dimanche 27 novembre 2011

Fòk sa fini!


Lè m gade Ayiti, lè m gade Ayisyen,
M rele 2 rant dlo nan je.
Anmwe! Anmwe!, gade kote nou ye!
Ann sèmante pou n di fòk sa fini!
Ann sèmante pou frè nou yo pa fè manje reken!
Ann sèmante pou nou pa vann yo lòtbò dlo!
Frè m yo, kilè n ap di fòk sa fini?
Kilè n ap goumen pou prestij nou?

Pou sa fini
Fòk nou ini,
Fòk nou chase tout malfini!
Si nou ini,
Yon jou sa va fini.

(E. W. VEDRINE)
Koleksyon: «Kri pou liberasyon»

Fanm marabou


Fanm marabou jansiv vyèlèt,
cheve ou fè lonbray mwen
Bèl ranmye
koulè dore
je chandèl
vin poze sou bra w yo
pou chache lavi.
Bèl marabou,
se ou menm ki te prete
Wa Kristòf parasòl ou
pou l pare solèy,
pou l te chita pran repo
lè enkyetid te anvayi kè l.
Marabou bèl po
po vlou
po fen
ou pa tonbe pou okenn nèg
ki damou
tèlman ou konnen w bèl
tèlman ou gen ògèy
Men malgre tou,
ou fè bote lakou
kòm fanm marabou
Lè van ap vante,
kè ou pa sote
ou kanpe dyanm
paske ou konnen ou p ap tonbe.


E. W. Védrine,
koleksyon: Koze Lanmou (Vol. I)

Fanm lakay


Lakay gen bèl kreyòl
Lè m di kreyòl
Se yon fason de pale
San m pa egzajere
Gen bèl mango fransik
Ki gen bonjan sik
Yo fè w grate tèt
Ou santi w ta fè yon sousèt
Ay! Yo gen w chalè twopikal
Tankou yon bagay ki te fèmen nan bokal
Fanm lakay bwòdè
Yo mache tèt anlè
Pafwa yo fè w fè anpil literati
Avan yo resi di w wi
Yo konn fè w mache
Jouktan w vin yon pyepoudre

E. W. Védrine,
koleksyon: Koze Lanmou (Vol. I)

Lanmou dous


Si w santi w fatige
Vin repoze nan bra m
Si w vle kabicha
Vin apiye sou zepòl mwen
Si w fatige ak lavi
M ap ba w yon plas nan kè m pou repoze
Si w santi w swaf nan lavi a
Mwen se fontèn kote w ka bwè
Vin bwè dlo m pou koupe swaf ou
Si pesonn pa vle tande kri kè w
Zòrèy mwen tande soufrans ou
Mwen pre pou reponn priyè ou.

(Emmanuel W. Védrine)
Koleksyon: Koze lanmou II

Le traitement du cancer de l'ovaire pourra être adapté à chaque patiente

Une équipe a découvert deux éléments génétiques permettant d'identifier deux types de tumeurs dans les cas de cancers de l'ovaire. En repérant la nature de la tumeur, qui détermine sa réponse au traitement, il serait ainsi possible d'adapter celui-ci au cas par cas, pour chaque patiente.
Des chercheurs ont découvert dans les cancers de l'ovaire deux caractéristiques génétiques qui permettent de distinguer les tumeurs agressives et leur réponse au traitement, selon des travaux publiés dimanche dans la revue Nature Medicine. Cette découverte devrait déboucher sur un test qui permettra d'adapter le traitement à la nature de la tumeur de chaque patiente.
L'équipe de Fatima Mechta-Grigoriou (Inserm-Institut Curie, Paris) vient de découvrir deux « signatures moléculaires » qui permettent d'émettre un pronostic sur l'évolution de la maladie. La première signature, dite de « stress oxydant », permet d'identifier des tumeurs, certes agressives, mais plus sensibles au traitement et donc de meilleur pronostic. La seconde, dite de type « fibrose », correspond à des tumeurs à fort risque de dissémination tumorale.
Chaque année en France, le cancer de l'ovaire touche 4.600 femmes
Chaque année en France, le cancer de l'ovaire touche 4.600 femmes. © Lorelyn Medina, Fotolia
Deux signatures moléculaires des cancers de l'ovaire
La respiration entraîne la production de dérivés de l'oxygène qui peuvent agresser la cellule : c'est le stress oxydant. Le plus souvent, les cellules maîtrisent ce stress. Mais lorsqu'elles sont débordées ou ne disposent pas d'assez d'antioxydants, ce phénomène de stress provoque des altérations, favorisant le développement des cancers.
Dans les modèles animaux étudiés, l'existence de la signature « stress oxydant » dans la tumeur accélère sa croissance. Le stress oxydant est donc bien un accélérateur du développement des cancers de l'ovaire, notent les chercheurs. Néanmoins, il améliore aussi la réponse au traitement. En effet, les cellules tumorales souffrant de ce stress se multiplient très vite, mais elles meurent aussi plus facilement des suites du traitement.
Au contraire, la signature « fibrose » favorise la migration des cellules tumorales et donc la formation de métastases.
« Quoique hautement prolifératives, les tumeurs présentant la signature "stress oxydant" sont plus sensibles à certaines chimiothérapies, notamment le paclitaxel (nom de marque : Taxol) et ses dérivés », précise Fatima Mechta-Grigoriou.
À l'Institut Curie, les médecins travaillent sur un projet de test destiné à identifier facilement de quel type de tumeur chaque nouvelle patiente est atteinte afin de pouvoir adapter leur traitement.
Le cancer de l'ovaire, souvent diagnostiqué à un stade avancé en raison de sa situation anatomique à l'intérieur du corps, touche 4.600 femmes chaque année en France.
Les deux types de tumeurs, dont les caractéristiques génétiques ont été déterminées par les chercheurs, répondent différemment au traitement du cancer de l'ovaire. En connaissant la nature de la tumeur, il est donc possible d'adapter le traitement. © shutterstock/PeJo/shutterstock.com

Sida : les décès ont diminué de 21 % depuis 2005

La lutte contre le Sida porte ses fruits. La prévention paie et les malades bénéficient d'un meilleur accès aux traitements antirétroviraux. Moins de décès, moins d'enfants infectés, mais la crise économique menace les donations. État des lieux du Sida dans le monde.
Le nombre de décès imputables au Sida dans le monde, a diminué de 21 % depuis 2005. Quant au nombre des nouvelles infections constatées, il a chuté de 21 % depuis 1997. Dans son dernier rapport publié ce 21 novembre, l’Onusida fait état de tendances littéralement historiques dans l’évolution de l’épidémie.
« L’année 2011 a changé la donne pour la riposte au Sida, expliquent les auteurs du rapport. Les nouvelles infections à VIH et les décès liés au Sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie », à la fin des années 1990.
Les chiffres du Sida
Au niveau des chiffres, les Nations unies estiment que :
  • 34 millions de personnes vivent avec le VIH en 2010. Soit 700.000 de plus qu’en 2009 ;
  • 2,7 millions de nouvelles infections ont été constatées au cours de l’année 2010 ;
  • le VIH – et les pathologies qui lui sont liées – ont provoqué 1,8 million de décès en 2010. Par rapport à 2004, ce chiffre traduit une baisse de plus de 15 %. Cette année-là en effet, le VIH avait été à l’origine de 2,1 millions de morts.
Augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH, depuis 1990. Cela traduit une hausse des infections mais un accroissement de l'accès au traitement.
Augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH depuis 1990. Cela traduit une hausse des infections mais un accroissement de l'accès au traitement. © Onusida
Un meilleur accès aux antirétroviraux
Premier constat : l'élargissement de l’accès aux antirétroviraux. Les malades vivent donc plus longtemps, et grâce aux antirétroviraux les décès liés au Sida continuent de diminuer. Le Dr Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida, fait valoir que « nous avons vu un élargissement massif de l’accès aux traitements du VIH, avec un effet spectaculaire sur la vie des gens, partout dans le monde ». En 2010 en effet, 6,6 millions de patients ont bénéficié d’une thérapie antirétrovirale. Ils n’étaient que 5,25 millions dans ce cas en 2009.
Au cours des six dernières années donc, le nombre total de malades sous traitement a été multiplié par plus de neuf, puisque seulement 700.000 patients y avaient accès en 2004. Sur la seule année 2010, plus de 1,3 million de patients supplémentaires ont été pris en charge.
Le nombre de nouvelles infections ne baisse pas assez, mais l'accès au traitement fait reculer les chiffres des décès dus au Sida.
Le nombre de nouvelles infections ne baisse pas assez, mais l'accès au traitement fait reculer les chiffres des décès dus au Sida. © Onusida
Sida : prévention et circoncision portent leurs fruits
L’Onusida salue également d’importants progrès dans le domaine de la prévention. Notamment en Afrique subsaharienne où le nombre de nouvelles infections a chuté de 26 % depuis 1997. En Asie du Sud et du Sud-Est, les chiffres ont diminué de plus de 40 % entre 2006 et 2010. En revanche, « le nombre de nouvelles infections continue de croître en Europe orientale, en Asie centrale, en Océanie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
L’agence onusienne revient également sur « l’intérêt accru suscité par la circoncision masculine. Celle-ci commence déjà à contribuer au déclin des nouvelles infections à VIH ». À tel point que le fait de circoncire 20 millions d’hommes supplémentaires à travers l’Afrique orientale et l’Afrique australe pourrait éviter 3,4 millions de nouvelles infections à VIH d’ici à 2015 !

Un dernier point : environ 400.000 nouvelles infections à VIH chez l’enfant auraient été évitées depuis 1995. « En 2010, près de la moitié (48 %) des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des schémas thérapeutiques destinés à éviter que leur enfant ne soit infecté par le virus », souligne l’Onusida.

La guerre est toutefois loin d’être gagnée, surtout en période de crise économique mondiale. « Le financement en provenance des donateurs a été réduit de 10 %, passant de 7,6 milliards de dollars en 2009 à 6,9 milliards de dollars en 2010. Dans un climat économique difficile, l’avenir du financement pour le Sida dépend des investissements intelligents », concluent les auteurs du rapport.

mardi 15 novembre 2011

Paludisme: une découverte laisse espérerun vaccin efficace

Alors que les essais de vaccins contre le paludismesont encourageants,une équipe de chercheurs a découvertun récepteurunique, emprunté par toutes les souches du parasite Plasmodium falciparum. En bloquant cette porte d'entrée, il serait possible de stopper la contagion sanguine de la maladie,une bonne piste pour la mise au point d'un vaccin efficace.

La découverte d'une porte d'entréeunique par laquelle doivent passer les agents du paludisme(qui se transmet parun moustique vecteur) pour envahir les globules rougeshumains offreun nouvel angle d'attaque prometteur pour la mise au point d'un vaccin efficace, selon les chercheurs.


Ce mécanisme d'entrée essentiel est communà toutes les souches du parasite le plus mortel, Plasmodium falciparum, notent les chercheurs dans la revue scientifique britannique Nature. Par conséquent,un futur vaccin pourrait en théorie être efficace contre l'ensemble de ces souches, expliquent-ils.


Une nouvelle compréhension du processus d'invasion parasitaire
Ces résultats, « inattendus », ont complètement modifié la façon dont ils voyaient le processus d'invasion parasitaire, selon Gavin Wright de l'Institut Sanger (Cambridge, Royaume-Uni), coauteur de l'étude.


Jusqu'à présent, on pensait que le parasite P. falciparum avait plusieurs options pour percer les défenses de cellulessanguines. Mais selon le Dr Wright et ses collègues (Sénégal, Japon, États-Unis), l'interaction entreune molécule spécifique du parasite, appelée ligandPfRH5, etun récepteur du globule rouge, la basigine (BSG), est indispensableà l'invasion. De plus, selon leurs travaux, des anticorps anti-BSG peuvent bloquer l'infestation des cellules sanguines, quelle que soit la souche testée en laboratoire.
Le paludisme, qui tue encore aujourd'hui 781.000 personnes dans le monde, se transmet via un moustique vecteur.
Le paludisme, qui tue encore aujourd'hui 781.000 personnes par an dans le monde, se transmet viaun moustique vecteur. © Wikipédia CC
Paludisme: des avancées encourageantes pourun futur vaccin

Selon les premiers résultats d'un vaste essai, dévoilés le mois dernier,un candidat-vaccinRTS,S du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) a permis de réduire de moitié le risque d'infection chez de jeunes Africains.


Pour le Pr Adrian Hill (Institut Jenner, Oxford), ces résultats sont « encourageants», mais il faudrait pouvoir disposerà l'avenir de vaccins plus efficaces si l'on veut éradiquerun jour la maladie.


La découverte de ce récepteurunique, qui peut être ciblé pour stopper l'invasion sanguine par le parasite, laisse espérerune solution bien plus efficace, estime-t-il.


Malgré d'importants progrès ces dernières années (large utilisation de moustiquaires imbibées d'insecticide, pulvérisations d'insecticide sur les murs des habitations et accès aux médicamentsà base d'artémisinine) la maladie tueencore 781.000 personnes par an,à 85 % des enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

jeudi 10 novembre 2011

Déjà identifiée dans la réduction de la mortalité de cancers courants, la consommation d'aspirine serait également une bonne prévention contre le cancer colorectal chez les personnes souffrant du syndrome de Lynch. Explications.
La prise d'aspirine à long terme préviendrait le cancer colorectal chez des personnes à très haut risque héréditaire, selon une étude publiée vendredi, montrant chez elles une réduction de plus de moitié du nombre de cas observés.
Cette nouvelle étude, publiée dans The Lancet, vient confirmer les effets protecteurs de l'aspirine contre le cancer colorectal, avancés par de précédentes recherches.
L'étude concerne des personnes atteintes du syndrome de Lynch qui présentent un risque élevé de développer ce cancer intestinal ainsi que d'autres cancers (ovaires, estomac...). Ce syndrome génétique rare ne concerne que 3 % de tous les cancers colorectaux. Les personnes touchées par ce syndrome doivent faire l'objet d'une surveillance médicale dès l'âge de 20 ans avec des examens par endoscopie colorectale tous les deux ans.
Sur l'image, un adénocarcinome liebekunien, responsable du cancer colorectal. La consommation d'aspirine permettrait de prévenir ce cancer, la dose et la durée de la prise étant encore en question.
Sur l'image, un adénocarcinome liebekunien, responsable du cancer colorectal. La consommation d'aspirine permettrait de prévenir ce cancer, la dose et la durée de la prise étant encore en question. © Wikipédia DP
Une réduction de 44 % du cancer colorectal grâce à l'aspirine
Sur les 861 participants, la moitié a pris 600 mg d'aspirine par jour pendant au moins deux ans, l'autre moitié un placebo (produit inactif).
La première analyse des données en 2007 n'a pas montré de différences entre les deux groupes. Mais en 2010 il y avait 34 cas de cancer colorectal dans le groupe placebo contre 19 dans le groupe aspirine, soit une réduction de 44 % de l'incidence de ce cancer.
En centrant l'analyse sur ceux qui avaient pris l'aspirine pendant au moins deux ans (60 % environ du total), les effets de l'aspirine apparaissent plus prononcés : on observe une réduction de 63 % de l'incidence du cancer colorectal avec 23 cas dans le groupe placebo contre seulement 10 dans celui qui a pris l'aspirine. L'effet commence à être visible cinq ans après le début de la prise d'aspirine, selon la revue.
Aspirine : quelle dose et quelle durée de traitement ?
Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer la dose optimale d'aspirine et la durée du traitement, pour le Pr John Burnes (Royaume-Uni, université de Newcastle) et ses collègues.
Selon une étude publiée l'an dernier dans la même revue, l'aspirine à petite dose prise sur le long terme réduirait considérablement la mortalité due à un certain nombre de cancers courants (cancer du colon, de la prostate, cancer du poumon...). Ainsi, sur une vingtaine d'années, la réduction du risque de décès par cancer serait de 40 % pour le cancer colorectal

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