateurs. Mais l’étude, menée sur un faible échantillon, qui plus est non représentatif, ne s’est pas non plus déroulée en conditions réelles. Les auteurs en sont conscients et annoncent déjà vouloir approfondir leur enquête. Ils comptent même travailler avec la fameuse caméra Kinect, afin d’étudier les signes comportementaux associés au mensonge.
Quant à cette étude, elle ne cherche pas à expliquer pourquoi ces contenus numériques sont plus longs à être envoyés. Le bon sens nous pousse à croire que ce délai supplémentaire correspond au temps de réflexion nécessaire pour fomenter toute une histoire fausse. Elle s’attelle uniquement à repérer les signaux caractéristiques retrouvés dans les messages numériques mensongers, pour aider au développement d’un outil capable de détecter les SMS peu fiables. Alors, les menteurs invétérés n’auront qu’à bien se tenir !

dimanche 28 juillet 2013

Comment la mort se répand dans l'organisme à la fin de sa vie?

Les événements biologiques finaux de la vie d'un ver sont décrits dans un nouvel article, publié dans la revue PLoS Biology en libre accès.

Comment la mort se répand dans l'organisme à la fin de sa vie

Le document révèle comment la mort se répand comme une vague de cellule en cellule jusqu'à ce que l'organisme entier soit décédé.

La mort des cellules individuelles déclenche une réaction chimique en chaîne conduisant à la répartition des composants cellulaires et une accumulation de débris moléculaires. Les mécanismes moléculaires de ce processus sont raisonnablement bien compris au niveau cellulaire, mais l'on sait beaucoup moins de la propagation de la mort dans l'organisme à la fin de sa vie.

Chez les vers, la propagation de la mort peut facilement être vue sous un microscope comme une onde de fluorescence bleue voyageant à travers l'intestin du ver. La nouvelle étude, dirigée par le professeur David Gems de l'Institut du vieillissement en bonne santé à l'UCL, révèle que cette fluorescence est provoquée par une voie de mort cellulaire appelée nécrose, et sa dissémination dans l'organisme dépend de la signalisation calcique.

«Nous avons identifié les voies chimiques de l'autodestruction qui propagent la mort cellulaire dans les vers, que nous considérons comme cette fluorescence bleue éclatante qui voyage à travers le corps», a expliqué le professeur Gems. «C'est comme une faucheuse bleue, suivi de la mort quand elle se propage dans l'organisme jusqu'à ce que toute vie soit éteinte."

"Nous avons constaté que lorsque nous avons bloqué cette voie, nous pouvions retarder la mort induite par un stress comme une infection, mais nous ne pouvions pas ralentir mort de vieillesse. Cela laisse penser que les causes de mort de vieillissement par un certain nombre de processus agissant en parallèle."

Les mécanismes impliqués sont semblables à ceux qui sont actifs chez les mammifères, ce qui confirme que le ver peut fournir un modèle utile pour la compréhension de la mort cellulaire, et comment la prévenir, chez d'autres animaux.

L'étude relie également les mécanismes de la mort cellulaire à l'apparition de la fluorescence bleue. La source de cette fluorescence était auparavant considérée comme une substance appelée lipofuscine, qui émet une lumière d'une couleur similaire. La Lipofuscine a déjà été liée au vieillissement, car elle s'accumule avec les dommages moléculaires croissants. Toutefois, les nouveaux résultats impliquent une autre molécule appelée acide anthranilique comme la source de la teinte bleue et montrent que la lipofuscine n'est pas réellement impliquée.

«Ensemble, les résultats jettent un doute sur la théorie que le vieillissement est simplement une conséquence d'une accumulation de dommages moléculaires. Nous devons nous concentrer sur les événements biologiques qui se produisent au cours du vieillissement et de la mort, et de bien comprendre la façon dont nous pourrions être en mesure d'interrompre ces processus, »a ajouté le professeur Gems.

Pourquoi les individus présentent-ils un risque pour les autres?


L’empathie est bien là, mais ils ne parviennent pas à y recourir spontanément, souligne cette étude d’imagerie néerlandaise présentée dans l’édition du 25 juillet de la revue Brain. Car quand les chercheurs leur demandent de faire preuve d'empathie, ils sont alors capables de « l’activer ». En synthèse, les psychopathes sont avares d’empathie mais bien témoins de la souffrance de la victime, ce qui peut expliquer à la fois leur sensibilité et leur habilité sociale.

Pourquoi ces individus présentent-ils un risque pour les autres? Ce manque d'empathie reste mal compris, en particulier en raison de la difficulté de mener des études auprès de ces individus et de disposer des moyens d’imagerie, dans les quartiers de haute sécurité, pour analyser leur cerveau. Mais le Pr Christian Keysers, responsable du Social Brain Lab d’Amsterdam et auteur principal de l’étude, est parvenu à rapprocher de l’IRMf, des criminels psychopathes, en les transférant au Centre médical universitaire de Groningen (Pays-Bas).

L'étude menée auprès de 18 criminels psychopathes et un groupe de contrôle s’est déroulée en 3 étapes.
·         Les participants ont d'abord visionné de courtes séquences vidéo présentant des interactions entre 2 personnes  avec un zoom sur leurs mains. Les vidéo montraient une main touchant l'autre soit de manière affectueuse, soit violente, soit répulsive, soit neutre.
·         Ensuite, les participants ont visionné à nouveau les mêmes vidéos avec la recommandation de faire preuve d'empathie vis-à-vis de l'un des acteurs du film. Ils devaient donc tenter de se mettre à la place des acteurs.
·         Durant la troisième phase, les participants eux-mêmes ont été soumis à ces interactions, avec leurs propres mains donc, et dans le même temps examinés par IRMf. Les chercheurs voulaient savoir si des zones identiques du cerveau s’activent en situation d’acteur et de spectateur.

L’effet miroir : Les chercheurs expliquent que lorsque nous sommes en situation ou lorsque nous voyons d'autres personnes se déplacer, subir ou souffrir…les mêmes régions du cerveau sont activées. La situation de l’autre devient en quelque sorte notre problème. Cet effet  miroir constitue une partie essentielle de notre capacité d'empathie et moins ce système fonctionne bien, moins l’empathie est forte. Il avait déjà été suggéré qu’un miroir cassé, chez les psychopathes, entraîne une diminution d'empathie avec les victimes.
L’expérience montre que les participants psychopathes ont un effet miroir moins efficace par rapport aux participants témoins. « Ils ne se ressentent pas la douleur, quand ils font mal à leurs victimes ».
Mais ce n'est pas tout. Les psychopathes n’utilisent pas ce système miroir spontanément, mais peuvent, en revanche, l'utiliser à la demande. Ici, lorsque les chercheurs le leur demandent explicitement.

Ainsi, la psychopathie n’est pas l'incapacité d'empathie, mais une propension réduite à l'empathie, combinée à une absence de spontanéité. Ainsi, écrivent les auteurs, lorsque les psychopathes font l’effort de comprendre, ils peuvent basculer en mode d'empathie. On entrevoit la conclusion, soit la possibilité thérapeutique de mettre à profit l’empathie sous-jacente chez ces criminels. Mais les auteurs n’expliquent pas comment.

Source: Brain 25 July, 2013: 136; 2550–2562 Reduced spontaneous but relatively normal deliberate vicarious representations in psychopathy (Visuel@Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences montrant des films présentés aux participants (à gauche) et l'activation du cerveau des participants sans instructions (derrière) et avec des instructions d'empathie (avant))

mercredi 24 juillet 2013

Que se passe-t-il dans la tête quand nous serrons la main ?

Serrer la main droite active l'hémisphère gauche du cerveau, porte d'entrée des souvenirs.

Pour en savoir plus

R.E. Propper et al. Getting a grip on Memory : unilateral hand clenching alters episodic recallPLOS ONE, vol. 8, e62474, 2013.

L'auteur

Sébastien Bohler est journaliste àCerveau&Psycho
Les poignées de main activeraient les zones de la mémorisation dans le cerveau.
Nous serrons en moyenne entre cinq et sept mains par jour. Que se passe-t-il à ce moment-là dans notre tête ? Tout d’abord, le fait de serrer la main droite active l’hémisphère gauche du cerveau (les voies nerveuses sont croisées entre les mains et les hémisphères cérébraux). Or, celui-ci  traite préférentiellement des émotions comme la colère ou la joie, qui sont des émotions dites d’approche, parce qu’elles impliquent de se rapprocher des personnes. Il a ainsi été observé que le fait de serrer la main droite favorise de telles émotions, aux dépens d’émotions dites de retrait, comme la tristesse ou la peur. Ce qui est sensé, puisque la poignée de main est un comportement d'approche.
Mais plus récemment, des chercheurs des Universités du New Jersey et du Massachusetts ont montré que serrer la main droite entraîne également des effets sur la mémoire. Ces psychologues ont d'abord demandé à des volontaires de mémoriser des listes de mots, juste après leur avoir fait serrer des poignées de force avec la main droite, ce qui activait leur hémisphère gauche. Ensuite, les volontaires devaient serrer une poignée avec la main gauche, ce qui activait leur hémisphère droit, et on leur demandait de se rappeler le plus de mots possibles de la liste apprise initialement. Un gain de mémorisation a été observé au terme de cet enchaînement moteur, et ne se produit pas lorsqu'on fait serrer d'abord la main gauche au moment de l'apprentissage, puis la main droite au moment de la restitution des mots.
Ces observations confirment un modèle de la mémoire baptisé HERA, dû au psychologue cognitiviste Endel Tulving, qui propose que les souvenirs entrent dans notre cerveau par l’hémisphère gauche, et en « ressortent » par l’hémisphère droit. L’hémisphère gauche, activé par la poignée de main droite, favoriserait l'acquisition des souvenirs, puis l'hémisphère droite activé par la poignée de main gauche favoriserait leur rappel.
Dans un monde où les gens se serrreraient la main gauche, ils se rappelleraient sans doute moins bien leur interlocuteur. Est-ce un heureux hasard, que l'être humain soit majoritairement droitier ? Impossible, en l'état actuel des connaissances, de l'affirmer...

dimanche 21 juillet 2013

Téléphones portables : on peut désormais les charger à l’urine

Une nouvelle ressource intarissable permet désormais de produire de l’électricité : l’urine ! Le concept vient de faire ses preuves, puisque le liquide que nous excrétons tous a été utilisé pour charger un téléphone portable et passer un appel. Le système repose sur un élément connu : la pile à combustible microbienne.



Le téléphone de droite a été rechargé par des piles à combustible microbiennes fonctionnant à l'urine (visibles en arrière-plan). Il appelle le portable situé en bas et à gauche de l'image. © Ieropoulos et al., 2013, Physical Chemistry Chemical Physics


Chaque jour, les humains excrètent 38 milliards de litres d’urine. Ne peut-on rien en faire, à l’heure où l’on cherche à valoriser les déchets, et d’autant plus que cette source est intarissable ? Voilà très certainement la question que se sont posée des chercheurs du Laboratoire de recherche de Bristol (BRL, une coentreprise des universités de l’ouest de l’Angleterre et de Bristol), avant d’imaginer puis de tester un nouveau concept qu’ils viennent de présenter dans la revue Physical Chemistry Chemical Physics. Et ça marche !
Ioannis Ieropoulos et ses collègues sont parvenus à produire de l’électricité en utilisant l’urine comme carburant. Ce n’est pas tout : le concept a même été utilisé pour recharger un téléphone portable, suffisamment pour passer un appel et envoyer quelques SMS. Certes, des améliorations sont encore requises avant d’envisager une commercialisation. Sur quoi repose cette technologie ?
En réalité, les tests ont été menés avec deux systèmes différents, dont des piles à combustible microbiennes qui en constituent le cœur. Dans leur région électriquement négative, ces unités renferment des micro-organismes qui dégradent, lorsqu’ils respirent en anaérobiose, desmolécules carbonées (par exemple des sucres), tout en libérant des électrons. Ces charges négatives sont alors récupérées par une anode, et donnent ainsi naissance à un courant. Les MFC (pour Microbial Fuel Cells) ont déjà été évoquées à plusieurs reprises par le passé, car elles sont un moyen alternatif pour produire de l’énergie à partir des eaux usées. En revanche, les faire fonctionner uniquement avec de l’urine est une première ! Revenons sur les dispositifs expérimentaux.
Ce dispositif se compose de six piles à combustible microbiennes pourvues d'un cylindre en céramique et qui fonctionnent à l'urine. Elles sont réparties en deux sous-unités (gauche et droite), chacune étant composée de trois piles placées en cascade.
Ce dispositif se compose de six piles à combustible microbiennes pourvues d'un cylindre en céramique et qui fonctionnent à l'urine. Elles sont réparties en deux sous-unités (gauche et droite), chacune étant composée de trois piles placées en cascade. © Ieropoulos et al., 2013, Physical Chemistry Chemical Physics

Pile bactérienne pour moins de deux euros

Le premier système développé par le BRL se compose de 12 cylindres en céramique, qui ont été assemblés en cascade par groupes de trois. Ils forment donc quatre sous-unités électriquement connectées en série, tandis que les trois tubes sont reliés en parallèle. Partiellement composée de fibre de carbone, l’anode se trouve au cœur de ces cylindres poreux de 10,2 cm de long, de 3,5 cm de diamètre extérieur et de 2,5 cm de diamètre intérieur. Pour sa part, la cathode, qui se présente sous la forme de deux couches de peinture riches en particules de graphite, se situe sur la face externe des cylindres. Un filet métallique sert alors de collecteur de charges.
Après avoir reçu des boues anoxiques riches en bactéries, les cylindres ont régulièrement été approvisionnés en urine durant une semaine, sachant qu’ils ont une contenance de 49 ml, mais aucun flux continu n’a été établi. En effet, ce n’est qu’au huitième jour qu’une pompe péristaltique a été connectée au dispositif (débit de 250 µl/min).
Durant les tests, le système en céramique a été utilisé pour recharger une batterie lithium-polymère de 3,7 V et 150 mAh, qui a ensuite fait fonctionner un téléphone Samsung GT-E2121B (qui s’éteint si la différence de potentiel passe sous le seuil de 3,25 V). Deux détails doivent être notés à ce stade : le dispositif est particulièrement bon marché, moins de deux euros de matériau, et sa durée de vie est estimée à plusieurs décennies.

Une charge de 24 h pour 25 mn de fonctionnement et un appel

La densité énergétique des petites piles microbiennes est meilleure que celle des grandes. C’est pourquoi le second dispositif se composait de 24 EcoBot-IV MFC, des piles d’une contenance de 6,25 ml. Elles étaient connectées deux par deux en parallèle, chaque couple étant ensuite placé dans un système en série, de quoi produire une différence de potentiel de 7,2 V. Alimenté en urine, la structure a directement rechargé le téléphone portable, dont la batterie avait cette fois une charge électrique de 1.000 mAh. Après 24 h de charge, le portable est resté allumé 25 mn, durant lesquelles plusieurs SMS ont été envoyés et un appel de 6 mn 20 s effectué.
Les performances affichées sont encore loin d’être impressionnantes, mais elles démontrent la faisabilité du concept. Une telle technologie serait probablement la bienvenue dans les pays émergents. Elle permettrait alors à de nombreuses personnes d’avoir un accès aisé à l’électricité, sans se ruiner pour acheter un combustible.

samedi 20 juillet 2013

Pour être heureux, chantons sous la douche!


Selon une étude allemande, chanter stimulerait le système immunitaire par une production accrue d'anticorps. Selon d'autres études, chanter aurait également un effet bénéfique sur le moral et le psychisme.
En chantant sous la douche on combine l'effet bénéfique du chant avec les bienfaits d'un véritable traitement d'hydrothérapie.
Le contact de l'eau sur la peau se répercute de façon favorable à tout l'organisme. La peau est le plus vaste organe du corps, contenant de nombreuses terminaisons nerveuses.
Les traitements hydriques exercent une influence bénéfique sur tout l'organisme, notamment en procurant une profonde détente qui se répercute immédiatement au niveau du psychisme et en régularisant la circulation, en augmentant le tonus musculaire, la force nerveuse, la digestion et la nutrition, en augmentant l'activité des glandes sudoripares et en éliminant les cellules mortes.
N'oubliez pas de chanter lors de votre prochaine douche! Et ressentez les bienfaits procurés par le contact de l'eau sur votre peau. Ressentez ce bien-être au fond et en surface de tout votre corps. Bonne douche!

Mandarines, clémentines et tangerines, pour rester jeune et en santé

Ces petits fruits, comme la plupart des agrumes sont originaires de Chine et sont riches en vitamines et propriétés très intéressantes pour nous maintenir en santé.


Mandarines, clémentines et tangerines, pour rester jeune et en santé

Ces petits fruits, comme la plupart des agrumes sont originaires de Chine.

La mandarine contient de nombreuses substances nutritives bénéfiques à la santé. Comme l'orange elle est une excellente source de vitamine C, jusqu'à 26 milligrammes pour un seul fruit, soit 43% de la valeur quotidienne recommandée. Elle contient également une autre substance complexe, la bêtacryptoxanthine, qui se transforme en vitamine A dans l'organisme. Un verre de 225 millilitres de jus de mandarine peut fournir jusqu'à 1037 unités internationales de vitamine A, soit plus de 20% de la valeur quotidienne recommandée.

La présence de ces deux vitamines antioxydantes permet de lutter efficacement contre les radicaux libres, des molécules nuisibles responsables de lésions cellulaires dans l'organisme pouvant provoquer le vieillissement prématuré, des maladies cardiovasculaires et des cancers.

Contre le cancer 
Les chercheurs considèrent les mandarines comme un fruit très utile pour maintenir la santé, grâce à deux substances complexes, la tangérétine et la nobilétine, qui semblent extrêmement puissantes contre certains types de cancer du sein.
Des chercheurs canadiens ont constaté que chacune de ces substances était 250 fois plus puissante contre un type de cellule humaine atteinte de cancer du sein que la génistéine (une substance présente dans le soja, ayant un effet contre le cancer). Les chercheurs ont également constatés que lorsque ces substances étaient utilisés ensemble, leur efficacité était multipliée.
Au japon, des chercheurs ont découvert que la tangérétine pouvait inhiber la croissance des cellules leucémiques, essentiellement en les amenant à programmer leur propre destruction. De plus, cette substance complexe n'était pas toxique pour les cellules saines.

Pour lutter contre les varices 
Selon des chercheurs britanniques les clémentines peuvent réduire de 55% les varices en seulement quatre semaines. ce serait leur richesse en bioflavonoïdes qui renforcerait les parois veineuses. Ces bioflavonoïdes préviendraient également l'inflammation qui aggrave l'état des varices.

Abaisse le taux de mauvais cholestérol (LDL) 
Des recherches récentes au niveau international démontrent que la consommation régulière de clémentines abaisse, jusqu'à 40% le taux de LDL, le mauvais cholestérol. Cet effet serait dû à la présence dans le fruit de composés appelés flavones polymethoxylates, qui bloquent la formation du LDL et contrôlent la synthèse de triglycérides au niveau du foie.

Une peau d'apparence plus jeune 
Consommer régulièrement une clémentine ou une mandarine, peut effacer les rides, améliorer l'élasticité et l'apparence de votre peau en moins de grois semaines, selon des recherches menées dans différents pays. L' hespérédine, une flavanone, retrouvée en abondance dans les agrumes, serait responsable de cet effet bénéfique pour la peau. Cette substance travaille en harmonie avec la vitamine C pour former le collagène, qui sert à la structure d'un grand nombre de tissus, entre autres la peau, le cartilage, les os, les tendons et les muscles dont il assure la résistance mécanique. Il leur procure également résistance, souplesse et élasticité.

Perte de poids
Une clémentine apportant 40 calories procure également 150 fois la quantité quotidienne recommandée de vitamine C. cette vitamine stimule l'élimination des déchets par le système lymphatique et des fluides excédentaires. Des recherches en Arizona ont démontrés le rôle de la vitamine C dans la synthèse de la carnitine, un acide aminé qui augmente le métabolisme des graisses de 25%.

La mandarine est facile à peler, elle contient peu ou pas de pépins et est très appréciée des enfants.

La tangerine est issue d'un croisement entre la mandarine et l'orange amère. Elle est moins acide que la plupart des agrumes. La clémentine provient également du croisement entre l'orange amère et la mandarine. Sa chair est juteuse et acidulée, légèrement moins parfumée que celle de la mandarine.

L'ananas est délicieux et surtout il est bon pour votre santé !

Un fruit riche en enzymes digestives et anti-inflammatoire. C'est également un très bon antiparasite.


L'ananas est délicieux et surtout il est bon pour votre santé !

L'ananas a souvent été mentionné comme un adjuvant efficace à la perte de poids, mais il possède de bien plus intéressantes propriétés!

C'est surtout un aliment qui est une excellente source de manganèse, de vitamine C de fibres et d'une précieuse enzyme digestive et anti-inflammatoire, labromélaïne.

Faciliter la digestion et lutter contre les allergies

La bromélaïne est une enzyme qui favorise la digestion en décomposant les protéines. La mauvaise digestion des protéines pouvant occasionner certains troubles de santé, comme des allergies, maladie auto-immune, et de nombreux autres problèmes de santé provoqués par une putréfaction digestive menant à une auto-intoxication.

Fortes propriétés anti-inflammatoire
La Bromelaïne est également une enzyme de type protéolytique, c'est à dire une enzyme capable de couper une protéine en plusieurs fragments ou peptides, et possédant des propriétés anti-inflammatoires. Elle est très efficace pour réduire l'inflammation et calmer les douleurs articulaires.

Prévenir l'ostéoporose
Le manganèse est utilisé par l'organisme pour fabriquer le collagène, une protéine fibreuse qui contribue à constituer les tissus conjonctifs comme les os, la peau et le cartilage. Une carence en manganèse provoquera des troubles similaires à ceux de l'ostéoporose. Une étude a permis de constater que les femmes atteintes d'ostéoporose avaient des taux de manganèse plus bas que celles qui n'étaient pas atteintes de ce trouble.
Une portion de 200 grammes d'ananas fournit plus de 2 milligrammes de manganèse, soit plus de 100% de la valeur quotidienne recommandée.

Prévenir les rhumes et autres infections
Vous souffrez d'un rhume ? La vitamine C est précieuse pour abaisser le taux d'histamine, une substance responsable des yeux larmoyants et du nez qui coule, symptômes habituels du rhume.L'ananas contient de bonne source de vitamine C, surtout lorsque consommé sous forme de jus. Un seul verre de jus d'ananas peut contenir jusqu'à 60 milligrammes de vitamine C, soit100% de la valeur quotidienne recommandée.

Éliminer certains parasites
Une des propriétés les moins connues de l'ananas, est sa propriété de lutter contre certains parasites. Particulièrement les parasites de type amibes et protozoaires. Faire une cure d'ananas et papaye est un excellent moyen, entre autres, de se débarrasser de nombreux parasites dissimulés dans notre organisme à notre insu.

Fluidifie le sang et réduit le mucus
En combinaison avec d'autres enzymes elle peut soulager les symptômes d'infection de l'appareil urinaire.

Elle fluidifie naturellement le sang et elle prévient les agrégations plaquettaires excessives. Cela pourrait expliquer en partie les résultats de différentes études cliniques démontrant une incidence entre la prise de Bromelaïne et une réduction d'angines de poitrine et de thrombophlébites.

Finalement la bromelaïne réduirait l'épaisseur du mucus, ce qui bénéficierait aux personnes souffrant d'asthme et de bronchite chronique, particulièrement lorsque consommé avec de la quercétine, que l'on retrouve surtout dans le vin rouge, mais également dans les pommes, l'oignon, les raisins rouges, les framboises, les choux, le thé noir et vert.

Recette de lait frappé aux ananas


Passez dans un extracteur à jus la quantité suffisante de fruits pour faire 1 tasse de jus d'ananas (si vous ne pouvez faire un jus frais, remplacer par un jus commercial, pur 100% et NON sucré), et pour 1 tasse de jus de pamplemousse.

Ensuite dans un mélangeur, versez les jus d'ananas et pamplemousse, soit 1 tasse de chaque, etajoutez 1 tasse de morceaux de papaye.
Mélangez quelques secondes jusqu'à bonne consistance.
Cette boisson est rafraichissante et très digestive. Elle possède également des propriétés anti-inflammatoires.

Note: Si vous prenez des médicaments, vous ne devriez pas consommez cette boisson, le pamplemousse étant un fruit avec beaucoup d'interaction

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