dimanche 21 avril 2013

Un peu de stress serait bon pour la santé


Avec le stress, il faut trouver le bon équilibre : trop, c’est la crise de nerfs, et pas assez conduit à l’ennui. Une étude récente démontre comment un bon niveau de stress améliore les capacités intellectuelles chez le rat.
Le stress a mauvaise réputation. Cependant, ce n’est pas toujours une mauvaise chose. À petites doses, il serait même bénéfique et nous permettrait d’affronter les difficultés quotidiennes. Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley détaillent comment un stress modérépeut agir sur le cerveau et améliorer les performances chez le rat. Cette étude est publiée dans la revue eLife.
L’expérience est simple : immobiliser les rats dans leur cage pour quelques heures. Ce stress modéré aboutit à la sécrétion d’une protéine appeléefacteur de croissance des fibroblastes 2 (FGF2) par les astrocytes. Ces derniers constituent une famille de cellules gliales particulières connues jusqu’ici pour maintenir et protéger les neurones. Ces résultats montrent qu’elles auraient également un rôle critique dans la régulation des fonctions cérébrales et dans la gestion du stress.
Les chercheurs ont démontré que le FGF2 aboutissait à la libération d’unehormone appelée corticostérone. Cette dernière induit la prolifération de cellules nerveuses dans l’hippocampe, une région cérébrale qui joue un rôle central dans la mémoire. Les auteurs ont observé que la mémoire des rats ne changeait pas après deux jours, mais se perfectionnait deux semaines après le test. « Il faut un peu de temps pour que les nouvelles cellules deviennent matures et fonctionnent correctement », explique Daniela Kaufer, directrice de l’étude. Elle ajoute que « dans l’environnement, des situations de stress modéré se produisent très régulièrement. Elles permettent aux animaux d’être en alerte constante et de faire face à différentes situations. »

Mariage graisseux, mariage heureux ?


Si l’on en croit les conclusions d’une étude récente, les mariés heureux dans leur vie de couple ont davantage tendance à prendre du poids que ceux en instance de divorce. Alors, pourra-t-on prédire le bonheur en mariage en comparant la silhouette des époux avant et après ?
Le mariage est-il bon pour la santé ? La science semble dire que oui, car différentes études ont montré que les couples passés devant monsieur ou madame le maire faisaient davantage attention quand ils étaient malades, suivaient leurs traitements jusqu’au bout et mangeaient plus équilibré. En revanche, d’autres conclusions sont contradictoires, puisqu’elles démontrent que cette union engendre une prise de poids, tandis que le divorce inverse cette tendance.
Mais pour mesurer le bonheur d’un ménage, c’est une autre histoire. De ces recherches ont découlé deux modèles théoriques. Le premier considère que les époux les plus heureux font davantage attention à leur santé et donc à leur ligne, sous-entendant que seules les paires les moins amoureuses grossissent. Le second, quant à lui, prétend le contraire : lorsque tout se passe bien à la maison et qu’on est épanoui, on est enclin à se laisser aller, et donc à prendre des kilos superflus. En revanche, si la flamme s’est éteinte, on se met à penser au divorce et on se prépare de nouveau àséduire : il faut alors soigner sa silhouette.
Le bonheur des mariés mesuré par la prise de poids
Andrea Melzer et ses collègues de la Southern Methodist University de Dallas ont voulu mettre fin à ce débat et apporter de nouveaux éléments, afin de privilégier une hypothèse plutôt que l’autre. Et selon les résultats de leur travail, publiés dans Health Psychology, le second modèle marque des points !
Les personnes qui se déclarent les plus heureuses dans leur mariage ont tendance à prendre du poids. Cela n'affecte apparemment pas la solidité du couple… probablement parce que l'amour rend aveugle. Mais la santé risque d'en pâtir.
Les personnes qui se déclarent les plus heureuses dans leur mariage ont tendance à prendre du poids. Cela n'affecte apparemment pas la solidité du couple… probablement parce que l'amour rend aveugle. Mais la santé risque d'en pâtir. © Anna Strumillo, Fotopédia, cc by nc nd 3.0
En tout, 169 couples de jeunes mariés et qui n’avaient jamais passé la bague au doigt auparavant, ont été suivis et questionnés pendant 4 ans. Tous les six mois, leur poids était déterminé afin de calculer leur IMC (indice de masse corporelle). Des renseignements sur leur bonheur en ménage, leur stress ou les démarches entreprises en vue d’un divorce, étaient aussi récoltés.
Les chiffres ont parlé. Lors de chaque rendez-vous, les couples les plus épanouis arrivaient avec quelques centaines de grammes en plus. En moyenne, leur IMC grimpait d’un dixième tous les six mois. À l’inverse, les époux les plus insatisfaits avaient gardé la ligne.
Faut-il grossir pour montrer à son partenaire qu’on l’aime ?
Ces données semblent donc montrer que quand on aime et qu’on se sent aimé en retour, on peut se laisser aller, car on n’éprouve aucun besoin de séduire une autre personne. En revanche, quand son couple bat de l’aile, on cherche à prendre soin de son apparence, parce qu’on se projette plus facilement dans les bras d’un(e) autre…
Ainsi, pourra-t-on prédire, rien qu’en regardant les époux, s’ils sont heureuxen amour ? Cela paraît un peu exagéré. Chaque situation est unique et même s’il s’avérait que cela pourrait se généraliser (ce qui n’est pas encore le cas), les exceptions constituent aussi la règle. La chose à souhaiter, c’est que cette étude n’engendre pas de conflits dans certains couples, l’une des moitiés reprochant à l’autre de ne pas avoir assez grossi…

Pères et mères sont aussi bons pour reconnaître les pleurs de leur bébé


On a longtemps pensé que, grâce à ce qu’on appelle l’instinct maternel, les mères pouvaient plus facilement que les pères reconnaître leur bébé à ses pleurs, même parmi d’autres. Une étude remet en cause cette idée reçue et montre que les papas, s’ils passent du temps avec leur enfant, sont tout aussi performants.
L’Homme aussi efficace que le manchot ? Probablement pas. L’oiseau des terres les plus australes retrouve son petit perdu au milieu de milliers de ses congénères, grâce à ses seuls cris. Dans un tel brouhaha, l’espèce humaine aurait sûrement du mal à distinguer les pleurs de son bébé. Mais une étude parue dans Nature Communications vient de montrer que des parents savent distinguer leur enfant de quatre autres grâce à ses sanglots. De plus, ce travail remet en cause une vieille idée reçue, qui consiste à croire que les mères sont meilleures que les pères à ce genre de tâche : les résultats sont en fait identiques si les adultes passent du temps auprès de leur bébé.
Chez les mammifères, sauf exceptions, ce sont les femelles qui s’occupent de leurs petits. Ainsi, il existe une différence de pression de sélection naturelle entre les sexes au niveau des aptitudes à reconnaître son petit au milieu des autres. C’est une partie de ce qu’on appelle l’instinct maternel. Chez l’Homme, en revanche, il existe peu de preuves de ce concept. Pourtant des études antérieures révélaient que les mères étaient, malgré tout, meilleures que les pères pour les exercices de ce type.
Une notion qui vient d’être balayée par ces chercheurs de l’université Jean Monnet (Saint-Étienne). Pour eux, le seul paramètre qui compte, ce n’est pas le sexe du parent, mais le temps passé auprès du bébé.
Plus de 4 heures par jour avec bébé pour distinguer ses pleurs
Pour cette étude, 29 couples et leur nourrisson, âgé de 58 à 153 jours, ont pris part à l’expérience. Quinze d’entre eux habitaient la région stéphanoise, les quatorze autres vivaient en République démocratique du Congo. Ainsi, les auteurs effaçaient les différences liées à la culture. L’étude consistait à faire écouter à deux reprises trois enregistrements audio aux parents. Dans chacun d’eux, on pouvait entendre cinq bébés pleurer : deux garçons, deux filles et l’enfant du couple.
Les papas qui s'occupent beaucoup de leur bébé finissent par bien connaître la fréquence de ses pleurs, et peuvent alors distinguer les cris de leur enfant aussi bien que les mères.
Les papas qui s'occupent beaucoup de leur bébé finissent par bien connaître la fréquence de ses pleurs, et peuvent alors distinguer les cris de leur enfant aussi bien que les mères. © VeZoul, Flickr, cc by nd 2.0
À première vue, les parents semblaient dans la difficulté. Pourtant, les taux de réussite sont très élevés. En moyenne, 90 % des parents ont reconnu leur enfant. Mais on note tout de même quelques variations.
Par exemple, lorsque les parents passent tous deux plus de 4 heures par jour avec bébé, les mères identifient leur progéniture dans 98 % des cas, un tout petit peu plus que les pères, qui ont trouvé la bonne réponse dans 90 % des enregistrements. En revanche, il a été constaté que la moitié des papasrestait moins de 4 heures quotidiennement auprès de leur enfant. Chez eux, l’efficacité chute à 75 %. Enfin, comme il est fréquent en Afrique, certains parents laissent leur bébé se mêler aux autres la journée : ceux-ci retrouvent leur enfant d’après ses pleurs dans 82 % des cas.
L’Homme, cet étrange mammifère
L’analyse des sons révèle en réalité que chacun des enfants a une signature vocale qui lui est propre. Évidemment, l’intensité des cris varie en fonction de l’urgence des besoins du nourrisson, mais chaque bébé pleure à une certaine fréquence, bien distincte. À force de l’entendre, les parents finissent par la reconnaître.
Les auteurs concluent donc de leur travail que l’éducation des petits d’Hommes passe par les deux parents d'abord, mais aussi à travers toute la famille et les proches, et ne se limite pas, comme chez la souris ou la vache, à la seule mère. Le père aussi joue un rôle important, et dispose de ce fait des mêmes mécanismes biologiques le rendant capable de distinguer son fils ou sa fille à ses pleurs, parmi d’autres enfants.

Taille du pénis : pour les femmes, elle compte quand même


On dit souvent que ce n’est pas la taille du pénis qui compte. Pourtant, elle jouerait un rôle dans l’attirance qu’ont les femmes pour les hommes. Celles-ci préfèrent avoir affaire à un mâle avec un gros sexe. Mais ça ne suffit pas, loin de là ! D’autres paramètres entrent en jeu…
Messieurs, décomplexez-vous. Au regard de nos cousins primates, les hommes sont dotés d’un gros et large pénis. Certes, il existe de nettes différences interindividuelles, mais les faits sont là. Les scientifiques s’interrogent depuis des années afin de comprendre pourquoi les mâles humains sont si bien équipés. Plusieurs théories ont été émises. L’une d’elles considère par exemple que les espèces les mieux dotées sont aussi les plus volages. L’Homme, ce monogame, est-il finalement né pour l’infidélité ?
Pas forcément. Car une autre hypothèse vient pointer du doigt que cette excroissance de chair, non rétractile comme dans d’autres espèces et non camouflée sous un épais matelas de poils, servirait de critère pour lasélection sexuelle. Autrement dit, les femmes seraient plus attirées par les hommes à gros sexe. Et de générations en générations, l’évolution nous aurait permis de nous distinguer fortement des autres singes, à ce niveau-là au moins.
Cependant, la science n’est pas unanime sur ce point : différentes recherches aboutissent à des résultats divergents et paradoxaux. Parfois la taille compte, parfois elle n’a aucune influence. Mais toutes ces études sont biaisées, car elles considèrent la longueur du pénis indépendamment d’autres caractéristiques physiques. Or, l’attirance répond à quelque chose d’un peu plus complexe...
Les femmes participant à cette étude ont eu à noter différents avatars de ce genre, représentant des hommes dont la taille, la largeur d'épaules ou la longueur du pénis variait.
Les femmes participant à cette étude ont eu à noter différents avatars de ce genre, représentant des hommes dont la taille, la largeur d'épaules ou la longueur du pénis variait. © Mautz et al.Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America
Des avatars d’hommes en guise de modèle
Ainsi, des chercheurs de la National Australian University ont élaboré unprotocole pour déterminer l’importance de l’entrejambe masculine dans l’attirance féminine, en fonction d’autres facteurs déjà connus pour plaire aux femmes : la taille et la largeur des épaules par rapport aux hanches. Les résultats, qui en intéresseront plus d’un, sont accessibles dans lesProceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (Pnas).
En tout, 105 femmes hétérosexuelles, âgées en moyenne de 26 ans ont été recrutées. Elles devaient évaluer, sur une échelle 1 à 7, des images d’hommes nus modélisées par ordinateur. Ces mâles virtuels existaient sous 7 tailles différentes, avec 7 longueurs de pénis différentes mais aussi 7 largeurs d’épaules. Chaque femme a visionné un total de 53 silhouettes sur les 343 disponibles.
La taille du pénis compte, mais la largeur d’épaules prime
Conclusion, mieux vaut être grand, costaud et avoir un long sexe pourséduire les femmes. Pas de révélations donc… En fait si, car il y a finalement plein de nuances. La taille du pénis est un paramètre influent : l’attirance augmente très fortement pour chaque centimètre gagné au-dessous de 7,6 cm au repos. À partir de ce seuil, les femmes jugent toujours mieux les hommes au long sexe, mais l’impact devient alors beaucoup moins important. Un peu comme un effet seuil, bien que jusqu’à 13 cm (longueur maximale dans cette étude), les notes n’ont cessé de monter. À noter quand même qu’une étude précédente révélait que la taille moyenne était d’environ 9 cm au repos.
Or, les autres caractéristiques physiques considérées interviennent et rendent les calculs plus complexes. Car un homme d’1,85 m avec un pénis de 7 cm sera aussi bien noté qu’un mâle d’1,70 m avec une verge de 11 cm. Mais en réalité, les hommes les plus grands gagnent plus de « points d’attirance », à augmentation de taille de pénis équivalente, que les hommes plus petits. Ces deux paramètres sont quoi qu’il en soit supplantés par leshommes pourvus d’un buste en V, particularité très importante auprès de la gent féminine.
Les gros sexes sélectionnés par l’évolution pour plus d’orgasmes ?
Bref, il n’est pas question de revisiter tous les cas de figures un à un, mais de mesurer l’impact de la taille du pénis sur l’attirance des femmes. Certes, la longueur compte, mais tout ça est également modéré par d’autres caractéristiques physiques externes. Cependant, à la lecture de cette étude, on ne peut pas en dire plus.
Si les hommes ont un plus gros pénis que leurs cousins primates, c'est peut-être parce que leur sexe a été sélectionné par l'évolution. Est-ce pour ça qu'ils complexent tant au sujet de leur taille ?
Si les hommes ont un plus gros pénis que leurs cousins primates, c'est peut-être parce que leur sexe a été sélectionné par l'évolution. Est-ce pour cela qu'ils complexent tant au sujet de leur taille ? © Howard G. Charing, Flickr, cc by nc 2.0
En effet, s’il semble que les femmes aient pu sélectionner positivement les hommes aux plus gros sexes, il reste beaucoup de questions en suspens. Le pourquoi d’abord. Y a-t-il un lien avec l’efficacité reproductive ? On sait qu’en général, les préférences pour les partenaires se jouent sur des critères ayant un lien direct avec la survie de la descendance. En quoi un gros pénis affecterait la fécondation ? Certes, cet aspect peut favoriser leplaisir féminin, mais est-ce suffisant ?
Existe-t-il une universalité de la taille idéale des pénis ?
D’autre part, il s’agit peut-être tout simplement de logique, d’esthétisme et d’harmonie. Léonard de Vinci dessinait l’homme de Vitruve, censé présenter des membres antérieurs et postérieurs aux proportions idéales. Les hommes racontent souvent aimer les femmes avec des proportions du type 90-60-90 (90 cm de tour de poitrine, 60 cm de tour de taille et 90 cm de tour de hanches). Alors pourquoi les femmes n’auraient pas en tête un idéal masculin calqué sur certains rapports mathématiques ? Ainsi, un homme grand et large aurait aussi un sexe suffisamment long. Tout ça pourrait être proportionnel.
Que les plus complexés se rassurent. La séduction ne passe pas que par un jeu de données physiques, même si cela entre en ligne de compte. Le choix du partenaire pour toute une vie repose sur un ensemble de paramètres beaucoup plus complexes que la taille du sexe ou la largeur d’épaules. D’autre part, depuis plusieurs millénaires maintenant, cette région intime du corps est souvent cachée sous un vêtement. Cependant, ce n’est pas forcément le cas partout à travers le monde. C’est pourquoi les scientifiques songent désormais à mener la même étude auprès de femmes de tribusindigènes, dotées d'une tout autre culture.

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