mardi 6 mars 2012

Comment vaincre la timidité sexuelle ?


Comment vaincre la timidité sexuelle ?

Crainte du jugement de l'autre, difficulté à s'abandonner à son désir, peur de “ mal faire “… les raisons qui font obstacle à une sexualité épanouie sont aussi fréquentes que variées. 
Photo : Bourjois





Si la timidité sexuelle n'est pas un phénomène nouveau, elle est aujourd'hui favorisée, chez les hommes comme chez les femmes, par le culte de la performance qui sévit dans tous les domaines de la vie, jusqu'aux plus intimes. Comment devenir un amant inoubliable, comment atteindre l'orgasme le plus intense ? Ces promesses et ces recettes largement diffusées, loin de renforcer la confiance en soi, font au contraire douter de ses compétences personnelles et redouter tant le regard que le jugement de son partenaire. 
Autre facteur moderne de renforcement des inhibitions, Internet. Si les plus timides peuvent aujourd'hui échanger, ils sont aussi paradoxalement encouragés à rester sur leur position d'évitement de l'autre, ce qui entretient la peur à l'origine de ce repli prudent. 
Mais la timidité sexuelle n'est pas pour autant un phénomène nouveau. Elle se manifeste chez ceux qui manquent de confiance en eux. Mal « narcissisés » par le premier regard, celui de leurs parents, ces personnes ont développé le sentiment de n'avoir que peu de valeur intrinsèque et, en conséquence, ont du mal à se poser comme individu désirant et désirable. Elles peinent à rencontrer l'autre dans l'intimité car elles doutent de pouvoir susciter le désir et brident le leur par peur d'être rejetées. 
La timidité sexuelle prend également racine dans certaines cultures familiales qui diabolisent ou méprisent le sexe. Le désir est alors vécu comme une pulsion honteuse qu'il faut masquer ou contrôler. Lors de la rencontre sexuelle, cette énergie, trop contenue et mal vécue, ne s'exprime pas et rend l'homme, ou la femme, maladroit ou passif. 
Pour atténuer la timidité sexuelle, on peut, dans un premier temps au moins, essayer de renouer une relation intime avec son propre corps, se réapproprier des sensations dont on s'est progressivement coupé. Cela peut passer par des massages, des cours de yoga, des séances de relaxation. 
Dans un second temps, il peut être utile d'entreprendre une thérapie comportementale ou une sexothérapie. Il s'agira de travailler sur les représentations erronées, limitantes et négatives que l'on se fait de soi et de la sexualité. Une fois identifiées, ces croyances sont progressivement remplacées par un nouveau mode de production mentale. Dans tous les cas, ce qu'il faut retenir, c'est que la timidité sexuelle est un symptôme et non une fatalité. A ce titre, en prendre conscience et décider de ne plus s'en accommoder est un grand pas vers le « mieux-vivre » et le « mieux-aimer ».

Que faire après l'amour ?



Couple 



Que faire après l'amour ?


Coup d’un soir ou amoureux transi, il n’est pas toujours facile de s’occuper après l’amour. Comment se débarrasser de celui qui voudrait partager notre petit déjeuner ? Que faire avec notre homme ? Est-ce que dormir après l’amour, « c’est mal » ? Autant de questions auxquelles nous avons tenté de répondre. 
Photo : Oredia
Par Elsa Rouden








Faire fuir un homme d’un soir du type collant
Ca y est. Emballé, c’est pesé. Une nuit de folie consommée avec ce jeune inconnu, vous n’en revenez pas, c’était top. Mais il est à présent 3 heures du matin, les matous se chamaillent en bas de l’immeuble et si ça continue, les oiseaux prendront bientôt la relève. Vous sentez une main effleurer votre taille et des lèvres s’approcher de vos joues. Qu’est ce qu’il fait encore là, lui ? Il est temps d’agir et vite.


Solution 1 (pour les plus franches) : « Je te commande un taxi ou tu penses en trouver un dans la rue ? »
Avantage : ça a le mérite d’être clair, concis et direct. On est certaines que l’homme comprendra le sens de cette phrase et filera à l’anglaise. A nous le lit deux places et le pyjama de grand-mère que l’on peut, enfin, arborer.
Inconvénient : si on aimait bien le garçon, le revoir semble compromis. Floué dans son égo, il ne risque pas de revenir de sitôt. Résultat, si on souhaite le voir partir uniquement pour notre confort immédiat, on évite ce genre de stratégie.


Solution 2 (le mettre dehors avec politesse) : « Je suis vraiment désolée, mais je travaille demain et je n’arrive pas à dormir avec quelqu’un »
Avantage : on ne prend pas le risque de se voir traiter de « garçon refoulé » ou d’insensible, puisqu’on a une mine affligée et l’œil humide (pour les plus actrices d’entre nous)
Inconvénient : le fieffé gentleman, dans sa grande bonté, pourra proposer de dormir sur le canapé du salon. Le comble ? On devra le remercier. Et côtoyer sa mine chiffonnée le lendemain matin, en faisant semblant de partir au travail. On agit donc ainsi avec un garçon qui n’habite pas loin de chez nous (pas d’excuse quant à la durée du trajet) et qui comprend vite le français.

Que faire avec son amoureux ?

Fumer ?
Difficile de renoncer à ce que certaines décrivent comme un plaisir immense. Pourtant, consommée à ce moment, la cigarette se révèle encore plus nocive. Ses effets sont majorés au cours de l’effort et juste après. Même si on a l’impression que cette fumée fait écran entre notre corps affreux et les yeux de notre amoureux, on évite, donc.


Bruncher ? 
Prendre un petit déjeuner-déjeuner avec notre amoureux dans un lieu cosy et branché, juste après l’amour, ça a un charme fou. Se sentir détenteurs d’un secret que seuls nous deux partageons, au milieu de familles pressées, ça incite à recommencer. On évite cependant la salade au saumon ou le plateau de fromage si l’on ne veut pas gâcher la magie du moment. Seule condition : arriver au bon moment. Les brunchs se prennent généralement entre 12h et 16h le dimanche.Renseignez vous donc avant d’y aller.


Prendre un bain ?
Romantique à souhait et particulièrement érotique, ce moment de détente après l’effort est rempli de charme. On tente les bougies parfumées, huiles de massage et galets effervescents pour encore plus de piment.


Regarder un DVD ?
Si on est fatiguée et que l’on souhaite couper court à cette atmosphère sexualisée, rien de tel qu’un bon DVD. On pourra se lover dans les bras de notre cher et tendre, en retrouvant peu à peu ce calme qui nous unissait quelques heures –ou quelques minutes selon les cas- auparavant.


Se prendre en photo ?
Les corps décomplexés, l’envie apaisée, l’imagination exacerbée, voilà un moment tout trouvé pour se prendre en photo. A faire, cependant, avec un homme de confiance (gare aux fuites).


Recommencer ?
« L’appétit vient en mangeant ». Alors si nous ne sommes pas rassasiées, n’hésitons pas à en reprendre. En général, ces messieurs ne refusent pas nos avances. Pour une fois que trop d’amour ne tue pas l’amour…

Dormir, c'est mal docteur ?

C'est un fait, les hommes s’endorment trèssouvent après l’amour. La science nous éclaire sur ce comportement qui, au mieux, nous laisse perplexes, au pire, nous vexe.


Après l’éjaculation, les hommes ont une période réfractaire, pendant laquelle toute stimulation sexuelle est inutile voire désagréable. Lors de cette phase, desendorphines -neurotransmetteurs du bien-être- sont libérées en quantité importante, ce qui donne aux mâles une intense envie de dormir. Leur endormissement quasi immédiat serait donc justifié par une raison scientifique et non un manque d’amour pour notre petite personne.


Rassurées, on se demande alors si on a le droit de dormir. Certains garçons possèdent une réserve d’énergie inexplicable qui leur permet, même épuisés par l’effort, d’en avoir toujours envie. On ne le répètera jamais assez, mais le sexe est l’un des derniers bastions où la liberté peut s’épanouir. Alors, non, on se ne se force pas, quoi qu’il arrive. Et si notre envie prend le pas sur la fatigue, on fait un compromis en trouvant une position reposante (missionnaire, cuillère).


L’éducation sexuelle doit-elle se faire à l’école ?



sexualité


Une éducation propre à chaque enfant


La sexualité peut-elle se dispenser et s’apprendre comme un cours d’histoire-géographie ? De prime abord, on serait tenté de répondre non. Ce ne sont pas des livres, des films ou des images qui vont expliquer à l’enfant comment cela marche ou, plutôt, comment cela se vit. C’est beaucoup plus subtil. 
Cette éducation peut commencer sitôt qu’il se pose des questions dont il ne connaît pas les réponses. Or cet éveil est propre à chaque enfant et n’est pas nécessairement lié à son âge, d’où la difficulté de programmer cet apprentissage. De plus, s’il n’est pas encore prêt, un enfant peut vivre ces cours d’éducation sexuelle comme une intrusion et/ou ne rien y comprendre.

Le rôle primordial des parents

Autre problème : toute la sensibilisation à la sexualité est mise en place par les parents, par ce qu’ils sont eux-mêmes dans leur couple, leurs attitudes et mots vis-à-vis du sexe et la relation homme-femme implicitement montrée. L’enfant comprend bien que quelque chose se passe quand ils sont dans leur chambre. Mais quoi ? Il remarque qu’ils sont heureux, derrière cette porte souvent fermée. Cette éducation se fait donc tout naturellement dans le milieu psychosocial de l’enfant et s’inscrit positivement dans son histoire si tout va bien dans le couple parental. 

En revanche, dans une famille où les parents se disputent, ou encore s’ils sont angoissés face à ces questions sexuelles, l’enfant risque de vivre cet éveil dans le négatif, dans l’interdit… On l’aura compris, dans un premier temps, le rôle des parents est primordial. 

Rappeler des valeurs collectives

Pour autant, une éducation à la vie et à la sexualité est dispensée dans les écoles, collèges et lycées de France. Dans les petites classes, en CM1 et CM2, ce n’est pas une discipline à part entière mais l’enseignant s’en charge tout au long de l’année. On y parle de reproduction, de procréation et du respect de l’autre. 

A un âge où les garçons soulèvent les jupes des filles, il est parfois utile de rappeler certaines valeurs collectives ! Mais si l’Education nationale a manifesté et manifeste toujours une réelle volonté d’information, elle ne peut pas tout faire, surtout en matière de sexualité. 

Etre à leur écoute dès le plus jeune âge

Voilà pourquoi les parents sont toujours informés et associés aux différents projets mis en place. A eux de répondre aux questions quotidiennes et spontanées de leurs bambins et d’être à leur écoute, dès leur plus jeune âge. A la petite fille qui, pour la première fois, voit le sexe d’un petit garçon et, horrifiée, se demande quelle est cette trompe qu’elle ne connaît pas ; au petit garçon dont le sexe bouge tout seul quand il rencontre une de ses copines de classe… Humour et légèreté sont alors de mise. Il s’agit d’apporter des réponses en riant, en dédramatisant et en expliquant que c’est tout à fait normal. 

Et à l’éternelle question « Comment fait-on les bébés ? » il suffit de répondre par des mots simples. « Quand on s’aime très fort, le papa dépose avec son zizi une petite graine dans le ventre de la maman. » Les « Tu verras plus tard, quand tu seras plus grand » dans un visage fermé sont souvent synonymes d’angoisse, de peur de l’inconnu et surtout d’interdit. 

Informer et prévenir les ados

Les ados, eux, n’abordent pas le sujet en famille ou avec les profs. Ils échangent leurs informations ensemble avec leurs propres mots et n’entendent pas toujours le discours des adultes. Ils vont en revanche s’abreuver d’images sur Internet et d’émissions de radio où l’on parle comme eux. L’éducation sexuelle transmise au lycée ou au collège permet donc de rétablir les vraies valeurs du respect de l’autre, de tolérance face à la différence ; elle les met également en garde contre les dangers du sexe. Trois séances obligatoires par an, par groupes d’âges homogènes, sont dispensées. 

Les dangers du sexe

 Face au grand chamboulement hormonal qu’est la puberté, c’est surtout la mise en garde contre les risques liés à la sexualité qui est mise en avant. Ce dispositif de formation joue son rôle de prévention et d’information contre les grossesses non désirées, l’IVG, les maladies sexuellement transmissibles, les violences ou l’exploitation sexuelles, la pornographie ou encore le droit à la différence. Les enseignants, professeurs, intervenants extérieurs, conseillers principaux d’éducation, infirmières, sont formés et s’investissent avec leurs moyens. 

Tout dépend aussi de leur motivation, de leur ouverture d’esprit et de leur disposition à savoir répondre. Mais cette éducation qui se fonde sur les valeurs humanistes de tolérance et de liberté, du respect de soi et d’autrui, doit encore et toujours trouver sa place, sans heurter les familles ou froisser les convictions de chacun. 

Un secours pour certains

Ces séances révèlent aussi parfois des problèmes d’ordre privé et des souffrances réelles (contraception d’urgence, maltraitance, abus sexuel…) qui relèvent d’une prise en charge individuelle de l’élève concerné. L’école joue alors le rôle de relais pour l’orienter vers un professionnel de santé à l’intérieur de l’établissement ou vers des structures extérieures spécialisées. 
Paris ne s’est pas construit en un jour. Il en va de même pour l’éducation sexuelle à l’école. Et, dans cette aventure, parents et enseignants sont complémentaires et responsables.







Quel impact fumer a-t-il vraiment sur la sexualité ?



Cigarette et sexe

Quel impact fumer a-t-il vraiment sur la sexualité ?

Article du 15/06/2011
Si la cigarette a longtemps été l’outil de séduction du héros viril et de la femme libérée, cette époque est bel et bien révolue. On sait aujourd’hui que le tabac agit sur toutes les fonctions de l’organisme, y compris la sexualité. Jusqu’où vont ses méfaits ? On vous dit tout…










Le tabac, anti sex-appeal !

C’est à se demander comment la cigarette a pu avoir un tel parfum de sex-appeal ! Car l’odeur de tabac froid sur les vêtements et dans les cheveux, l’haleine qui empeste, le teint grisâtre (le monoxyde de carbone prend la place de l’oxygène dans les globules rouges) et les dents jaunies n’ont vraiment rien de très attrayant. Sans parler d’une belle quinte de toux au milieu des ébats ! Mais il y a pire : à long terme, le tabagisme menace encore plus radicalement la sexualité.

La première cause d’impuissance précoce

Les nouvelles photos de mise en garde sur les paquets n’iront sans doute pas jusqu’à nous montrer un pénis en pleine déconfiture… C’est pourtant ce qui menace Monsieur s’il ne renonce pas à son paquet quotidien. Non seulement letabagisme augmente les effets délétères des maladies cardio-vasculaires, neurologiques et du diabète sur l’érection, mais, au même titre que le cholestérol et l’hypertension, il peut, à lui seul, endommager les artères. Il occasionne des lésions de leur paroi qui altèrent leur capacité de dilatation et rétrécit progressivement leur calibre, ce qui réduit le flux sanguin. Premières victimes : les plus petits vaisseaux, ceux du membre viril, qui permettent aux corps caverneux de se gonfler de sang pour obtenir une érection.
C’est pourquoi des dysfonctionnements érectiles survenant autour de la cinquantaine doivent sonner l’alarme. Chez les gros fumeurs, ils peuvent même se manifester dès l’âge de 40 ans. Une fois les artères durcies et rétrécies, malheureusement, pas de retour en arrière possible. Une étude italienne menée en 2002* l’a montré : la survenue de problèmes érectiles, plus fréquente de 70 % chez les fumeurs, l’est encore de 60 % chez ceux qui ont arrêté de fumer. De même, comme l’a confirmé une étude américaine**, si les hypertendus courent vingt-sept fois plus de risques de souffrir de troubles érectiles lorsqu’ils fument, ce risque demeure onze fois supérieur chez les anciens fumeurs.

La fertilité part en fumée

Il n’est pas inutile pour autant de stopper les dégâts ! En effet, avant que le tabagisme ne mette à mal les performances sexuelles de Monsieur, il peut aussi hypothéquer son désir de paternité. Plusieurs travaux, menés auprès d’hommes consultant pour infertilité (à Singapour en 2000, en Chine en 2001), ont en effet démontré que les composés du tabac altèrent la qualité des spermatozoïdes. Ils affectent le volume, l’acidité et la densité de l’éjaculat et portent un coup, parfois fatal, à la vitalité des spermatozoïdes. Si la dépendance est trop forte et que le futur père ne se sent pas capable d’arrêter, il devrait au moins veiller à manger davantage de fruits et de légumes. La raison ? Leur richesse en folates et en lycopène semble améliorer la qualité du sperme.

Moins de lubrification chez la femme

Alors que les fumeuses sont désormais plus nombreuses que les fumeurs, peu d’études malheureusement se sont intéressées à l’impact du tabac sur lasexualité féminine. On connaît ses effets nocifs sur le fœtus durant la grossesse(plus petits poids de naissance et périmètre crânien) et l’on sait qu’il augmente les risques de cancer du sein et du col de l’utérus. Certains travaux semblent indiquer qu’il pourrait aussi entraîner des troubles de la lubrification. Ce qui semble logique : lorsque le désir monte, il provoque également chez la femme un gonflement des vaisseaux sanguins, au niveau des parois du vagin cette fois. Or c’est ce mécanisme qui leur permet d’émettre des gouttelettes « de rosée » facilitant le confort de la pénétration et le plaisir.

Le cannabis : un faux ami

Fumer du cannabis désinhibe, suscite un sentiment de partage, d’euphorie et de relaxation qui peut favoriser le rapprochement amoureux… mais aussi une prise de risque accrue lors de rapports non protégés ! Cela peut également amplifier les sensations. Toutefois, ces effets dépendent beaucoup de l’état d’esprit dans lequel on se trouve et de la qualité de la relation. Ils se manifestent surtout lors d’une consommation occasionnelle.
Un usage chronique à hautes doses risque plutôt d’aboutir à l’effet inverse et de mettre à mal la libido, en provoquant ce que les spécialistes appellent un syndrome d’amotivation. A la clé : passivité, diminution de l’initiative, apathie, perte d’intérêt… Le cannabis majore en outre l’effet du tabac sur les poumons et les vaisseaux, rendant les complications plus précoces. De plus, selon une expertise collective de l’Inserm d’octobre 2001, une consommation régulière peut diminuer la taille de la prostate et la production de spermatozoïdes, ou perturber l’ovulation chez la femme. Des troubles réversibles à l’arrêt, mais une conclusion s’impose : si l’on veut avoir du plaisir au lit, mieux vaut s’en passer !




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