samedi 23 mars 2013


Sommeil : 4 techniques pour réussir à s’endormir
La technique des ondes alpha pour vous endormir plus facilement
Cette technique va vous programmer à dormir en ondes cérébrales alpha pour vous mettre en condition à accueillir la première phase du sommeil.
-Allongez-vous dans votre lit:inspirez, expirez en visualisant le chiffre 3, trois fois. Inspirez puis expirez en visualisant le chiffre 2, trois fois. Inspirez puis expirez en visualisant le chiffre 1 trois fois.Puis décomptez de 10 à 1.
Vous êtes maintenant en ondes cérébrales alpha, prêt à ranger votre journée : demandez à la partie sage de vous-même de ranger tout ce que vous avez vécu dans votre journée et proposez-lui que cela revienne en mémoire le lendemain matin au réveil.
Reste à vous endormir en ondes alpha : Imaginez-vous devant un tableau sur lequel vous allez écrire d’une main et effacer de l’autre main. Vous dessinez un rond avec une croix dedans. Puis vous effacez la croix en partant vers l’extérieur du rond. Vous écrivez à côté du rond "plus profond".
Ensuite vous écrivez 100 à l’intérieur du rond. Puis vous effacez en écrivant "plus profond" à côté du rond.
Vous écrivez maintenant 99 à l’intérieur du rond avant d’effacer en écrivant "plus profond" à côté du rond. Vous continuez à décompter comme cela jusqu’àvous endormir.
Plus efficace que compter les moutons !
La technique du verre d’eau pour résoudre un problème
Elle est particulièrement recommandée pour celles et ceux qui n’arrivent pas à dormir car elles cogitent beaucoup. Plutôt que de ruminer de façon stérile au coucher, essayez ceci.
-Prenez un grand verre d’eau et posez-le sur votre table de chevet.
-Mettez-vous en ondes alpha (voir exercice précédent) et demandez à votre partie sage de trouver une solution à votre problème.
-Avant de dormir, buvez la moitié du verre d’eau
-Au réveil, vous devriez avoir la solution. Pour l’ancrer, buvez le reste du verre d’eau.
Toujours pas de solution ? Les prochains jours devraient vous apporter des conseils et des éléments de réponse. Recommencez cette technique jusqu’à ce que tout devienne plus clair.
La technique du mantra, ou l’autosuggestion à bien dormir
Vous pensez trop ? Calmez votre esprit en répétant un mot ou une phrase qui vous évitera de ressasser ces pensées qui vous tiennent en éveil.
Vous pouvez d’abord vous mettre en ondes alpha. Puis récitez un mot ou une phrase positive qui vous apaise et pourra vous aider à vous relaxer. Par exemple : "Je suis bien, je suis serein" ou "je suis détendue, prête à passer une bonne nuit".
La technique de la télécommande pour zapper les idées noires
Un événement désagréable de votre journée vous empêche de vous endormir, utilisez la technique de la télécommande.
-Imaginez un grand écran sur votre mur
-Projetez-y le film de l’événement qui vous travaille
-Changez la couleur, la lumière, l’intensité et la taille de l’image que vous imaginez
-Mettez en fond sonore une musique qui vous fait du bien et diminuez la taille de la scène jusqu’à ce qu’elle devienne un confetti. Imaginez maintenant ce confetti s’éloigner de vous et se diriger vers la lune. Vous pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles

Dépression liée au stress : une histoire de neurones et de récepteurs


Des souris dépourvues des récepteurs à la corticostérone, l’hormone du stress, dans certains neurones se sont montrées bien meilleures pour lutter contre la dépression. Cette découverte constitue une piste intéressante pour développer de nouveaux médicaments contre les troubles de l’humeur.
Chez les vertébrés, le stress déclenche une libération rapide d'hormones glucocorticoïdes, la corticostérone chez les rongeurs ou le cortisol chez l'Homme. Cette hormone modifie l'expression de nombreux gènes de façon à ce que l'individu puisse répondre au mieux à la cause du stress. Cependant, un stress chronique ou excessif peut conduire à la dépression, à l'anxiété et à des troubles du comportement social. Comprendre les mécanismes impliqués est un enjeu important pour le traitement des maladies psychiatriques liées au stress.
Les chercheurs soupçonnaient déjà que l'apparition de symptômesdépressifs causés par le stress mettait en jeu aussi bien l'hormone du stress que les neurones à dopamine, libérant ce neurotransmetteur central dans le contrôle de l'humeur. Pour mieux comprendre cette imbrication, des scientifiques du CNRS, de l’Inserm et de l’UPMC ont soumis un groupe de souris à des attaques répétées par des congénères plus forts et agressifs. Leurs conclusions sont publiées dans Science.
Pas de récepteur à la corticostérone, moins de stress
Résultat : au bout d'une dizaine de jours, les souris présentaient des signes d'anxiété et une forte aversion sociale. En effet, devant un congénère nouveau, les rongeurs agressés préféraient éviter tout contact. Cette aversion sociale est considérée comme un marqueur de la dépression.
Chez les souris, les récepteurs à corticostérone des neurones à dopamine sont impliqués dans la dépression. Est-ce semblable chez l'Homme ?
Chez les souris, les récepteurs à corticostérone des neurones à dopamine sont impliqués dans la dépression. Est-ce semblable chez l'Homme ? © Rama, cc
Les chercheurs ont reproduit l'expérience, mais cette fois avec diverses lignées de souris chez lesquelles le récepteur de la corticostérone était absent dans certaines populations de neurones. Ils ont ainsi découvert que les souris dépourvues de ce récepteur dans les neurones sensibles à la dopamine ne développaient pas d'aversion sociale. Bien qu'anxieuses à la suite d’attaques répétées, elles ne fuyaient pas pour autant le contact avec leurs congénères. Ces rongeurs étaient donc plus résilients, c'est-à-dire plus résistants au stress, que les souris « sauvages ».
La dépression implique les neurones sensibles à la dopamine
En réponse à une agression, on observe toujours une libération dedopamine. Or, les scientifiques ont remarqué que chez les souris dépourvues du récepteur de la corticostérone dans les neurones sensibles à la dopamine, cette libération était fortement diminuée. Chez une souris normale, ces cellules nerveuses particulières contrôlent donc, par un mécanisme de rétrocontrôle, la libération du neurotransmetteur.
Pour montrer que ce relargage de dopamine cause le développement de l'aversion sociale, les chercheurs ont bloqué l'activité des neuronesproducteurs de dopamine. Ainsi, chez les souris agressées, l'intérêt pour leurs congénères était restauré. L'activité dopaminergique est donc cruciale pour l'apparition d'une aversion sociale.
Cette étude montre le rôle important de l'hormone de stress dans l'apparition d'une aversion sociale induite par des traumatismes répétés. Plus généralement, elle dévoile en partie les mécanismes neurobiologiques et la cascade de réactions qui sous-tendent l'apparition de dépression. Ces résultats pourraient mener à de nouvelles pistes thérapeutiques pour traiter la dépression en révélant des cibles alternatives pour des médicaments, notamment au niveau du système dopaminergique.

Pratiquer la musique avant 7 ans modifie le cerveau pour la vie


Les musiciens ayant commencé à pratiquer avant 7 ans ont une meilleure connectivité au niveau des aires motrices du cerveau et sont plus à l’aise que les autres, musiciens ou non, dans des tâches de coordination des gestes. Cependant, une fois cet âge dépassé, ces bénéfices de l'apprentissage de la musique n’apparaissent plus.
Pratiquer la musique, c’est bien. Commencer avant 7 ans, c’est mieux ! C’est du moins ce qui ressort d’une étude parue dans le Journal of Neuroscience, montrant qu’avant cet âge sensible, jouer d’un instrument favorise la coordination des gestes et renforce les connexions cérébrales dans les régions motrices de l’encéphale sur l'ensemble de la vie.
Ce travail, dirigé par Virginia Penhune, de l’université Concordia (Montréal, Canada), a fait appel à 36 musiciens adultes rangés en deux groupes. Une première moitié avaient commencé les cours de musique avant 7 ans. L’autre moitié, dotée d’autant d’expérience musicale, a été initiée aux instruments après cet âge. Enfin, un troisième lot réunissait des personnes n’ayant que peu de pratique de la musique, voire aucune.
L’expérience consistait à tester leurs facultés motrices dans un exercice déconnecté de la pratique des instruments. Il s’agissait d’évaluer l'aptitude à apprendre une séquence de mouvements puis à l’exécuter. En plus de ce petit exercice, les volontaires étaient soumis à une scintigraphie cérébrale afin de visualiser la substance blanche de leur cerveau, là où s’effectuent de nombreux contacts entre les neurones.
La musique est bénéfique pour le cerveau. Surtout si on commence tôt !
La musique est bénéfique pour le cerveau. Surtout si on commence tôt ! © Vally, StockFreeImages.com
Les cerveaux des musiciens précoces mieux branchés
Lors du test moteur, les musiciens ayant commencé avant l’âge de 7 ans étaient mieux coordonnés que leurs homologues. La comparaison des cerveaux révèle les raisons du succès des musiciens précoces. Leur corps calleux, zone qui relie et coordonne l’activité des deux hémisphères cérébraux, était plus dense, preuve de connexions plus nombreuses entre les aires motrices. Une analyse plus détaillée montre même que plus on pratique jeune, plus nombreuses encore sont ces synapses.
La comparaison entre les non-musiciens et ceux ayant commencé après 7 ans a de quoi surprendre. Même si la pratique d’un instrument exige de la coordination, on ne retrouve aucune différence dans la substance blanche des membres des deux groupes. Autrement dit, il n’y a pas de juste milieu : ou bien le cerveau se modifie avant 7 ans, ou bien il ne se modifie pas du tout.
La pratique de la musique, excellente pour la coordination des gestes
Ainsi la musique peut transformer le cerveau. Mais attention à l’interprétation : cela ne veut pas dire que les plus grands artistes seront ceux qui auront eu les débuts les plus précoces. Car le talent n’est pas qu’une histoire d’âge, relevant aussi du don, de la capacité à transmettre l’émotion ou du style musical.
Il n’est d'ailleurs jamais trop tard pour faire bénéficier son cerveau desbienfaits de la musique. Une recherche récente révèle en effet qu’après 2 semaines de pratique intensive, des volontaires ont vu la matière grise se réorganiser. En peu de temps, ils acquéraient aussi une meilleure coordination des mouvements. Les personnes gauches savent ce qui leur reste à faire…

Le bon cholestérol pour éviter l’hémorragie cérébrale


Le seul médicament recommandé en cas d’AVC s’accompagne de risques d’hémorragie cérébrale. Mais si on ajoute au traitement des HDL, ce qu'il est convenu d'appeler le « bon cholestérol », on pourrait diminuer ces risques de 90 %.
Des travaux de recherche menés dans le service de neurologie et Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale de l’hôpital Bichat et l’unitéInserm associée 698 ont mis en évidence les bienfaits du bon cholestéroldans la réduction des complications hémorragiques du seul traitement disponible des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les résultats de cette expérimentation, conduite sur le rat, viennent d’être publiés dans Stroke.
À ce jour, le traitement de référence reconnu par l’ANSM en cas d’AVC par occlusion d’une artère cérébrale consiste en l’injection intraveineuse (au pli du coude) d’un médicament appelé Actilyse (altéplase) qui a pour objectif de dissoudre le caillot. Celui-ci permet de guérir le patient dans 40 % des cas, seulement si l’injection est débutée moins de 4 heures 30 après les premierssymptômes d’AVC. Mais la complication redoutée de l’injection intraveineuse de ce médicament est la survenue d’une hémorragie cérébrale avec aggravation neurologique pouvant aller jusqu’au décès dans 6 % des cas, ou sans aggravation neurologique visible dans 20 % des cas.
Le bon cholestérol, combattant de l’AVC
Ce traitement est constitué de lipoprotéines de haute densité (HDL ou bon cholestérol), isolées à partir de plasma humain. Les HDL sont des particules chargées d’évacuer le mauvais cholestérol depuis l’intérieur des artères jusque vers le foie où il est éliminé. Elles ont d’autres actions favorables : elles sont anti-inflammatoires, anti-oxydantes, anti-protéases, évitent l’infiltration des globules blancs dans la zone d’infarctus…
Les AVC sont de deux types : dans 80 % des cas ils sont ischémiques (suite à l'obstruction d'un vaisseau), le reste du temps ils sont hémorragiques (un vaisseau percé par lequel le sang s'écoule). À l'image, on peut voir un AVC ischémique dans une grande partie de l'hémisphère droit (la partie sombre à gauche de l'image).
Les AVC sont de deux types : dans 80 % des cas ils sont ischémiques (suite à l'obstruction d'un vaisseau), le reste du temps ils sont hémorragiques (un vaisseau percé par lequel le sang s'écoule). À l'image, on peut voir un AVC ischémique dans une grande partie de l'hémisphère droit (la partie sombre à gauche de l'image). © Lucien Monfils, Wikipédia, cc by sa 3.0
En émettant l’hypothèse que, par leur effet protecteur sur la barrière hématoencéphalique (entre le sang et le cerveau), les HDL pourraient protéger contre les complications hémorragiques de l’altéplase, l’équipe a administré chez des rats l’altéplase trois heures après avoir bouché une artère du cerveau par un filament ou par un caillot.
Altéplase + HDL : la solution pour éviter l’hémorragie cérébrale ?
Une hémorragie a été obtenue chez 62 % des rats après retrait du filament et chez 46 % des rats dont l’artère a été bouchée par un caillot. Dans les deux cas, lorsque l’altéplase a été injectée conjointement avec des HDL, on observait 90 % de moins de complication hémorragique. Les deux modèles (occlusion par un filament ou par un caillot) ont été utilisés pour vérifier l’effet du traitement. Le fait de trouver le même type de résultat renforce la véracité de l’effet des HDL.
« Cette découverte, si elle est confirmée chez l’Homme par un essai cliniqueque nous comptons mener, pourrait révolutionner la prise en charge de l’attaque cérébrale et offrir de nouvelles perspectives pour améliorer laguérison des patients victimes d’AVC. On pourrait même imaginer dans l’avenir la production par génie génétique de particules qui ressembleraient aux HDL » indique le Professeur Amarenco, chef du service de neurologie et Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale de l’hôpital Bichat et co-directeur de l’équipe « Recherche clinique en athérothrombose ».

Le pessimisme, l'arme pour vivre plus longtemps


En contradiction avec les études précédentes, une recherche allemande révèle que les personnes âgées les plus pessimistes quant à leur avenir sont pourtant celles qui vivent le plus longtemps. Donc pour vivre vieux, vivons inquiet !
La science n’est jamais à une contradiction près. Jusque-là, les recherches qui s’attelaient à révéler en quoi notre comportement ou notre état d’esprit influence notre espérance de vie semblaient unanimes : l’optimisme, la joie de vivre, l’activité ou encore la colère participent à nous faire vivre plusvieux.
C’était avant que Frieder Lang et ses collègues de l’Institut allemand pour les recherches économiques ne publient leurs résultats dans la revuePsychology and Aging. Car s’ils ne remettent pas tout en cause, leur étude menée sur un échantillon d’environ 40.000 personnes sur une période de 10 ans montre que le pessimisme préserve. Les personnes âgées les plus inquiètes quant à leur avenir sont en fait celles qui vivent plus longtemps.
L’optimisme décroît avec l’âge
Les sujets de l’étude ont été recrutés entre 1993 et 2003 alors qu’ils ont accepté de faire partie du panel socio-économique allemand, ensemble de gens amenés à être régulièrement interrogés pour des études statistiques. Classés en trois groupes d’âge (18-39 ans, 40-64 ans et 65 ans et plus), les participants devaient estimer à quoi ressemblerait leur vie dans 5 ans avec une échelle de satisfaction allant de 0 à 10.
Les seniors les plus optimistes ont 9,5 % de risques en plus de connaître des problèmes de santé handicapants que les plus pessimistes.
Les seniors les plus optimistes ont 9,5 % de risques en plus de connaître des problèmes de santé handicapants que les plus pessimistes. © Creativestock,StockFreeImages.com
Plusieurs résultats sont à noter. D’abord, l’optimisme décroît avec le temps. Les plus jeunes se montrent plein d’espoir mais surestiment malheureusement la réalité. Au milieu de la vie, les prédictions sont les plus réalistes. En revanche, au-delà de 65 ans, on se montre un peu plus anxieuxquant au futur.
Dans ce dernier lot, 43 % des sondés se sont montrés trop pessimistes quand, à l’inverse, 32 % se sont vus plus beaux qu’ils ne l’étaient. Le quart restant avait su prévoir leur avenir avec justesse.
Le pessimisme, arme antivieillissement ?
De façon surprenante, le suivi entre 1999 et 2010 met en évidence que les personnes âgées les moins optimistes vivaient plus longtemps et surtout, en meilleure santé. Selon les statistiques, le groupe le plus confiant a 10 % de risques de décès en plus et 9,5 % de probabilité supplémentaire de voir son état physique se dégrader.
Pas vraiment spécialisés dans la question, les auteurs émettent l’hypothèse que le manque de sérénité pousse les seniors anxieux à consulter plus facilement pour des problèmes de santé et qu’une meilleure prise en charge leur assure une vie plus longue.
Des résultats intrigants, y compris pour les chercheurs allemands qui ont avoué ne pas s’attendre à trouver cela. Mais les chiffres sont les chiffres. Au vu des dernières études qui aboutissaient à des résultats contradictoires, la seule chose que l’on semble pouvoir affirmer est que les perspectives d’avenir ont un effet sur l’espérance de vie. Mais dans quel sens ? L’enquête est relancée…

L’huile d’olive, le nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer ?


L’oléocanthal, un composé retrouvé dans l’huile d’olive, pourrait protéger de la maladie d’Alzheimer en chassant des neurones lesprotéines bêta-amyloïdes, qu’on suppose impliquées dans ladémence. Faut-il se mettre dès maintenant au régime méditerranéen?
On connaissait les vertus du resvératrol, entrant dans la composition du vin rouge. Maintenant, il faudra sûrement faire avec l’oléocanthal, retrouvé dans l’huile d’olive. Une étude menée par des chercheurs américains de l’université de Louisiane à Monroe vient de révéler les effets protecteurs de la molécule sur les neurones : elle faciliterait l’expulsion des protéines bêta-amyloïdes, qu’on accuse d’être responsables de la maladie d’Alzheimer.
Le constat n’est en fait pas tout à fait nouveau. À l’origine, les scientifiques ont remarqué que la prévalence de cette démence était inférieure dans les pays du pourtour méditerranéen, amateurs d’huile d’olive. Un lien entre l’aliment et la maladie a très vite été établi. Les premières suggestions considéraient que les hautes teneurs en acides gras mono-insaturéspouvaient en être la cause.
Mais des travaux plus récents ont commencé à montrer que la clé résidait peut-être dans l’oléocanthal. Cependant, ces intuitions n’avaient pas été vérifiées. Ce qui vient désormais d’être fait dans la revue ACS Chemical Neuroscience.
Cette image prise au microscope montre en marron les agrégats de bêta-amyloïdes par immunomarquage dans le cortex cérébral. Cette protéine vient s'accumuler entre les neurones et pourrait être la cause de la maladie d'Alzheimer, même si on n'a pas encore pu le prouver.
Cette image prise au microscope montre en marron les agrégats de bêta-amyloïdes par immunomarquage dans le cortex cérébral. Cette protéine vient s'accumuler entre les neurones et pourrait être la cause de la maladie d'Alzheimer, même si on n'a pas encore pu le prouver. © Nephron, Wikipédia, cc by sa 3.0
L’oléocanthal, éliminateur de bêta-amyloïdes
L’expérience a été menée sur une souche de souris faisant office de modèles de la maladie d’Alzheimer. Les observations ont été menées à deux niveaux : in vitro avec des neurones issus de ces rongeurs, et in vivo en observant directement dans le cerveau.
Dans les deux cas, un traitement à base d’oléocanthal extrait d’huile d’olive extra vierge a permis la surexpression de deux protéines, la glycoprotéine P et le LRP-1 (LDL lipoprotein receptor related protein-1). Toutes deux sont des transporteurs des bêta-amyloïdes du neurone vers la circulation sanguine, au-delà de la barrière hémato-encéphalique.
Effectivement, à l’aide de bêta-amyloïdes marqués à l’iode radioactif, les chercheurs ont observé que la protéine caractéristique de la neurodégénérescence était davantage éliminée des cellules nerveusesaprès administration de l’oléocanthal.
L’huile d’olive, la solution contre la maladie d’Alzheimer ?
Les auteurs soulignent donc l’intérêt d’un régime méditerranéen enprévention de la maladie d’Alzheimer, puisqu’une alimentation à base d’huile d’olive diminuerait les risques de développer la démence.
Cependant, ceci n’est pour l’heure qu’une supposition. Les scientifiques n’ont pas mesuré l’effet de cette élimination sur le comportement des souris. Développent-elles les symptômes de la maladie plus tardivement que celles qui n’ont pas reçu d’oléocanthal ? Ont-elles meilleure mémoire ? Apprennent-elles plus rapidement ?
De nouvelles études s’avèrent donc nécessaires afin de conclure si la diminution de la concentration neuronale en bêta-amyloïde suffit pour ralentir voire éradiquer la principale cause de démence dans le monde.

Les laits de soja ou de riz déconseillés pour les bébés


L’Anses précise dans un rapport que seuls le lait maternel ou le lait maternisé sont préconisés pour les bébés. En revanche, les laits d’origine non bovine ou végétale, provenant du soja, des amandesou du riz, sont déconseillés car ils risquent d’entraîner carences et malnutrition chez les nourrissons.
Les boissons autres que le lait maternel ne permettent pas de couvrir les besoins nutritionnels spécifiques des nourrissons. Ce constat émane d’uneétude réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) qui considère ainsi que les laits végétaux ou d’origine non bovine ne doivent pas être utilisés pour l’alimentation des nourrissons.
Pour cette agence, « le lait maternel est l’aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson. Hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (lait premier âge et deuxième âge) permettent de couvrir les besoins du nourrisson ».
Seuls le lait maternel et le lait maternisé sont bons pour les enfants. Les autres, tels les laits de soja ou de riz, ne contiennent pas les éléments nécessaires à la bonne santé du bébé.
Seuls le lait maternel et le lait maternisé sont bons pour les enfants. Les autres, tels les laits de soja ou de riz, ne contiennent pas les éléments nécessaires à la bonne santé du bébé. © Wayan Vota, Flickr, cc by nc sa 2.0
Le lait de soja, facteur de malnutrition
L’offre en boissons présentées comme des laits (boissons végétales de type soja, amandes, riz, etc.) connaît un fort développement ces dernières années. Les laits de chèvre et de brebis ont également le vent en poupe. Or selon l’Anses, « plusieurs cas graves (de malnutrition) chez de très jeunes enfants ayant été alimentés avec de tels produits ont été signalés ».
Toujours selon cette agence, ces « laits ne permettent pas de couvrir intégralement les besoins des nourrissons ». La consommation exclusive de ces produits pourrait donc entraîner, en quelques semaines un état de malnutrition ou des désordres métaboliques sévères pouvant conduire à des complications infectieuses et aller jusqu’au décès du bébé. Compte tenu de la sensibilité des nourrissons à toutes carences, l’agence française « considère donc que ces produits ne doivent pas être utilisés chez l’enfant de moins d'un an ».
Cette expertise confirme enfin un précédent avis de l’Anses, émis en 2005. Elle prônait déjà la vigilance en expliquant alors que « les laits de soja avaient une composition nutritionnelle très différente de celles du lait maternel ou des laits maternisés ».

Le sexe du bébé lu dans les seins des futures mères


Il est encore trop tôt pour que l’échographie détermine le sexe du bébé à naître ? L’amniocentèse est trop risquée ? Pas de problème. Il suffit de mesurer l’augmentation de la taille des seins de la femme enceinte pour savoir s’il s’agit d’une petite fille ou d’un petit garçon. C’est du moins la thèse originale que présente la journaliste Jena Pincott dans son nouveau livre.
Il existe des dizaines de recettes de grand-mère pour tenter de deviner lesexe du bébé qu’une femme enceinte porte en son ventre. Certains avancent par exemple que les pulsions alimentaires des futures mères sont un facteur déterminant : les petits garçons donnent envie de manger salé tandis que les petites filles pousseraient à la consommation de sucre. D’autres prétendent qu’avant la naissance d’un fils, les seins de la femme enceinte tombent moins sur le ventre que pour une fille.
Fadaises, selon la journaliste Jena Pincott ! Pour déterminer le sexe de l’enfant en regardant sur la poitrine, il faut regarder la taille et non la tenue. Cette thèse originale est présentée dans son dernier ouvrage intitulé Do Chocolate Lovers Have Sweeter Babies ? (que l’on peut traduire par « Les grands mangeurs de chocolat ont-ils des bébés plus sucrés ? »), et explicitée dans la presse à travers le Daily Mail ou Live Science, par exemple.
Les petites filles font grossir les seins
L'auteure apporte même des chiffres précis. Lorsqu’une femme attend une fille, sa poitrine gagne 8 cm en moyenne. Pour un garçon, les seins ne grossissent que de 6,3 cm. Une différence suffisamment importante pour deviner à l’avance le sexe du bébé à venir.
Est-ce le pied d'un petit garçon ou d'une petite fille ? Pour le savoir, il suffit de mesurer l'importance du grossissement des seins dû à la grossesse.
Est-ce le pied d'un petit garçon ou d'une petite fille ? Pour le savoir, il suffit de mesurer l'importance du grossissement des seins dû à la grossesse. © Gigibiru_kukuning the cats, Flickr, cc by nc sa 2.0
Comment justifier cela ? Pour Jena Pincott, l’explication réside en un mot :testostérone. En effet, au moment de la différenciation sexuelle, les fœtusmasculins produisent cette hormone leur permettant de développer les attributs mâles. Or, en se retrouvant dans la circulation sanguine de la femme, la testostérone ralentirait la poussée des seins, entraînant alors l’écart constaté.
Autant le dire tout de suite, nous ne savons pas sur quelles études repose cette hypothèse, et donc quelle est sa valeur scientifique et son degré de précision. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’aujourd’hui, il existe des tests très efficaces pour déterminer le genre de bébé.
Sexe de bébé : mille et une façons de le déterminer
L’amniocentèse consiste à prélever un peu de liquide amniotique afin de récupérer des cellules fœtales, ce qui permet d’établir le génotype du petit être qui grossit dans l’utérus. S’il dispose de deux chromosomes X, c’est une fille. S’il est XY, alors à coup sûr, c’est un garçon. Cette technique, bien que très fiable, n’en est pas moins invasive et surtout risquée. Elle aboutit parfois à des fausses couches, ce qui explique pourquoi son utilisation est très limitée.
En revanche, l’échographie s’avère bien plus courante. Même s’il faut attendre plusieurs semaines de grossesse avant de pouvoir déterminer le sexe du bébé, les ultrasons envoyés ne présentent pas de danger particulier pour la mère ou le fœtus. Pour un résultat quasiment garanti au bout de quatre mois de grossesse.
Seins des femmes enceintes, sucré-salé ou échographie : à chacun ses méthodes pour connaître le sexe de son futur enfant. Et libre aux autres d’attendre la naissance pour avoir la surprise.

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