samedi 7 avril 2012

Haïti - Social : 16,1 millions d’habitants en 2050




Haïti - Social : 16,1 millions d’habitants en 2050
Haïti compte aujourd’hui près de 10 millions d’habitants dont 6.4 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Selon les dernières projections de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI), communiquées cette semaine, la population d’Haïti, comptera 16,1 millions d’habitants en 2050 [8,023,000 hommes et 8,126,000 femmes]. Une projection plus élevée que la précédente communiquée en juin 2010, qui prévoyait alors 13,4 millions d’habitant en 2050.

Cette actualisation des projections de la population haïtienne à l’horizon de 2050, a été réalisée par le IHSI avec le soutien du Centre Latino-américain de Démographie (Celade) et de la Commission Économique Pour l’Amérique Latine (Cepal). De plus, ces projections indiquent qu’en 2050, les 2/3 de la population haïtienne vivra en milieu urbain contre moins de 50% aujourd’hui. La répartition homme-femme restera sensiblement la même qu’aujourd’hui.

Selon Evens Joseph, Directeur de l’IHSI, ces informations sur la population haïtienne, sont indispensables au processus de planification et du développement économique et social du pays « Avec ces statistiques, nous pouvons mieux planifier l’avenir [...] Nous pouvons également nous faire une idée plus objective, des défis auxquels nous aurons à faire face : les écoles, les centres de santé à construire, les emplois à créer... »

Pour André Lemercier Georges, Ministre de l'Économie et des Finances « le gouvernement pourra se servir de ces projections pour améliorer sa compréhension des dynamiques de croissance et prédire des changements suffisamment précis, pour la prise de bonnes décisions. »

Ajouté au défi de la reconstruction du pays, il est essentiel que ces données démographiques soient prisent sérieusement en compte par nos Gouvernements, afin d’éviter que dans les années à venir, la situation soit pire que celle qui prévalait avant le 12 janvier 2010. Rappelons que la densité de la population en Haïti est actuellement de 350 habitants par kilomètre carré alors que, pour une population égale, elle n’est que de 200 habitants par kilomètre carré en République dominicaine. Faudra-t-il en arriver à la mise en place d’un planning familial plus rigoureux afin d’assurer logement, travail et nourriture aux générations futures et éviter les conséquences socio-économiques négatives de la surpopulation ?

Est-il mauvais de faire craquer ses articulations?


Quand on fait craquer ses articulations, faisant ainsi exploser les petites bulles de gaz qui se forment lorsqu'on se tord les doigts, risque-t-on de finir avec des mains rongées par l’arthrite? C’est la question que se posait un chercheur californien, après des années passées à entendre que oui, raconte Pierre Barthélémy sur LeMonde.fr. Pour en être sûr, rien de mieux que de faire un test. En se prenant soi-même comme cobaye.
L’allergologue Donald Unger a ainsi expliqué dans une correspondance publiée en 1998 par la revue spécialisée Arthritis and Rheumatism la façon dont il a procédé.
«Pendant cinquante ans, l'auteur a fait craquer les articulations des doigts de sa main gauche au moins deux fois par jour, en ne touchant pas à celles de sa main droite afin qu'elle serve de contrôle. Par conséquent, les articulations de la main gauche ont craqué au moins 36.500 fois, pendant que celles de la droite n'ont craqué que rarement et de manière spontanée. A la fin des cinquante années, ses mains ont été comparées pour juger de la présence ou non d'arthrite.»
Pierre Barthélémy rapporte le résultat:  
«Aucun signe d'arthrite et pas de différence entre les deux mains.»
Pour cette expérience, Donald Unger avait remporté en 2009 un prix IgNobel de médecine (se prononce «Ignobeul», littéralement «les Ignobles»), prix récompensant les recherches improbables, comme celles sur les vaches à prénom ou les soutien-gorge option masque à gaz.
Mais d’autres études (faites sur un échantillon plus important que cinq doigts) ont corroboré les conclusions de Donald Unger. Le Journal of the American Board of Family Medicine a ainsi publié en 2011 des travaux sur un lien éventuel entre le craquage de doigts et l’arthrite.«Dans les échantillons étudiés, composés de personnes âgées de 50 ans à 89 ans, un historique de craquage –quelle que soit la durée et la force de cette habitude– ne semble pas avoir d’impact sur l’arthrite des mains.»

Comment le stress rend malade


Les cellules du système immunitaire sont comme endormies à force de baigner dans le cortisol, l'hormone du stress.


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On dit souvent que le stress peut provoquer des maladies. Encore fallait-il le prouver. Des chercheurs de l'université de Pittsburgh l'ont fait. Ils ont étudié en détail comment l'organisme de personnes en bonne santé réagit face à une infection selon qu'ils sont stressés depuis plusieurs semaines ou pas stressés du tout. Le niveau de stress des «cobayes» était évalué grâce à un questionnaire et lors d'une consultation.
Pour leur démonstration, les chercheurs ont choisi le rhume. D'abord parce que c'est une maladie bénigne et courante que l'on peut facilement provoquer en déposant des rhinovirus dans le nez de volontaires en bonne santé. D'autre part, parce qu'il est facile de suivre l'apparition de la maladie, les symptômes étant faciles à repérer. Enfin, même si un rhume n'est pas à proprement parler un problème de santé majeur, il a l'avantage d'avoir été bien étudié, notamment sur le plan des réactions immunitaires locales (dans le nez), ce qui en fait un outil de choix pour la recherche.

Immunité déprimée

On sait que le stress affaiblit l'organisme. On sait aussi qu'une immunité déprimée rend vulnérable à certaines maladies. Il restait à faire un lien: démontrer pour une personne donnée que, si son organisme est diminué à cause d'un stress prolongé, il sera alors plus vulnérable aux virus, avec un plus grand risque d'être malade.
Le Pr Sheldon Cohen et ses collègues ont donc évalué le niveau de stress de 125 hommes et 151 femmes âgés en moyenne de 29 ans. La notion de stress prolongé inclut des difficultés depuis au moins un mois et entraînant des modifications de la routine quotidienne.

Taux de cortisol

Les volontaires ont aussi subi des tests immunologiques au cours des cinq jours d'hospitalisation imposés après l'administration des doses virales de rhume dans les narines. Il s'agissait, pour les chercheurs, d'observer ce qui se passait sur le plan immunitaire dans l'organisme des patients et de surveiller l'apparition ou non de symptômes respiratoires.
Le cortisol est une hormone libérée par les glandes surrénales en réponse à une agression et qui a un puissant rôle anti-inflammatoire. Les gens stressés ont habituellement un taux plus élevé de cortisol. Mais cette expérience inédite a montré que leur système immunitaire finit par s'adapter et résister à l'action du cortisol. Comme le souligne ce mardi l'équipe de Pittsburgh dans les PNAS(les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences): «Ce qui pourrait être important n'est pas le taux de l'hormone elle-même, mais la façon dont les tissus-cibles répondent au cortisol.»
En d'autres termes, quand le niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires est élevé, cela signifie qu'elles sont en quelque sorte endormies, sourdes au message anti-inflammatoire du cortisol qui leur est adressé.

Résistance

Cette théorie séduisante pourrait expliquer les résultats si souvent discordants dans les études où l'intensité du stress est simplement évaluée sur le niveau de cortisol. Et surtout, elle est confortée par les résultats mêmes de l'étude.
En effet, si l'on s'en tient à rechercher un lien entre le taux de cortisol et la survenue de rhume, rien de probant n'émerge. En revanche, si l'on tient compte du niveau de résistance au cortisol des cellules immunitaires, tout s'éclaire d'un jour nouveau. Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.

Facteur de risque

D'ailleurs, ce sont bien les patients dont le système immunitaire était endormi depuis plusieurs semaines par un stress prolongé, et donc avec la résistance au cortisol la plus nette, qui ont eu un rhume dans les jours suivant l'exposition au virus.
Cet enchaînement serait-il valable pour d'autres maladies? Il faudra le démontrer, car l'identification du stress psychologique comme facteur de risque pour la santé n'a, pour l'instant, été relevée de façon convaincante que pour les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes, le diabète et la dépression.
Et même dans ce cas, l'existence d'une association ne signifie pas automatiquement qu'il y ait un lien de cause à effet. Ce sont des études adoptant, comme à Pittsburgh, une méthodologie fine pour évaluer le stress réellement perçu au niveau des cellules qui pourront donner la réponse.

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