lundi 6 août 2012

Le repas de la femme enceinte influe sur le stress de bébé


Durant la grossesse, un régime alimentaire plus riche en unevitamine, appelée choline, réduit le niveau de stress chez le bébé. Cette molécule induit des changements épigénétiques dans les cellules du fœtus qui, à terme, limitent l’expression du cortisol, l’hormone responsable de l’anxiété et de certains troubles métaboliques.
On conseille aux femmes enceintes de ne pas fumer et de ne pas boire d’alcool durant la grossesse pour la santé du bébé. Désormais, on leur recommandera de prendre soin de leur alimentation pour éviter d’accoucher d’un enfant stressé.
C’est du moins, en substance, ce que sous-entend une nouvelle étude parue dans le Faseb Journal. Dirigée par des scientifiques de la Cornell University, elle montre que les quantités de choline (une vitamine) avalées quotidiennement par la mère ont des répercussions sur la régulation du cortisol, plus communément surnommé l’hormone du stress, chez le fœtus.
Plus de choline pour moins de cortisol
La choline est un nutriment dit essentiel, c’est-à-dire que l’organisme ne le synthétise pas (ou en trop faible quantité) et qu’il doit être absolument apporté par l’alimentation pour un fonctionnement optimal. D’un point de vue physiologique, il apporte des groupements méthyles (CH3) à d’autres molécules, ce qui modifie leur activité.
Le cortisol, quant à lui, est une hormone produite par les glandes surrénalesen réponse à une situation stressante. En augmentant la glycémie, il prépare l’organisme à fuir face à un danger. Mais lorsque ces taux restent trop élevés durant une longue période, il est néfaste pour la santé, aussi bien mentale que physique, favorisant l’apparition de troubles cardiovasculaires et du métabolisme.
Le stress est une manifestation comportementale normale. Face à un danger, le corps est prêt à résister, en accroissant sa vigilance et se préparant au combat ou à la fuite. Et il n'y a pas d'âge pour commencer...
Le stress est une manifestation comportementale normale. Face à un danger, le corps est prêt à résister, en accroissant sa vigilance et se préparant au combat ou à la fuite. Et il n'y a pas d'âge pour commencer... © Marco_n65, Flickr, cc by nc sa 2.0
Le stress, un paramètre complexe
Dans cette étude, des femmes enceintes ont été suivies durant 12 semaines par les scientifiques. Leur alimentation était contrôlée de manière à ce qu’une partie d’entre elles ingère quotidiennement 480 mg de choline (ce que préconisent les recommandations), quand une autre partie recevait la dose de 930 mg.
Le sang maternel, celui du cordon ombilical et des extraits de placenta ont été collectés afin de mesurer les taux de cortisol ainsi que l’expression desgènes qui régulent cette hormone (dépendante de groupements méthyles qui viennent se lier aux bases de l’ADN : c’est l’épigénétique).
D'après les résultats, les enfants des femmes qui consomment le plus de choline ont des taux de cortisol plus faibles, donc sont à priori les moins stressés. Les gènes s'expriment moins du fait des nombreuses méthylationsinduites dans le génome des nourrissons.
Cependant, il faut désormais relativiser l’impact qu’aura eu cette alimentation riche en vitamine sur l’anxiété, durant toute la vie de l’enfant. Car le stress est un processus complexe qui ne dépend pas uniquement du taux de cortisol à la naissance. L’éducation, les expériences vécues, le caractère sont également des paramètres déterminants. Disons simplement que ce genre de découverte permet de mettre tous les atouts de son côté…

Le secret de la longévité des femmes réside dans l’ADN mitochondrial


Si les femmes vivent plus longtemps que les hommes, ce serait grâce à leur génome, ou plus précisément à l’ADN mitochondrial. Une expérience menée sur des drosophiles quasiment identiques génétiquement met en avant l’importance de nombreuses mutations sur l’espérance de vie et le vieillissement des mâles, alors qu'elles sont sans effet sur les femelles.
Les femmes vivent 6 ans de plus que les hommes. On justifie cette différence par des comportements plus risqués des hommes durant leur vie, la testostérone (hormone mâle) étant en plus accusée d’avoir des effets négatifs sur la santé alors que les œstrogènes seraient protecteurs.
Des scientifiques de la Monash University (Melbourne, Australie) pensent cependant que cet écart s’explique aussi par la génétique, à cause de mutations retrouvées dans l’ADN mitochondrial. Du moins, c’est le cas chez les mouches drosophiles comme ils le montrent dans Current Biology. Ils suggèrent aussi que ce mécanisme pourrait se transposer à l’espècehumaine.
L’ADN mitochondrial, source de vieillesse chez le mâle
Dans leur expérience, les chercheurs australiens ont conçu des mouches quasiment identiques, presque des clones. Elles portaient toutes le même patrimoine génétique nucléaire (avec un chromosome sexuel en moins pour les mâles). La seule différence résidait dans l'ADN de leurs mitochondries, issu de treize populations de drosophiles différentes.
La drosophile est un modèle de choix en biologie. Ces insectes de laboratoire, vivant dans un milieu contrôlé, ne sécrètent pas de testostérone et ne conduisent pas à toute vitesse sans leur ceinture de sécurité. Ils constituent un bon point de départ pour étudier les aspects génétiques du vieillissement et de l'espérance de vie.
La drosophile est un modèle de choix en biologie. Ces insectes de laboratoire, vivant dans un milieu contrôlé, ne sécrètent pas de testostérone et ne conduisent pas à toute vitesse sans leur ceinture de sécurité. Ils constituent un bon point de départ pour étudier les aspects génétiques du vieillissement et de l'espérance de vie. © Marcos Freitas, Flickr, cc by nc 2.0
La durée de vie de chacune de ces souches a été relevée. De manière surprenante, les biologistes ont constaté une très grande variabilité dans l’espérance de vie et la vitesse de vieillissement des mâles en fonction de leur patrimoine génétique mitochondrial. En revanche, les femelles ne semblaient que très peu affectées. C’est la preuve que des mutations dans l’ADN des mitochondries conditionnent la longévité des mâles.
Cette découverte est très intéressante. La sélection naturelle fonctionne sur le principe qu’un gène délétère ou nocif s’élimine de lui-même de la population au fil des générations. Ici, les auteurs mettent en évidence la possibilité qu'un gène qui serait néfaste aux mâles mais pas aux femelles puisse subsister au sein de la population. Une façon de contourner les règles de l’évolution...
Une réponse sur la longévité des femelles, de nouvelles questions
Certaines questions demeurent tout de même. Première interrogation : pourquoi ces mutations dans l’ADN mitochondrial affectent-elles la survie et le vieillissement des mâles tout en épargnant les femelles ? Celles-ci disposent-elles d’une protection dont les mâles ne bénéficient pas ? Pour le moment, nous ne disposons d’aucun élément de réponse.
Ensuite, ce principe peut-il s’appliquer à l’espèce humaine ? Là encore, aucune expérience ne l’a démontré et il est impossible de conclure. Cependant, les auteurs supposent que c’est le cas, l’ADN mitochondrial se transmettant selon le même principe pour toutes les espèces animales. Pourquoi l’Homme ferait-il exception ?
Dernier point : ce processus est-il inéluctable ? Cette recherche s’est intéressée à des individus identiques pour montrer l’impact du génome mitochondrial sur l’espérance de vie. Mais à l’échelle de la population, la variabilité génétique est source de richesse. Il faudrait maintenant déterminer si l’ADN nucléaire ne peut pas interférer positivement avec ces mutations et protéger les mâles.

Le sourire, l’une des meilleures armes contre le stress


Et si pour lutter contre le stress, il suffisait d’un simple sourire, même forcé ? C’est la proposition de scientifiques américaines qui viennent de le démontrer. Une solution simple pour combattre des maladies cardiovasculaires. Souriez, vous serez en bonne santé !
En situation de stress, une étude américaine prouve que l'on peut se sentir mieux si on sourit, même d'un sourire forcé.
Des chercheuses de l'University of Kansas ont soumis des étudiants à des tâches génératrices de stress et ont remarqué que ceux qui souriaient étaient moins angoissés que les autres. Cette étude, dirigée par deux psychologues, Tara Kraft et Sarah Pressman, sera publiée dans la prochaine édition de la revue Psychological Science.

Garder le sourire pour protéger son cœur
« De vieux adages, comme "grin and bear it" [gardez le sourire en toutes circonstances], suggèrent que le sourire est un important indicateur non verbal de bonheur et mettent aussi en avant le sourire comme panacée face aux événements stressants de la vie, a confié Tara Kraft. Nous voulions examiner ces adages pour voir s'ils avaient une teneur scientifique ; et voir si le sourire pouvait avoir de vrais bienfaits sur la santé»
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheuses ont testé les réactions de 169 étudiants en situation de stress, lorsqu'ils leur faisaient plonger les mains dans une bassine d'eau glacée, en les forçant à sourire ou non.
Au final, les sujets souriants ont enregistré un degré de stress moindre par rapport à ceux qui gardaient une expression de visage neutre.
« La prochaine fois que vous serez coincé dans un bouchon ou dans une situation de stress quelconque, vous pourriez essayer de sourire pendant un moment, a ajouté Sarah Pressman. Cela vous aidera non seulement [...] psychologiquement, mais cela pourrait aussi améliorer votre santécardiaque. »

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