dimanche 22 septembre 2013

De petits testicules font-ils de bons pères ?

Peut-il y avoir un lien entre la taille des testicules et l’investissement dans les soins parentaux ? Oui, semble clamer une étude états-unienne, qui montre que les petites gonades font des pères plus impliqués.

Les pères proches de leurs enfants pourraient avoir des testicules moins volumineux. Cause ou conséquence ? © Daveblume, Flickr, cc by nc nd 2.0

À quoi reconnaît-on un bon père ? À la taille de ses testicules. C’est l’une des conclusions surprenantes d’une étude publiée dans Pnas. Évidemment, bien que le problème soit un peu plus complexe que cela, des chercheurs d’Atlanta ont malgré tout remarqué cette tendance.

Le contexte : la taille en dit plus long qu’on ne le pense

Pour les femmes comme pour les biologistes, la taille compte. Si ces dames jugent plus attirant un homme bien équipé, les scientifiques peuvent déterminer les stratégies reproductives des espècesà la grosseur des attributs virils. Ainsi, lorsque les mâles disposent d’un système reproducteur peu développé, cela traduit souvent une espèce préférentiellement fidèle et monogame. L’inverse pousserait à la polygamie. Et il est intéressant de noter que les hommes sont particulièrement bien membrés par rapport à nos cousins primates
Mais la vie se caractérise par sa diversité. Et au sein d’une même espèce il y a des différences que l’on peut expliquer par la biologie de l’évolution. Ainsi, certains membres de la gent masculine font le choix de multiplier les partenaires, ce qui augmente leurs chances de succès reproducteur, mais leur enlève l’énergie qu’ils auraient à allouer à leurs descendants. D’autres optent pour la stratégie inverse : se stabiliser avec une seule et même femme, faire potentiellement moins d’enfants, mais pour lesquels l’investissement est important, ce qui se traduit par une meilleure survie et de meilleures aptitudes sociales.
De précédentes recherches avaient montré que les taux de testostérone, l’hormone mâle, pouvaient faire office d’indicateur sur l’engagement paternel : de hauts niveaux traduisent une propension plus importante à la polygamie, tandis que des concentrations plus faibles sont corrélées aux soins à ses enfants. Voilà pour les critères physiologiques. Mais au niveau morphologique ? James Rilling, épaulé par des collègues de l’université Emory (États-Unis), a vérifié son hypothèse : le volume testiculaire peut en révéler beaucoup sur la question…
D'ordinaire, la taille des testicules est mesurée à l'aide d'un orchidomètre, l'objet présenté ci-dessus, qui contient un chapelet de formes sphéroïdes de plusieurs volumes pour déterminer celle correspondant au patient. Ici, dans l’expérience, c'est par IRM qu'elle a été évaluée.
D'ordinaire, la taille des testicules est mesurée à l'aide d'un orchidomètre, l'objet présenté ci-dessus, qui contient un chapelet de formes sphéroïdes de plusieurs volumes pour déterminer celle correspondant au patient. Ici, dans l’expérience, c'est par IRM qu'elle a été évaluée. © Filipem, Wikipédia, cc by sa 3.0

L’étude : de petits testicules, des soins paternels plus importants

Pour les avancées de la science, 70 pères âgés de 21 à 55 ans ont accepté de participer à l’expérience. Tous devaient vivre sous le même toit que la mère d’au moins un de leurs enfants, âgé de moins de deux ans. Les deux géniteurs étaient interrogés pour déterminer leur implication mutuelle dans les soins envers leur bébé. Qui change les couches ? Qui se lève la nuit pour donner le biberon ? Qui lui donne son bain ? Qui l’emmène voir le médecin ? Etc.
Les pères devaient se soumettre à un autre test. Sous IRMf, pour voir leur cerveau fonctionner, ils observaient des photos de leur enfant en train de sourire ou de pleurer. Les scientifiques regardaient très précisément les neurones de l’aire tegmentale ventrale, composante du système mésolimbique dopaminergique. En des termes un peu moins savants, il s’agit d’une région qui s’active normalement lorsque l’on voit ou entend son enfant, qui se développe chez la mère après l’accouchement, et qu’on associe aux soins parentaux. Enfin, les volumes testiculaires des sujets étaient mesurés parIRM.
Déjà, il est intéressant de noter que seuls 4 des volontaires s’impliquent plus pour leur enfant que ne le fait la mère. Plus globalement, les auteurs ont remarqué ce qu’ils s’attendaient à voir : les hommes avec les plus gros testicules s’investissaient moins pour leurs bébés que leurs homologues aux petites gonades. Au passage, ils démontrent également que l’engagement paternel se lit effectivement bien dans l’activation des neurones recherchés.

L’œil extérieur : pour être un bon père, ce n'est pas la taille qui compte...

Que conclure de ce travail ? Que les femmes doivent demander les mensurations aux hommes avant de s’engager dans une histoire au long cours ? Évidemment non. Des questions restent sans réponses. Premièrement, l’échantillon est franchement faible et il est un peu tôt pour généraliser à l’ensemble de l’humanité. Ensuite, on est mal renseigné sur l’évolution de la taille des testicules au cours de la vie. Par exemple, peut-être que le simple fait d’apporter des soins à ses enfants diminue le volume des glandes génitales mâles.
Le cœur que l’on met à s’occuper des enfants n’est pas une option uniquement dictée par notre physiologie ou notre morphologie, mais dépend également de la volonté. Un homme aux gonades imposantes peut décider de son propre chef de privilégier ses bébés. Enfin, si le lien établi entre lepère et le nourrisson dès sa plus tendre enfance favorise les relations, une paternité réussie ne se limite pas aux deux premières années de la vie. Il est toujours temps de rattraper le retard…

Pourquoi sommes-nous droitiers ou gauchers ?


Des chercheurs états-uniens ont identifié des gènes impliqués dans la latéralité manuelle chez l’Homme. Ces déterminants génétiques seraient également impliqués dans l’implantation asymétrique des organes au cours du développement embryonnaire. Reste à comprendre pourquoi nous sommes majoritairement droitiers…


En général, les jeunes enfants sont déjà majoritairement droitiers avant l’âge de quatre ans. Selon cette étude, la latéralité manuelle serait déterminée dans les gènes et se mettrait en place au cours du développement embryonnaire. © St0rmz, Flickr, cc by sa 2.0


Depuis longtemps, nous savons que le cerveau fonctionne de manière asymétrique. C’est en 1877 que le médecin français Paul Broca découvrit le phénomène pour la première fois. En réalisant uneautopsie sur sa patiente, qui avait perdu l’usage de la parole, il remarqua que son cerveau présentait des lésions, mais uniquement au niveau de l’hémisphère gauche. La notion de la latéralité du cerveau était née. Si l’on a longtemps cru que cette caractéristique était propre à l’Homme, on sait maintenant que les animaux peuvent aussi être droitiers ou gauchers.  Cette latéralité s’observe par exemple chez les chiens qui donnent une patte plutôt qu’une autre, ou chez les reptiles qui enroulent leur queue toujours dans le même sens. Plusieurs espèces de primates, comme les chimpanzés, ont également une main préférée pour accomplir certaines tâches.
Cependant, il semble qu’il n’y ait que chez les Hommes que la proportion de droitiers soit si importante. Selon une enquête réalisée en 2005 par l’association lesgauchers.com, le pourcentage des Français écrivant avec la main gauche serait de 12.7 %. Et cela ne date pas d’hier. Selon une étude précédente, l’Homme aurait choisi la main droite depuis au moins 500.000 ans. La vie courante n’est donc pas toujours évidente pour les adeptes de la main gauche, pour lesquels certains objets communs tels que le téléphone ou les ciseaux ne sont pas toujours adaptés.
La majorité des êtres humains étant droitiers, la plupart des objets manufacturés non symétriques sont fabriqués pour eux. Il existe cependant des guitares adaptées aux gauchers, grâce auxquelles de grands musiciens ont pu révéler leur talent. C’est le cas de Kurt Cobain (à l’image), mais aussi de Mark Knopfler, Paul McCartney et Jimmy Hendrix.
La majorité des êtres humains étant droitiers, la plupart des objets manufacturés non symétriques sont fabriqués pour eux. Il existe cependant des guitares adaptées aux gauchers, grâce auxquelles de grands musiciens ont pu révéler leur talent. C’est le cas de Kurt Cobain (à l’image), mais aussi de Mark Knopfler, Paul McCartney et Jimmy Hendrix. © perishparish, Flickr, cc by 2.0
La question de la latéralité manuelle reste mystérieuse et pourrait découler de plusieurs facteurs. L’une des pistes les plus sérieuses viendrait de notre ADN. Des chercheurs de l’université d’Oxford en Californie s’y sont intéressés de près, et ont mis en évidence un lien entre la latéralité manuelle et certains gènes du développement embryonnaire. Leurs travaux sont publiés dans la revue Plos Genetics.

Naissance de souris asymétriques

Au cours de cette étude, les scientifiques ont analysé et comparé l’ADN de près de 3.400 personnes, gauchers et droitiers confondus. Leurs efforts n’ont pas été vains. Grâce aux données récoltées, ils ont pu identifier un gène, appelé PCSK6, associé à la latéralité manuelle. Ce gène était connu par ailleurs pour participer à la latéralisation de l’embryon au cours du développement.
Pour poursuivre leur enquête, les auteurs ont étudié le rôle de ce gène chez la souris et ont conçu des animaux ne le possédant plus. Les conséquences ont été dramatiques. Les rongeurs se sont en effet développés de façon très asymétrique avec des organes localisés aux mauvais endroits. Par exemple, certains avaient un cœur à droite et un foie à gauche. Des études plus poussées ont montré que d’autres gènes impliqués dans la latéralité lors du développement embryonnaire étaient également associés à l’utilisation préférentielle des mains droite ou gauche chez l’Homme.
Ces résultats suggèrent que la latéralité manuelle est inscrite dans nos gènes. Elle se mettrait déjà en place au cours de la grossesse, en même temps que le reste des organes. « Cela n’explique cependant pas encore pourquoi il y a tant de droitiers chez les Hommes », concluent les chercheurs. De nombreuses études restent à faire pour éclaircir ce mystère.

Comment développer son intelligence par la lecture ?

La lecture, l'action de lire, est présentée comme l'outil, par excellence, du développement de l'intelligence. A ce titre, il ne faut pas lire pour damner les tabloïds, mais plutôt en fonction du besoin du lecteur. Pour cela, il faut que lecture soit bien organisée.

L'intelligence, pour être plus précis, se résume en 2 facultés :
·         La faculté de comprendre.
·         Et la faculté de créer.

Le cerveau, quant à lui, est l'usine de l'intelligence et de la mémorisation. Ainsi, il est composé de 2 hémisphères :

·         L’hémisphère droit qui est prédominé par une faculté de création et d'intuition.
·         L’hémisphère gauche qui est prédominé par une faculté rationnelle de compréhension.

Pour se développer, le corps humain à besoin de nourritures. De même, l'intelligence a aussi besoin de nourriture pour se développer, et cette nourriture cérébrale, c'est la lecture.

La lecture est la vitamine par excellence de l'esprit
Elle permet d'enrichir la connaissance et le savoir, de faire travailler la mémoire par des exercices de recyclages permanents entre les faits abordés et la représentation de la réalité.
Pour qu'une lecture soit efficace, il faut qu'elle soit variée : les différents types de lecture doivent être pratiqués en vue d’une harmonisation intellectuelle.
Ce sont :

·         La lecture de distraction et d'évasion : très souvent accompagnée d'images, elle est plus conseillée pour les adolescents. Elle permet de se distraire, de se détendre, de s'évader, tout en réfléchissant en même temps. Elle soigne l'orthographe et l'expression orale du lecteur. Aussi, elle aborde le plus souvent les thèmes d'aventures amoureuses.

·         La lecture d'information et de formation : elle est pour l'instruction et pour l'acquisition de la connaissance, du savoir. Elle met un accent particulier sur la faculté rationnelle de compréhension du cerveau.
Ce sont principalement : les journaux (presses écrites) , les livres pédagogiques, les encyclopédies.

·         La lecture d'élévation : elle donne les outils nécessaires pour l'élévation individuelle de l'esprit, et le développement personnel.
Ce sont, très souvent, les livres philosophiques, les livres de pensées positives et de développement personnel, les livres religieux.
Ce type de lecture développe la faculté d'intuition du cerveau, si bien qu'elle nécessite, très souvent, 2 ou 3 relectures pour apprivoiser l'intelligence à mieux cerner le contexte et l'esprit du livre, afin de la mettre en pratique.

lundi 9 septembre 2013

Pratiquer le chant, la solution contre les ronflements

Pour les ronfleurs adeptes des méthodes douces, une solution simple et sérieuse à leurs problèmes nocturnes vient d’être proposée par des scientifiques britanniques : chanter 20 minutes par jour. L'étude est fondée et avant une explication : il s'agirait de muscler le pharynx.

Le chant, en musclant le pharynx, pourrait être une solution simple pour limiter les ronflements. © DavidMartynHunt, Flickr, cc by 2.0

Des médecins britanniques proposent une méthode inédite pour moins ronfler. Après une étude très sérieuse publiée dans l'International Journal of Otolaryngology and Head & Neck Surgery, ils montrent que le simple fait de chanter quelques minutes chaque jour limiterait les ronflements. Aussi bien en quantité qu’en intensité. Pour quelles raisons ?
Le ronflement est lié à la mise en vibration des tissus mous du voile du palais. Lorsqu’ils s’affaissent, ils gênent la bonne circulation de l’air au cours de la respiration. En phase de sommeil, le tonus musculaire se relâche au niveau de la gorge et rétrécit la voie d’accès au pharynx. Ainsi les flux d’air s’accélèrent-ils pour faciliter la respiration, générant des vibrations sonores des tissus mous à l’arrière de la gorge.
Le travail en question a été conduit par Malcolm Hilton et son équipe du service d’ORL de l’hôpital universitaire d’Exeter (Royaume-Uni). Au total, 93 ronfleurs souffrant ou non d’apnées du sommeil(légères à modérées) y ont participé. Les médecins leur ont demandé d’écouter un programme d’exercices de chants préenregistrés. Chacun des participants devait ainsi le suivre 20 minutes par jour pendant 3 mois.
Les ronflements deviennent surtout gênants pour les personnes qui dorment à proximité du ronfleur, car certains sont capables de faire monter les décibels.
Les ronflements deviennent surtout gênants pour les personnes qui dorment à proximité du ronfleur, car certains sont capables de faire monter les décibels. © Nicky wilkes, Flickr, cc by nc sa 2.0

Chanter pour muscler son pharynx

Au terme de ce travail, les scientifiques ont observé une diminution et un ralentissement de l’intensité des ronflements. Les patients ronflent donc à la fois moins et moins fort. Pour les auteurs, ce résultat serait bel et bien lié au chant. Et plus particulièrement au fait qu’il renforce les muscles du pharynx.
De là à ce que les médecins prescrivent des programmes de chant, il y a un pas que les auteurs ne franchissent pas. Ils soulignent surtout que « la thérapie par le chant peut être considérée comme une stratégie alternative de prise en charge. D’autant plus qu’elle ne comporte pas d’effets secondaires », sauf pour le conjoint ou les voisins peut-être… À condition toutefois que ce travail soit complété par des études destinées à évaluer encore plus précisément les bénéfices. En attendant, n’hésitez pas à interroger votre médecin si vous ronflez régulièrement. Et d’autant plus si vous souffrez d’un syndrome d’apnées du sommeil.

Comment détecter la personne qui ment par textos ?

Comment savoir si le contenu d’un texto ou d’un message sur un réseau social est tout à fait vrai ? Bien qu’il y ait peu d’indices, une réponse plus tardive mais aussi plus courte, peut être le signe qu’elle contient un mensonge, à en croire une étude.

Dans les échanges numériques, aussi bien les textos que les messageries instantanées, comment différencier les propos mensongers de la réalité ? Des chercheurs ont trouvé quelques-uns des indices qui peuvent nous alerter, parmi lesquels le délai de réponse. © Afagen, Flickr, cc by nc sa 2.0

Après un échange ininterrompu de SMS ou de messages sur un réseau social, votre interlocuteur se montre moins rapide à répondre ? Peut-être prépare-t-il le repas, passe un coup de téléphone ou discute avec quelqu’un. Ou bien, si la dernière question prenait une tournure un peu gênante, est-il en train de préparer un mensonge. Car d’après une étude parue dans la revue ACM Transactions on Management Information Systems, il y a quelques signes qui peuvent alerter sur la véracité des propos qu’on reçoit dans les messages numériques. Et l’allongement du délai de réponse n’est pas de bon augure.

Le contexte : comment détecter un menteur sur Facebook ?

L’Homme est un grand bavard et raconte tout un tas d’histoires. Mais celles-ci ne sont pas toujours vraies. Pourtant, d’après Tom Meservy, chercheur à l’université Brigham Young (États-Unis), malgré la pratique courante de cette mauvaise habitude, nous sommes mauvais pour déceler le mensonge : nous ne le repérons que 54 % du temps. Une faille dont peuvent profiter mythomanes en tout genre. D’autant plus lorsque la communication se déroule de manière numérique, à l’aide des outils modernes : SMS, messageries instantanées ou réseaux sociaux.
En effet, dans ces cas de figure, impossible de détecter le petit trémolo dans la voix de celui qui déforme la vérité, ni non plus d’observer des expressions du visage ou du corps qui trahiraient son discours. Une étude de 2011 publiée dans Philpapers confirme même que cela nous rend plus enclins au mensonge. Alors comment repérer les menteurs par texto ?
Tom Meservy, accompagné de quatre collègues, a cherché à mesurer les signaux qui pouvaient laisser suspecter le mensonge. Et il en a détecté plusieurs.
Faudra-t-il désormais chronométrer le délai de réponse des SMS qu'on reçoit pour vérifier s'ils contiennent des mensonges ou pas ?
Faudra-t-il désormais chronométrer le délai de réponse des SMS qu'on reçoit pour vérifier s'ils contiennent des mensonges ou pas ? © Jaren S. Wilkey, BYU Photos

L’étude : des messages plus courts qui mettent plus de temps à arriver

En tout, plus de 100 étudiants regroupés dans deux universités états-uniennes ont dû répondre aux 30 questions que leur posait un programme informatique conçu spécialement pour l’occasion. Les participants étaient invités à mentir approximativement la moitié du temps, pendant que différents paramètres étaient mesurés.
En tout, les auteurs ont récolté 1.590 messages disant la vérité et 1.572 contenant de fausses déclarations. L’analyse a montré que les mensonges mettaient environ 10 % de temps en plus à être envoyés, qu’ils étaient plus courts (moins de mots) mais que la réponse était plus souvent subdivisée en plusieurs messages. Contrairement à ce qu’ils pensaient, la richesse lexicale ne change pas, quel que soit le cas de figure.

L’œil extérieur : vers un détecteur de mensonges… dans les textos

Ces données, difficilement mesurables à l’échelle humaine, constituent de premiers indicateurs. Mais l’étude, menée sur un faible échantillon, qui plus est non représentatif, ne s’est pas non plus déroulée en conditions réelles. Les auteurs en sont conscients et annoncent déjà vouloir approfondir leur enquête. Ils comptent même travailler avec la fameuse caméra Kinect, afin d’étudier les signes comportementaux associés au mensonge.
Quant à cette étude, elle ne cherche pas à expliquer pourquoi ces contenus numériques sont plus longs à être envoyés. Le bon sens nous pousse à croire que ce délai supplémentaire correspond au temps de réflexion nécessaire pour fomenter toute une histoire fausse. Elle s’attelle uniquement à repérer les signaux caractéristiques retrouvés dans les messages numériques mensongers, pour aider au développement d’un outil capable de détecter les SMS peu fiables. Alors, les menteurs invétérés n’auront qu’à bien se tenir !

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