dimanche 29 mai 2011

L'alimentation des bébés a un impact sur leur santé

Les professionnels de la santé connaissent depuis longtemps les avantages du lait maternel sur le lait en poudre, mais une nouvelle étude de l'Université Claude Bernard à Lyon (France), suggère que la nourriture des nourrissons dans les jours qui suivent leur naissance peut avoir un impact à long-terme sur leur santé.

Les résultats de l'étude portant sur deux groupes de bébés nourris respectivement au sein et au lait en poudre, montrent que les bébés qui avaient été allaités au lait maternel pendant les quatre premiers mois de leur vie avaient moins de tension artérielle à l'âge de trois ans que les bébés qui avaient été nourris au lait en poudre.

Les bébés nourris au sein avaient également des têtes un peu plus grosses que celles des bébés nourris au lait en poudre à faible teneur en protéines. En outre, les nourrissons qui ont été nourris au sein pendant les 15 premiers jours de leur vie avaient un plus faible taux d'insuline dans le sang par rapport aux bébés nourris au lait en poudre, même si cette différence disparaissait lorsque les bébés atteignaient l'âge de neuf mois.
Les deux groupes de bébés se trouvaient dans la norme sur le plan de la tension artérielle et de la taille du crâne, mais l'étude soulève les interrogations suivantes: l'alimentation des nourrissons peut-elle avoir un impact à long-terme sur la santé des bébés et est-ce que les différences observées disparaissent avec le temps?
"Il semble que l'alimentation au lait en poudre produit des différences dans les profils hormonaux ainsi que dans les courbes de croissance par rapport aux enfants nourris au lait maternel", explique le Dr. Guy Putet dans un communiqué.

Les chercheurs suggèrent que la teneur en protéine dans l'alimentation des bébés pourrait être un facteur qui explique les différences entre les deux groupes. L'allaitement au sein est mieux, explique le Guy Putet, mais comme alternative, vous pouvez nourrir votre bébé avec un lait en poudre qui produit les mêmes effets sur la croissance et les hormones que le lait maternel. Consultez votre pédiatre pour connaître les meilleurs choix d'alimentation pour votre bébé.
Des études antérieures ont montré que l'allaitement au sein offre de nombreux avantages pour les bébés, parmi lesquels la réduction des risque d'obésité et de diabète, des risques de problèmes respiratoires, d'eczéma, d'infection des oreilles, de l'estomac et des bronches, mais aussi de la mort subite du nourrisson.
L'OMS et l'UNICEF recommandent de nourrir les nourrissons exclusivement au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie.

Auteur : Agathe Mayer

Cancer de la prostate: risque de mortalité prévisible dès 44-50 ans

Cancer de la prostate: risque de mortalité prévisible dès 44-50 ans


WASHINGTON - Le risque de mortalité à long terme liée à un cancer de la prostate peut être évalué dès 44 à 50 ans avec le taux sanguin de PSA, l'antigène prostatique spécifique, un marqueur tumoral, selon une étude présentée mercredi aux Etats-Unis.

Cette recherche rétrospective révèle que 44% des décès consécutifs à un cancer de la prostate se sont produits chez les hommes dont les niveaux de PSA étaient dans les 10% les plus élevés au-dessus de 1,6 nanogramme par millilitres (ng/ml) quand ils étaient dans cette tranche d'âge.

Cette étude menée en Suède montre ainsi que les niveaux de PSA mesurés lors du test initial pour ces hommes de 44 à 50 ans prédisent de manière précise le risque pour eux de décéder d'un cancer de la prostate ou de développer une tumeur métastatique de cette glande jusqu'à trente ans après.

Ainsi, selon les auteurs de cette communication, près de la moitié de tous les décès dus au cancer de la prostate pourraient être potentiellement évités par une étroite surveillance de ce petit groupe d'hommes à haut risque.

De plus, les auteurs de cette étude ont découvert que les sujets dont les taux de PSA dans le sang sont bas pour leur groupe d'âge ont comparativement un moindre risque -- 28% plus bas avec un PSA allant jusqu'à 0,5%-- de développer un cancer métastatique de la prostate ou d'en mourir plusieurs décennies plus tard.

Ils auraient ainsi besoin de seulement trois tests de PSA tout au long de leur vie.

Ces résultats pourraient potentiellement avoir des implications importantes pour décider quels sont les hommes qui devraient faire l'objet de dépistage plus fréquent, estime le Dr Hans Lilja, du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York, principal auteur de cette étude dévoilée par l'American Society of Clinical Oncology (ASCO).

Cette étude fera l'objet d'une présentation à la 47e conférence annuelle de l'ASCO du 3 au 7 juin à Chicago.

Les médecins ont besoin de façon urgente d'une nouvelle stratégie efficace pour utiliser le test PSA de manière à faire la distinction entre les hommes ayant besoin d'un dépistage et d'une surveillance agressive comparativement à ceux à bas risque de développer un cancer de la prostate, écrivent les auteurs de l'étude.

Nos résultats paraissent identifier un sous-groupe d'hommes relativement jeunes présentant un risque très élevé de développer un cancer agressif da la prostate qui bénéficieraient probablement d'une surveillance étroite au fur et à mesure qu'ils vieillissent, ajoutent-ils.

Pour cette recherche les auteurs ont analysé le taux de PSA dans des échantillons de sang archivés de 1974 à 1986 provenant de 12.090 hommes.

Six ans plus tard ils ont de nouveau analysé 4.999 échantillons dans le cadre du projet suédois de prévention Malmo.

En plus, 1.167 hommes ont fourni des échantillons de leur sang alors qu'ils étaient âgés de 60 ans.

Ils ont pu ainsi estimer les niveaux moyens de PSA pour la tranche d'âge 44-50 ans, à 51 ans et de 55 à 60 ans.

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l'homme de plus de 50 ans et représente avec le cancer broncho-pulmonaire la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme dans le monde développé, après le cancer du poumon.

Une nouvelle analyse de sang pour dépister les risques d'accouchement prématuré

- Une équipe de chercheurs américains a développé un nouveau type d'analyse de sang pour les femmes présentant des risques d'accouchement prématuré, une découverte qui pourrait améliorer la santé des nourrissons.

Les naissances avant terme sont responsables de 75% de la mortalité infantile et des complications médicales chez les nourrissons. Les chercheurs espèrent donc que leur nouvel outil aura un impact important sur les bilans de santé des femmes enceintes. Le plus tôt est le mieux pour la détection des risques de naissance prématurée, car cela permet aux médecins d'intervenir plus rapidement pour prolonger la grossesse, si nécessaire. 
Annoncée le 18 avril, cette simple analyse de sang développée par des chercheurs de l'Université Brigham Young et l'Université d'Utah (toutes deux situées dans l'Utah) serait la première à permettre de dépister trois protéines découvertes récemment et six protéines connues depuis plus longtemps. 
Les femmes qui présentent un risque plus élevé de grossesse prématurée ont des taux plus élevés de ces protéines dans le sang que les femmes dont la grossesse est saine, d'après les chercheurs, qui ont découvert que plus de 80% des naissances avant terme pouvaient être dépistées à l'avance à l'aide d'une analyse sanguine effectuée lors du deuxième trimestre.
"Si nous pouvions seulement prolonger la grossesse d'une à deux semaines, cela pourrait avoir un énorme impact sur le nombre de bébés qui survivraient, et permettrait de s'assurer que les bébés qui survivent sont en bonne santé", affirme dans un communiqué le Dr. Sean Esplin, qui fait partie de l'équipe de chercheurs. "Une seule intervention suffirait à avoir un énorme impact."
Les recherches doivent se poursuivre avant que ce test de dépistage ne soit proposé aux femmes par leurs médecins, mais les chercheurs se disent "optimistes". Ils espèrent que le test sera disponible à l'essai vers la fin de l'année et largement répandu d'ici 2012.
Il existe actuellement deux autres types de tests de dépistage pour les femmes enceintes qui présentent des risques de naissance prématurée. Le premier nécessite de mesurer le col de l'utérus de la femme à l'aide d'ultrasons: si le col commence à s'ouvrir ou à s'effacer, la naissance avant terme est possible, d'après le site BabyCenter.com. Quant au test à la fibronectine foetale, il est réservé aux femmes qui présentent des signes de travail avant terme, des contractions par exemple.
Les recherches sur ce nouveau type d'analyse sanguine ont été financées par les Instituts Nationaux de Santé des Etats-Unis et c'est la société Sera Prognostics qui en a obtenu les droits d'exploitation. L'étude, déjà publiée en ligne, paraîtra dans le numéro de mai de la revue American Journal of Obstetrics & Gynecology.

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