jeudi 26 janvier 2012

La carence en fer


La carence en fer

Le fer est l’un des sels minéraux essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Il a un rôle fondamental dans la constitution de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges du sang, dans la constitution de la myoglobine contenue dans les muscles et dans celle de nombreux enzymes indispensables au fonctionnement de l’organisme.

Le fer est présent en très petite quantité dans l’organisme. Une partie de ce fer est éliminée chaque jour. Pour maintenir une quantité suffisante de fer, il faut remplacer les pertes par des apports alimentaires. Si les apports sont insuffisants par rapport aux pertes, il s’installe un déséquilibre avec une carence en fer qui a des conséquences sur la santé.

Les risques de la carence en fer
La carence en fer se traduit par une anémie, accompagnée d’une réduction de la capacité physique et intellectuelle, d’une diminution de la résistance aux infections, et pendant la grossesse d’un risque augmenté de petit poids de naissance, de morbidité et de mortalité chez le nouveau-né. Dans beaucoup de pays en développement, l’anémie par carence en fer est un grave problème de santé publique qui touche dans certains cas la moitié des femmes et des enfants.
Il y a plusieurs degrés de déficience en fer. La carence en fer la plus visible est l’anémie, qui peut donner des signes cliniques (pâleur, essoufflement, fatigue etc.). Cependant, le diagnostic de carence en fer se fait surtout par des analyses de sang. En plus de la mesure de l’hémoglobine, on peut mesurer les réserves en fer de l’organisme par le biais d’autres indicateurs et détecter des déficiences modérées en fer.
C’est important car en dehors de l’anémie, et donc sans signes apparents, la déficience en fer peut aussi avoir des conséquences négatives sur la santé, notamment une réduction de la capacité physique à l’effort, une diminution des performances intellectuelles, une moindre résistance aux infections, et causer des perturbations au cours de la grossesse.

Un équilibre à tenir
L’équilibre du statut en fer est très dépendant du niveau des besoins en fer de l’organisme, qui varient au cours de la vie (voir Apports conseillés en fer). Ces besoins sont plus élevés chez :
  • Les enfants et les adolescents du fait de la croissance rapide ;
  • Les femmes, de la puberté à la ménopause, du fait des pertes supplémentaires en fer dues aux menstruations ;
  • Les femmes enceintes à cause des besoins du foetus et des transformations de l’organisme de la femme.
En fait, la couverture des besoins en fer est moins facile à réaliser qu’on peut le croire. En France, des études récentes ont confirmé ce problème : pour une partie importante de la population, les apports en fer sont insuffisants car la concentration en fer de la ration alimentaire est trop faible. Même dans un pays d’abondance comme la France, il y existe donc des problèmes d’anémie liés à des carences alimentaires.

Le fer des aliments

Les aliments contiennent des quantités variables de fer. Il existe sous deux formes différentes : le fer héminique et le fer non héminique, différemment absorbées par l’organisme.
Le fer non héminique est contenu dans les aliments d’origine végétale, les oeufs et les produits laitiers. Il est peu biodisponible, c’est à dire qu’à peine 5 % est absorbé. De plus, l’absorption du fer non héminique varie selon l’aliment dans lequel il se trouve. Ainsi le thé, le café, le vin, le jaune d’oeuf ou le son diminuent son absorption, en revanche la viande, les poissons et les fruits et légumes riches en vitamine C la favorisent.
Le fer héminique, constituant du sang et des muscles des animaux, est contenu dans la viande, les poissons et les produits d’origine animale. Environ 25 % est absorbé.

Ne vous jetez pas sur les épinards !

Les aliments les plus riches en fer sont les abats, les viandes et les légumes secs (voirl’ABC de la nutrition et de l’alimentation). Attention, les légumes verts, notamment les épinards sont plutôt pauvres en fer, contrairement à ce que Popeye croit…
Mais au-delà de la quantité de fer apportée par un aliment, la notion de "richesse en fer" doit prendre en compte la quantité de fer effectivement absorbée par l’organisme.

En pratique

Prévenez l’apparition de la carence en fer en consommant suffisamment d’aliments riches en fer bien assimilé, surtout pour les enfants, les adolescents et pendant la grossesse et l’allaitement.
Attention : en cas d’anémie, consultez votre médecin pour un bilan et un suivi médical.

Dr Béatrice Sénemaud
Mis à jour le 14 septembre 2011

7 bonnes raisons de (se) faire du bien



7 bonnes raisons de (se) faire du bien

Faire preuve de gentillesse, c’est bon pour la santé psychique et physique. Des études et des observations scientifiques le prouvent.

Être gentil rend heureux

À l’université de Vancouver, au Canada, des chercheurs ont distribué des sommes d’argent (entre cinq et vingt dollars) à quarante-six étudiants, demandant aux uns de les dépenser pour eux-mêmes, aux autres d’en faire cadeau. À l’issue de l’enquête Spending money on others promotes happiness, les premiers ont dit avoir ressenti un léger plaisir très bref. Les seconds, qui avaient fait preuve de générosité, se montraient plus heureux à long terme. Et donner de son plein gré, c’est encore mieux ! La preuve : une étude menée à l’université de l’Oregon, aux États-Unis, consistait à donner cent dollars à des volontaires. Une partie de cet argent était directement prélevée et transférée à une banque alimentaire. Les participants devaient ensuite décider s’ils donnaient, de leur plein gré cette fois, l’autre partie à cet organisme. Imagerie cérébrale à l’appui, dans les deux cas, les participants ont eu du plaisir à aider la banque alimentaire : le système de récompense du cerveau était activé. Mais le sentiment de bien-être était plus important chez ceux qui avaient décidé de donner volontairement le reste de la somme.

Cela renforce le système immunitaire

Notes
1. « For good health, it is better to give, science suggests » de C. Goldberg, in The Boston Globe, 28 novembre 2003.
2. M.J. Ryan, auteure de The Giving Heart (Conari Press, 2000, en anglais).
3. Consulter les travaux de l’Intitute of HeartMarh, sur www.heartmarth.org(en anglais).
À l’université du Michigan, aux États-Unis, des chercheurs ont observé plus de quatre cents couples de personnes âgées pendant cinq ans(1). À l’issue de l’expérience, les partenaires ayant fait preuve de bienveillance et d’attention l’un envers l’autre tombaient deux fois moins malades. La psychologue M.J. Ryan (2) précise que les gentils vivraient en moyenne neuf ans de plus que les autres. Son explication : faire preuve de bonté renforce le système immunitaire. La dilatation des vaisseaux sanguins est stimulée – ce qui est bon pour notre système cardio-vasculaire (3) –, et le taux de lymphocytes augmente, nous permettant de mieux résister aux maladies.

Cela améliore les performances… des autres

« De petits dons, sous forme de pièces de monnaie ou de sucreries, permettent d’améliorer la mémoire, la capacité d’apprentissage, la créativité et la résolution de problèmes de ceux qui en bénéficient », assure Stefan Einhorn. Le cancérologue suédois rapporte, dans son ouvrage L’Art d’être bon, une observation étonnante : des médecins à qui l’on avait offert de petits présents ont établi un diagnostic plus exact et plus rapide que ceux qui n’avaient rien reçu. Ils ont également eu tendance à tirer moins de conclusions hâtives.

Cela soulage la douleur

Selon les observations d’IRM, les actes de générosité et de gratitude activent la partie du cerveau qui libère les endorphines. Et ces neurotransmetteurs sont doublement efficaces : d’abord, ce sont des antidouleurs naturels. Robert Emmons, docteur en psychologie et auteur de Merci ! Quand la gratitude change nos vies (Belfond, 2008), est formel : « Dans un compte rendu récent d’une bonne vingtaine d’études, un psychologue a constaté que ces émotions positives, en stimulant la production d’opioïdes endogènes [d’endorphines, ndlr], entraînent une moindre sensibilité et une plus grande tolérance à la douleur. Elles pourraient avoir des effets analgé­siques, stimulant la production du cerveau en substances de type morphinique. »
De plus, les endorphines agissent contre le stress. Le chercheur américain Allan Luks a demandé à plus de trois mille volontaires de répondre à dix-sept questions sur ce qu’ils ressentaient lorsqu’ils se montraient gentils. 90 % des participants ont parlé d’apaisement physique explique-t-il dans The Healing Power of Doing Good (iUniverse, 2001, en anglais). Baisse du niveau de stress, moins de sentiments d’hostilité et d’isolement : selon Luks, la gentillesse est un parfait antidépresseur !

C’est jouissif

L’âge nous bonifie
Vous pensez ne pas être fait pour la gentillesse ? Pas d’inquiétude, avec l’âge, vous changerez. En 2003, des chercheurs ont demandé à quelque cent trente mille personnes âgées de 21 à 60 ans de remplir un questionnaire de personnalité. Conclusion : notre personnalité se modifie avec le temps et se bonifie après l’âge de 30 ans. On devient plus responsable, moins névrosé et… plus chaleureux.
« Development of personality in early and middle adulthood » de S. Srivasta et al., in Journal of Personality and Social Psychology, 2003.
Aux États-Unis, le psychologue Robert Ornstein et le médecin David Sobel, auteurs du best-seller Les Vertus du plaisir (Robert Laffont, 1992), dé­crivent ce qu’ils appellent le helper’s high. Cette euphorie ressentie par les gens généreux quand ils aident leurs prochains se traduit par une sensation de chaleur, des frissons, l’impression d’être à la fois plein d’énergie et très calme. Les chercheurs comparent ce plaisir à celui ressenti après un jogging, le runner’s high. Dans les deux cas, ils constatent une forte sécrétion de sérotonine, ce neurotransmetteur appelé « hormone du bonheur ».

C’est motivant

Dans Cent Cinquante Petites Expériences de psychologie, le psychologue Serge Ciccotti rapporte les conclusions d’une étude sur la motivation et le bénévolat. Des participants recevaient un dollar à chaque fois qu’ils réussissaient à trouver, dans le temps qui leur était imparti, la solution d’un casse-tête présenté par un chercheur. Un autre groupe ne recevait pas cet argent. Une fois l’expérience prétendument terminée, on proposait aux sujets de participer librement à la résolution d’autres casse-tête. On s’est alors aperçu que ceux qui n’avaient pas été payés passèrent deux fois plus de temps que les autres sur cette nouvelle série. Conclusion : plus on est bénévole, plus on est motivé.

C’est contagieux

« Nous traitons bien ceux qui nous entourent si nous sommes bien traité nous-même », assure Stefan Einhorn dans L’Art d’être bon. Pour preuve, il rapporte cette expérience menée par des psychologues : après avoir fait passer des tests de connaissance à des volontaires, ils leur ont dit, sans tenir compte des résultats réels, s’ils avaient réussi ou échoué. Ils étudièrent ensuite leur comportement en deux temps. D’abord, le chercheur quittait la pièce, en laissant en évidence une boîte réservée aux donations. Ceux auxquels on avait dit qu’ils avaient passé le test avec succès se montrèrent plus généreux. Le chercheur revenait ensuite avec une pile de livres qu’il laissait « malencontreusement » tomber. Et les mêmes montrèrent plus d’empressement à l’aider à ramasser les ouvrages.


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