samedi 13 juillet 2013

Les propriétés du gingembre pour la santé

Le gingembre est très apprécié pour ses propriétés thérapeutiques et culinaires, le gingembre ou Zingiber officinale a été utilisé depuis les temps anciens par les asiatiques, indiens et les arabes, comme médicament. Les Grecs et les Romains ont d’abord utilisé le gingembre pour sa saveur aromatique et piquante.

Propriétés curatives du gingembre

Les feuilles de la plante de gingembre sont comestibles, sa racine contient des huiles essentielles, des anti-oxydants, des acides aminés, des minéraux et des fibres. Des composés végétaux comme les gingerols et les shogaols donnent le goût épicé au gingembre et un arôme piquant. Le gingembre est anti-inflammatoire et analgésique.
Depuis des milliers d’années le gingembre a été utilisé en Chine pour faciliter la digestion et la dyspepsie, pour traiter les maladies respiratoires, les maux de tête, la fièvre, les nausées et les nausées matinales,l’hypertension et l’arthrite. Le gingembre peut inhiber la croissance de certains types de cellules cancéreuses. Il peut aussi abaisser le cholestérol et aider à prévenir les caillots sanguins.
Le gingembre est peut-être l’une des meilleures plantes connues pour la digestion. Il augmente la production d’enzymes qui aident à décomposer les protéines et aide à débarrasser l’estomac et les intestins des gaz. Il contribue également à la digestion des aliments gras. Son pouvoir anti-bactérien est efficace dans la prévention des problèmes intestinaux qui se manifestent à la suite de l’altération de la flore intestinale.
Le gingembre, par une qualité de saveur piquante et épicée, augmente le réchauffement et améliore la circulation. Ce qui facilite la circulation sanguine, la production de bile et aide le corps à se désintoxiquer.
L’arôme stimulant, et les puissants effets anti-inflammatoires sont utiles dans la réduction des maux de tête et la congestion nasale pendant la saison froide et au moment de la grippe. Le thé au gingembre avec du citron et du miel peut soulager la douleur d’un mal de gorge. Un thé de gingembre induit la transpiration.
Du gingembre avec l’ail ajoute une complexité au goût et des qualités de guérison complète. Le gingembre à l’ail a aussi des propriétés anti-oxydantes pour aider à renforcer le système immunitaire.

Utilisations du gingembre dans les cures thermales

Le gingembre peut être utilisé pour les enfants de plus de 2 ans pour traiter les nausées, les crampes d’estomac ou les maux de tête. Pour la bonne dose, en règle générale : les adultes ne devraient pas prendre plus de 4 g de gingembre par jour. Les femmes enceintes ne devraient pas prendre plus de 1g par jour. Vous pouvez aussi mâcher 1/4 de morceau.
Le gingembre peut abaisser la glycémie. Le gingembre augmente donc aussi le risque d’hypoglycémie. Le gingembre peut aussi diminuer la pression artérielle. Le gingembre augmente le risque d’hypotension et les battements irréguliers du cœur. Pour ces raisons, le gingembre doit toujours être pris avec précaution.

Cet article sur le gingembre (propriétés médicinales) est rédigé parwww.remede-plante.com.

Trop de sacrifices tuent le couple

Faire des sacrifices pour faire plaisir à son partenaire, c’est bien, mais après une journée stressante c’est bien plus néfaste que bénéfique pour la relation de couple. Cette recherche menée à l’Université d’Arizona (UA) montre que la notion de sacrifice pour l’autre « n’a rien à voir avec» ou plutôt n’est pas un facteur de réussite de la relation de couple. Ces conclusions, publiées dans l’édition de février du Journal of Social and Personal Relationship, suggèrent plutôt aux couples de connaître leurs limites et de traverser ensemble les difficultés.

Chacun fait de nombreux sacrifices, au quotidien, au nom de l'amour et c’est un comportement généralement positif pour la relation de couple. Mais après une journée déjà stressante, ou dans une période professionnelle difficile, rien n’est moins sûr. Casey Totenhagen, chercheur à l'UA a mené son enquête auprès de 164 couples, mariés ou non, et dont la relation durait depuis 6 mois à 44 ans. Les 328 partenaires ont répondu en ligne à un sondage quotidien en indiquant les sacrifices quotidiens consentis pour leur partenaire et cela dans 12 catégories (garde des enfants, tâches ménagères, passé avec les amis « de l’autre »,...) tout en précisant les stress subis dans cette même journée. Les participants ont ensuite été classés sur une échelle de 1 à 7, sur leur dévouement à leur partenaire, leur engagement et leur niveau de satisfaction sur leur relation de couple.

La notion de « sacrifice » a été définie non pas comme une grande décision qui va changer la vie, mais comme un petit écart à la routine quotidienne pour faire plaisir à son partenaire dans l’esprit et l’objectif d’une relation de qualité.  Certes, les chercheurs constatent que les participants qui font ces sacrifices pour leur partenaire se déclarent généralement plus engagés envers leur partenaire à la suite de ce type de comportement, mais quand ils font ces petits sacrifices, les jours de grand stress, ce n’est pas le cas !

Après une journée déjà difficile, en faire encore plus, même pour son partenaire, n’est pas forcément bénéfique à la relation de couple. Chacun doit être conscient de ses ressources et de ses limites. D’autant que le partenaire « bénéficiaire » ne se sent pas toujours pour autant plus attaché, en particulier car il ignore le plus souvent le geste fat à son attention. Et quand les participants jugent leur niveau de satisfaction et de proximité de leur relation de couple, les sacrifices commis pour l’un ou l’autre des partenaires n’ont aucune influence. En revanche, le stress quotidien subi par l’un des partenaires, lui, impacte la relation de couple en diminuant le niveau de proximité et de satisfaction des deux partenaires.

En conclusion, la notion de sacrifice au quotidien n’est pas un facteur de satisfaction et de proximité dans la relation de couple, mais le stress l’est et affecte les deux partenaires. Selon l’auteur, compartimenter les différents aspects de leur vie, comme le travail et la vie personnelle, n’est pas forcément une bonne chose pour l’équilibre psychologique et l’auteur suggère plutôt aux couples de surmonter ces tracas quotidiens ensemble. « Un couple doit travailler ensemble sur l'adaptation à ces facteurs de stress quotidiens au fur et à mesure qu’ils se produisent ».  

Source: Journal of Social and Personal Relationship February 21, 2013, doi: 10.1177/0265407512472475 Good days, bad days: Do sacrifices improve relationship quality?

Comment faire repousser les cheveux sur une cicatrice?



Pourquoi, chez l’Homme, les cheveux ne se régénèrent pas après une blessure ? En raison d’un niveau insuffisant d’un facteur de croissance, répondent ces chercheurs de l'Université de Pennsylvanie. Un catalyseur qui pourrait être utilisé en thérapeutique pour les personnes atteintes de divers troubles du cheveu et du cuir chevelu et tout particulièrement en cas de cicatrice. Car leur étude, publiée dans la revue Nature Medicine répond à la question en identifiant le rôle de ce facteur FGF9, dans la croissance des follicules de cheveux et dans leur régénération pendant le processus de cicatrisation des plaies.

Ce facteur FGF9, présent dans les cellules de la peau en quantités limitées chez l'homme, est d'abord sécrété par un sous-ensemble de lymphocytes T rares, impliqués dans la réponse immunitaire, les cellules T gamma delta. Une fois libéré, FGF9 sert de catalyseur pour un signal envoyé par la voie cutanée Wnt qui permet l'expression de FGF9 dans les cellules fibroblastes, et facilite la génération de nouveaux follicules pileux.

Lorsque les chercheurs surexpriment ce facteur de croissance FGF9, chez un modèle de souris, ces souris voient le nombre de leurs nouveaux follicules pileux multiplié par 2 à 3.  Des résultats qui contribuent à expliquer pourquoi les humains ne se régénèrent pas leurs cheveux après une blessure, explique l'auteur principal, le Dr George Cotsarelis, professeur de dermatologie.

Pourquoi les cheveux ne se régénèrent pas après une blessure ? En cas de blessure, chez l’Homme, la croissance du follicule pileux est bloquée et une cicatrice se forme. Mais, chez la souris, les cheveux pourront se régénérer dans une large mesure durant le processus de cicatrisation. L'équipe a donc comparé les 2 processus et montre que c’est le faible nombre de cellules T gamma delta présentes dans la peau humaine qui peut expliquer le faible niveau de FGF9 et pourquoi, chez l’Homme, les follicules pileux ne se régénèrent pas sur les cicatrices.
Lorsque les chercheurs ajoutent FGF9 sur les blessures, FGF9 déclenche la cascade d'événements moléculaires nécessaires pour la régénération des cheveux.

FGF9 apparaît ainsi comme un excellent candidat dans le traitement de la perte de cheveux, a fortiori, précise les auteurs, en cas de réaction traumatique. Des tests sont donc à mener sur des agents activateurs de FGF9 ou des voies Wnt au cours du processus de cicatrisation.

Source: Nature Medicine doi:10.1038/nm.3181 2 June, 2013 2013 Fgf9 from dermal γδ T cells induces hair follicle neogenesis after wounding (Visuel@ George Cotsarelis and Elsa Treffeisen/Penn Medicine « Activation de la boucle de rétroaction sus l’effet de FGF9 », vignette NIH)

La personnalité, autant acquise qu’innée?



La personnalité est autant le produit de l’environnement, que de la génétique suggère, en synthèse, cette étude de l’Université d’Exeter, menée sur des oiseaux, des diamants mandarins et qui relance, dans la revue Biology Letters, la question de l’inné et de l’acquis.

Ces chercheurs de l'Université d'Exeter et d’Hambourg ont étudié comment la personnalité est transférée entre générations et constatent que les familles d'accueil ont une influence plus forte sur la personnalité que les parents biologiques, donc l’héritage génétique. Le Dr Nick Royle explique que chez les diamants mandarins, des traits de personnalité peuvent être transmises d'une génération à l'autre par les comportements et pas seulement la génétique.

Chez les oiseaux, la personnalité n’est pas qu’héritée : Leur recherche a pu évaluer la personnalité de ces oiseaux en plaçant dans un nouvel environnement et en comptant le nombre de sites visités. Certains oiseaux se montrent timides, en restant principalement au même endroit alors que d'autres explorent, révélant ainsi une personnalité plus extravertie. Les oiseaux mâles et femelles ont été ensuite jumelés et autorisés à se reproduire. Chaque ponte a été confiée à une autre paire d’oiseaux, juste avant l'éclosion. Ensuite, la personnalité de la progéniture a été mesurée une fois ces oiseaux adultes. Alors que la taille de la progéniture s’avère bien héréditaire, la personnalité ne l’est pas entièrement.

Déterminisme ou naturalisme ? Cette étude, certes menée sur des oiseaux, soulève la question de l'héritage de la personnalité, chez les humains aussi. Les enfants adoptés vont-ils héritent ou adopter des caractéristiques de la personnalité de leurs parents biologiques ou de leurs parents adoptifs? L'environnement, ici en tous cas, semble plus important que l'héritage génétique dans le développement de la personnalité. Il existe bien une transmission non-génétique du comportement, suggère cette étude, mais d'autres études, génétiques, devront évaluer la formation de la personnalité chez d'autres espèces.

Conflits entre sœurs et frères, ne pas les prendre à la légère!



Une agressivité répétée entre frères et sœurs, liée à une fragilité mentale plus tard dans la vie ? Cette étude de l’Université du New Hampshire, publiée dans l’édition de juillet de la revue Pediatrics, montre en effet que les conflits répétés entre frères et sœurs, s’ils sont rarement pris au sérieux, sont, en réalité, associés à une moins bonne santé mentale chez les enfants et les adolescents. Car, dans certains cas, les effets de l’agression et de la victimisation dans la fratrie sont aussi graves que ceux d’une agression « externe ».

Ces conflits sont pourtant fréquents et c’est sans doute pour cette raison qu’ils sont rapidement « catalogués » comme partie intégrante du développement des enfants. Pourtant, cette étude estime que l'agressivité dans la fratrie, même vécue une seule fois, peut-être associée à une fragilité en santé mentale. C’est ce que conclut Corinne Tucker Jenkins, professeur agrégé de sciences de la famille à l’Université du New Hampshire : « L'agressivité dans la fratrie n'est pas bénigne, quelle que soit sa gravité ou sa fréquence ».

Cette large étude a analysé les données portant sur 3.599 enfants, âgés de 1 mois à 17 ans, participant à la cohorte National Survey of Children's Exposure to Violence (NatSCEV). L'étude a examiné les effets de l'agression physique, avec ou sans arme, avec ou sans blessure, de l’atteinte aux biens (comme détruire les affaires de l’autre), et de la violence psychologique. L’analyse constate que,
·         32% des enfants qui ont déclaré avoir éprouvé un type d’agression de la part de leurs frères et sœurs dans la dernière année, éprouvent une détresse mentale plus élevée. C’est le cas des enfants âgés de 1 mois à 9 ans comme des adolescents âgés de 10 à 17 ans et quel que soit le type d’agressions subies.
·         Si l’agression par les pairs est généralement considérée comme plus grave que l'agression par un membre de la fratrie, ici, les auteurs suggèrent l’absence de différence dans la gravité des effets sur la santé mentale de la victime.

L’étude délivre en fait un message nouveau aux parents et aux professionnels de la petite enfance, celui de prendre au sérieux les conflits et l’agression au sein de la fratrie. Car la victime peut aussi se sentir rejetée par sa famille. Les pédiatres doivent jouer un rôle dans la diffusion de ce message, ajoutent les auteurs, tout comme les programmes d'éducation destinés aux parents devraient davantage mettre l'accent sur le moyen d’arbitrer ces conflits entre frères et sœurs.

Source: Pediatrics June 17, 2013 doi: 10.1542/peds.2012-3801 Association of sibling aggression with child and adolescent mental health (Visuel © Ilike - Fotolia.com)

Pourquoi les femmes n’oublient jamais rien



Cette recherche de l’Université Cornell suggère une mémoire épisodique supérieure chez les femmes, en expliquant qu'elles se souviennent des événements passés bien mieux que les hommes, avec force détails, traduisant ainsi, aussi, plus d’intensité et d’émotion. Les femmes seraient ainsi capables d’encoder plus de données sur le moment puis d’accéder plus facilement aux informations stockées que les hommes. Ces conclusions, publiées le 17 juin dans la revue Memory, expliquent, en partie, pourquoi hommes et femmes ne voient pas la vie du même œil.

Des résultats qui vont plus loin et qui suggèrent aussi, selon l’auteur principal, Qi Wang, professeur de développement humain à l'Université Cornell que le contenu de la mémoire se réactualise et s’organise au fil du temps de manière sexuée. Ses conclusions vont même jusqu’à préciser à quelles étapes nos mémoires, d’hommes ou de femmes, divergent dans leur processus de formation.

Vécu, mémoire et émotion : La mémoire épisodique ou des événements personnellement vécus, est liée au mode de codage des informations liée à ces événement dans le cerveau, à leur mode de « conservation «  puis de rappel, un mode qualifié de « plus orienté socialement » chez les femmes que chez les hommes. Ces résultats ont été obtenus sur 60 étudiants destinataires, sur 1 semaine, de 3 sms qui les invitaient à écrire immédiatement ce qui leur était arrivé durant les 30 dernières minutes. A la fin de la semaine, les participants devaient se rappeler autant de détails que possible sur ces événements dans un test surprise de mémoire.
Comparativement aux hommes, les femmes de l'étude enregistrent et se rappellent de plus de détails sur les événements vécus et rapportent leurs expériences en se concentrant davantage sur les relations et les interactions sociales que les hommes, traduisant ainsi des différences d’intensité de vécu et d’émotion.
Ces résultats qui apportent un éclairage nouveau sur les mécanismes qui sous-tendent les différences entre les sexes dans la mémoire épisodique, contribuent à expliquer pourquoi hommes et femmes voient le monde et la vie différemment, ici en raison de modes cognitifs différents.

Source: Memory DOI:10.1080/09658211.2012.743568 Gender and Emotion in Everyday Event Memory

Pour une bonne mémoire, il faut activer ses méninges

Stimuler ses neurones est important pour la mémoire. C’est en tout cas le résultat d’une étude récente sur les capacités cognitives des personnes âgées. Ainsi, même si la lecture d’articles scientifiques n’est pas toujours évidente, n’hésitez pas, c’est bon pour le cerveau !

Selon une étude, il est important de faire travailler son cerveau tout au long de la vie pour conserver ses capacités de mémorisation. © alex.ragone, Flickr, cc by nc sa 2.0
Share on print
Share on email
On ne cesse de nous le répéter, l’exercice physique permet de se maintenir en forme. Une nouvelle étude montre que le travail intellectuel au cours de la vie participe également à la santé, et permet d’entretenir plus longtemps la mémoire. Ces résultats sont publiés dans la revue Neurology.
Les chercheurs du Rush University Medical Center à Chicago ont recruté 294 personnes âgées de plus de 55 ans. Ils ont tout d’abord évalué leurs capacités de mémorisation et de raisonnement tous les ans jusqu’à leur mort, pendant six ans en moyenne. Les candidats ont également dû remplir un questionnaire concernant leur fréquence de lecture, d’écriture et de participation à des activités intellectuellement stimulantes au cours de leur vie.
Pour conserver la mémoire, rien de tel qu'une séance de lecture à la plage.
Pour conserver la mémoire, rien de tel qu'une séance de lecture à la plage. © Lili Vieira de Carvalho, Flickr, cc by nc sa 2.0           

Lecture et écriture importantes pour la mémoire dès l'enfance

Après leur mort, une autopsie du cerveau a été réalisée pour identifier des signes de démence, représentés par des lésions cérébrales ou par des zones du cerveau privées d’oxygène par exemple. Afin d’établir des conclusions sur les aptitudes cognitives de chaque personne, les chercheurs ont ajusté les résultats des tests de mémoire avec la présence de régions cérébrales défectueuses.
L’étude montre que les personnes ayant régulièrement fait travailler leurs méninges au cours de la vie avaient une mémoire plus aiguisée que les autres. Chez les individus ayant des activités intellectuelles fréquentes, le déclin cognitif était réduit de 32 % par rapport aux personnes normales. Ce taux passait à 48 % par comparaison avec les participants ayant peu stimulé leur cerveau au cours de la vie. « Ces résultats montrent l’importance de partager et de faire aimer la lecture et l’écriture à ses enfants », explique Robert Wilson, principal auteur de cette publication.

Les applaudissements, contagieux avant d’être sincères



L’applaudissement, un phénomène épidémique plus qu’une marque personnelle et objective de satisfaction ? Des applaudissements soutenus après une performance tiendraient plus à la dynamique de groupe qu’à la qualité objective du spectacle, explique cette étude de l’Université d'Uppsala (Suède) publiée dans Interface, le Journal of the Royal Society. Et il suffirait d’un seul applaudissement dans la foule pour faire monter la vague alors qu’en cas de sifflement ou de huée, un seuil minimum s’impose pour que le phénomène prenne. Au bout de cette étude, un modèle mathématique qui pourrait s'adapter à d'autres formes de contagion sociale.

Le principe de « faire la claque » c’est-à-dire être payé pour applaudir et entraîner les autres, mis en pratique bien avant les premières analyses de nos comportements sociaux, était bien fondé, de manière empirique, sur son pouvoir déclencheur.
Car les applaudissements, au départ le fait d’un très petit nombre d’individus, vont se propager rapidement jusqu'à ce que tout le monde s’y mette. Un mathématicien d’Uppala, Richard Mann, s’est attaché à étudier ce phénomène social, un des seuls où un très grand nombre d’individus s’unissent dans un même comportement et sur une courte fenêtre de temps, sur un seul signal auditif. Son équipe a donc filmé puis décrypté des phénomènes de groupes de 13 à 20 étudiants ayant applaudi après des présentations orales d’autres étudiants.

L’applaudissement se révèle presque un mode de pression sociale et plus la partie de l'auditoire qui applaudit est importante, plus la pression de se joindre aux applaudissements est élevée, peu importe si la qualité de la prestation le justifie. Lorsque 50% du public applaudit, les récalcitrants sont 10 fois plus susceptibles de s’y mettre que si 5% du public applaudit. Le retour au calme suit le même processus. Peu importe le spectacle, ce n’est pas ce que les spectateurs ont vu mais ce qu’ils entendent qui déclenche les applaudissements. Et quant à la longueur de l’ovation elle ne dépend aucunement de la qualité de la représentation.
Le graphique ci-contre montre ainsi, à partir de 12 expériences consolidées, la proportion moyenne du public qui se met à applaudir (ligne noire)arrête d’applaudir (ligne rouge) et est en train d’applaudir (ligne verte).
D'autres études ont montré que les huées ont, au contraire, besoin d’un certain seuil pour l’emporter et que d’autres personnes se joignent à la vague de participants. Ce qui suggère une propension humaine à se joindre plus spontanément à une manifestation de joie que de contestation ?

Les auteurs ont développé un modèle mathématique de contagion sociale, ici des applaudissements, et pensent que ce modèle pourrait être appliqué à d'autres types de contagion sociale, psychologiques, économiques ou sociologiques. Ils proposent l’exemple de l’estimation de la vitesse à laquelle les individus quittent les réseaux sociaux ou de l’estimation du temps de rémanence d’un membre au sein d’un groupe ou d’une communauté, en fonction de la rémanence de membres « leaders » et de la participation des autres membres.

A la fin du 19ème siècle, un certain Georges Dubosc écrivait dans « La Claque et les Claqueurs » : « (…) on reprochait à la claque, généralement favorisée et encouragée par les artistes, de faire, au contraire, peser sur eux une véritable petite « Terreur ». Ceux qui n'avaient point voulu passer par les exigences monnayées des claqueurs, auraient été immédiatement déclarés suspects, et condamnés à la mort sans phrases (…) Quoi qu'il en soit de la réalité de ces menées étranges, il est bon de savoir un peu ce qu'est cette claque, si vilipendée, si honnie, mais qui, tout compte fait, puisqu'elle continue à exister, en dépit de toutes les attaques, est une puissance, puissance de second ordre certainement, mais avec laquelle il est toujours prudent de compter ».

Source: Journal of the Royal Society 19 June 2013 doi: 10.1098/​rsif.2013.0466 The dynamics of audience applause

Un seul gène clé peut bloquer le développement de l’enfant



Cette mutation d’un gène unique au cours du développement précoce de l'enfant peut entraîner toute une vie de troubles cognitifs et du comportement, montre cette étude du Scripps Research Institute. Cette recherche, publiée dans le Journal of Neuroscience, décrit comment la perte d'une seule copie d'un gène va perturber un mécanisme vital, responsable de «fenêtres de plasticité» au cours desquelles vont pouvoir se développer les connexions neuronales.

Le Pr Gavin Rumbaugh, professeur agrégé au Scripps, (Floride) a mené sa recherche sur la souris et montre que la perte d’une seule copie du gène vital va entraîner certaines synapses à se développer prématurément dans les premières semaines qui suivent la naissance. Cette maturation accélérée va rompre un équilibre nécessaire durant la période critique du développement cérébral précoce, l’équilibre entre l’"excitabilité" des cellules cérébrale dans l'hippocampe, une région du cerveau essentielle pour la mémoire et leur inhibition. Ce déséquilibre peut ensuite entraîner des troubles cognitifs et comportementaux à vie.

C’est l’interruption du seul gène (régulateur des synapses), SYNGAP1 –connu également pour entraîner chez l’Homme, une forme dévastatrice de déficience intellectuelle et augmenter le risque d’autisme- qui va induire cette perturbation dans le développement du cerveau et dégrader la durée des périodes critiques de la plasticité, c’est-à-dire d’amélioration des connexions neuronales. Un mécanisme largement responsable et indispensable pour le développement du cerveau et la maturation de la perception, du langage et des capacités cognitives.

La maturation précoce des synapses semble réduire la plasticité du cerveau aux stades critiques du développement. Cette maturation accélérée intervient au début du développement du cortex, ce qui correspondrait aux 2 premières années de vie de l’Enfant. Prévenir les dommages causés par les mutations de SYNGAP1 en intervenant avant la mutation donc avant les dégâts permettrait d’éviter les troubles cognitifs liés à une déficience de plasticité du cerveau.

Source: Journal of Neuroscience 19 June 2013 doi: 10.1523/JNEUROSCI.0765-13.2013  SYNGAP1 Links the Maturation Rate of Excitatory Synapses to the Duration of Critical-Period Synaptic Plasticity (Visuels NIH- Synaptic and Developmental Plasticity Interest Group: vignette « Synapse »@ A. Buonanno et visuel K.Pelkey)

Quand le cerveau est en manque de sucre

Cette petite étude internationale constate par imagerie que quelques heures après avoir consommé un repas entraînant une glycémie élevée, le débit sanguin dans les zones du cerveau associées à la «récompense et au désir » est augmenté. Ces conclusions, publiées dans l’American Journal of Clinical Nutrition, confirment à nouveau, le mécanisme addictif lié à certains aliments.
L’indice glycémique IG est une mesure de l'effet d’un aliment sur le niveau de sucre dans le sang. Plus élevé est l’IG, plus rapidement le niveau de sucre dans le sang atteint un pic. De nombreux aliments à IG élevé ont tendance à être à la fois riches en énergie et pauvres en éléments nutritifs. C’est le cas des chips, par exemple. L'indice glycémique permet ainsi de classer les aliments contenant des glucides, basé en fonction de leurs effets sur la glycémie, en particulier pour les patients diabétiques.

On en sait encore peu sur ce qui se passe dans le cerveau lorsque différents types d'aliments sont consommés. De précédentes études ont néanmoins démontré le caractère addictif de la junk food ou que le manque de sucre va pousser à la « fringale. On sait que certaines régions du cerveau régies par la dopamine vont jouer un rôle clé dans la récompense. Or ces mêmes régions semblent être impliquées dans la réponse à la nourriture.

Les chercheurs du Boston Children’s Hospital, du Beth Israel Deaconess Medical Center, Brigham and Women’s Hospital, de la Harvard Medical School et de l’Université d’Ulm ont scanné le cerveau de 12 participants randomisés, âgés de 18 à 35 ans, en surpoids ou obèses mais en bonne santé, pour examiner les effets d’indices glycémiques élevés ou bas d’un repas, sur l'activité cérébrale. Avaient été exclus les participants utilisant des médicaments ciblant l'appétit ou le poids, les fumeurs et usagers de drogues, ou ceux qui suivaient un programme de perte de poids ou pratiquaient des niveaux élevés d'activité physique. La taille et le poids des participants ont été mesurés avant l'expérience. Les participants ont reçu un repas au hasard sur les 2 proposés, la seule différence entre les deux repas étant la mesure de leur index glycémique, l’un avec un IG élevé et l’autre un IG bas. 4 heures après le repas test, les hommes ont subi une IRM fonctionnelle.

IG élevé, récompense activée: Les chercheurs constatent alors qu’après avoir mangé un repas à IG élevé, le débit sanguin dans les zones du cerveau associées à la «récompense et le désir » était supérieur à celui associé à un repas à IG bas. Des résultats qui suggèrent que les aliments à IG élevés peuvent favoriser les fringales et induisent des envies de la même manière que certaines substances, comme la nicotine, par exemple.
Un régime alimentaire sain et équilibré devrait contenir une variété d'aliments tels que les fruits et légumes, les glucides et les aliments contenant des protéines et des lipides. Une récente étude avait également démontré que de petites baisses du niveau de glycémie mettent en mouvement des mécanismes d'adaptation qui régulent le désir d’aliments riches en glucose. En réponse à une baisse de la glycémie, le cerveau répond par le désir de consommer des aliments qui pourront rétablir les niveaux nécessaires. Une activation déréglée chez les personnes obèses.

Source: American Journal of Clinical Nutrition online June 26 2013 doi: 10.3945/​ajcn.113.064113  Effects of dietary glycemic index on brain regions related to reward and craving in men (Visuel © Africa Studio - Fotolia.com)

Les couchers trop tardifs favorisent la prise de poids

Une restriction chronique de sommeil, liée en particulier à des couchers tardifs peut être associée à un gain de poids. Pourquoi ? En raison d’une consommation de calories supplémentaires pendant les heures de fin de soirée, mais aussi d’une propension, à ces heures, à consommer une proportion de l’apport calorique plus élevée en lipides. Ces conclusions de chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, publiées dans la revue Sleep, identifient également des différences raciales et selon le sexe, dans la prise de poids.

L'étude menée en laboratoire du sommeil a suivi 225 sujets sains, non-obèses, âgés de 22 à 50 ans, randomisés soit pour restreindre leur sommeil à 4 heures par nuit soit pour faire des nuits normales (10 heures-coucher 0 22 heures !), cela durant 18 jours consécutifs. Leurs repas étaient servis à heures fixes et la nourriture était toujours disponible dans la cuisine pour les participants qui avaient une petite faim à d'autres moments de la journée. Les participants pouvaient se déplacer, regarder la télévision, lire, jouer à des jeux vidéo ou effectuer d'autres activités sédentaires mais pas d’activité physique. Les résultats montrent :
·         Que les participants ayant subi une restriction de sommeil prennent plus de poids que les témoins une augmentation globale de l'apport calorique au cours de la restriction de sommeil, liée à l’augmentation du nombre de repas consommés au cours de la période de fin de soirée,
·         une proportion de calories provenant des lipides consommés plus élevée pendant les heures nocturnes qu'à d'autres moments de la journée.
·         Que les hommes prennent plus de poids que les femmes, en cas de restriction de sommeil,
·         que les Afro-Américains prennent plus de poids que les Caucasiens.

Certes de précédentes études épidémiologiques ont déjà suggéré une association entre la durée de sommeil, le gain de poids et l’obésité, mais cette expérience de laboratoire apporte une (des) explication(s) concrète(s) à cette association.
Une association qui vaut aussi dans le sens inverse. Les auteurs rappellent que le gain de poids est un facteur de risque pour les apnées obstructives du sommeil (SAOS) et que le risque de SAOS augmente avec la prise de poids, avec une prévalence extrêmement élevée en cas d'obésité morbide. Enfin, plus généralement, « on fait sa nuit comme on se nourrit », les petits dormeurs consomment le plus de calories, suivis par les dormeurs « standard », suivis par les très petits dormeurs, suivis par les gros dormeurs.

Source: Sleep 1 July, 2013 doi.org/10.5665/sleep.2792 Effects of Experimental Sleep Restriction on Weight Gain, Caloric Intake, and Meal Timing in Healthy Adults (Visuel INSV)

Le divorce des parents tôt dans la vie complique les relations


Le divorce a un impact plus important sur les relations parents-enfants lorsqu’il intervient dans les premières années de la vie de l'enfant, nous apprend cette étude de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Ainsi, ceux qui auront vécu ce divorce « précoce » de leurs parents auront tendance à avoir des relations plus fragiles avec eux à l'âge adulte que ceux auront vécu la séparation de leurs parents plus tardivement. Des relations plus difficiles avec le père en général, liées au mode de garde, mais aussi des relations amoureuses plus anxieuses.

En étudiant les différentes conséquences des divorces des parents, les chercheurs souhaitent mieux comprendre la façon dont les événements de la petite enfance peuvent influencer les relations plus tard dans la vie. R. Chris Fraley de l'Université de l'Illinois explique combien l'étude de ces premières expériences est difficile, car les souvenirs d'événements passés sont variables. Le divorce des parents est un bon terrain d’étude, dit-il, parce qu’on s’en rappelle avec précision...

Un divorce à la petite enfance fragilise encore plus la relation aux parents : Dans une première étude, les auteurs ont analysé les données de 7.735 personnes participant à une enquête sur la personnalité et les relations. Plus d'un tiers des participants avaient vécu le divorce de leurs parents à un âge de 9 ans, en moyenne. Les chercheurs constatent que les personnes de familles divorcées entretiennent des relations moins solides avec leurs parents et en particulier celles qui ont vécu très jeunes, de la naissance à l’âge de 5 ans, cet événement. Une question de « confiance » analysent les auteurs, car la qualité de la relation au parent repose sur la disponibilité psychologique du parent en cas de besoin.

Le divorce influe plus sur les relations paternelles : Enfin, le divorce des parents a tendance à présager une plus grande insécurité dans les relations avec le père qu'avec la mère. Une seconde étude, menée par la même équipe auprès de 7.500 participants ayant renseigné la garde principale après le divorce montre que 74% d’entre eux ont vécu avec leur mère après le divorce ou la séparation, alors que 11% ont indiqué vivre avec leurs pères et les autres participants avec leurs grands-parents ou d'autres tuteurs. Les chercheurs suggèrent que les relations paternelles sont plus précaires après le divorce parce que les mères ont beaucoup plus de probabilité que les pères de se voir accorder la garde de l’enfant.

Plus d'anxiété, aussi, dans les relations amoureuses, c’est aussi ce que constatent les auteurs chez les participants issus de familles divorcées, même si le lien entre le divorce des parents et cette insécurité dans les relations amoureuses reste faible. Le divorce des parents aurait donc des effets distincts sur les relations de l'âge adulte, affectant certaines relations plus que d'autres.
Des résultats, somme toute logiques, mais précieux, car ils confirment que quelque chose d'aussi fondamental que la quantité de temps passée avec un parent -et pas seulement la qualité- et donc le mode de garde en cas de divorce, va façonner la qualité des relations parents-enfants.

Source: Personality and Social Psychology Bulletin doi: 10.1177/0146167213491503  June 28, 2013 Attachment and Parental Divorce: A Test of the Diffusion and Sensitive Period Hypotheses (Visuel © stefanolunardi - Fotolia.com)

ALIMENTATION: Du poisson oui, mais pas plus de 2 fois par semaine!



Triste conséquence de la pollution des eaux par les substances chimiques (PCB, methylmercure notamment) mais également par les micro-organismes comme les bactéries, le poisson et les produits de la pêche, des aliments aux qualités nutritionnelles précieuses, présentent d’ores et déjà « un rapport bénéfice-risque » tangent. La consommation de poissons d’eau douce comme l’anguille, la carpe ou autres poissons d'eau douce devra désormais être très limitée, pour les populations sensibles, à raison d’une fois tous les 2 mois. Et, d’une manière générale, il n’est plus recommandé de consommer du poisson plus de 2 fois par semaine.

 
C’est la recommandation « qui vient de tomber » de notre Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.  Certes le poisson et les produits de la pêche restent « des aliments particulièrement intéressants au plan nutritionnel », mais désormais, il n’est pas recommandé d’en consommer trop souvent, et pas plus de 2 fois par semaine, selon l’ANSES. Curieux paradoxe alors que la consommation régulière de poisson était considérée comme un marqueur de mode de vie sain. Une recommandation qui sonne comme une alerte à la contamination, malgré des qualités nutritionnelles précieuses.

De nombreuses études ont depuis longtemps alerté sur la présence de substances chimiques. Le poisson est en effet la principal source d’exposition au (méthyl)mercure et avec cette exposition, devient facteur de risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires, detroubles du développement cérébral et de TDAH -comme avait alerté dès fin 2012, une grande coalition internationale de 94 ONG pour la santé et l’environnement-. Il y a aussi les PCB, aux effets délétères sur le développement mental et moteur du jeune enfant exposé pendant la grossesse ou l'allaitement. L’Anses avait déjà prévenu début 2012 : « Evitez de manger la carpe que vous allez pêcher ».  Il y a enfin les micro-organismes comme les bactéries et certains parasites. Ainsi, les coquillages, en particulier ceux ramassés directement par les consommateurs peuvent contenir des germes pathogènes (bactéries et virus), du phytoplancton toxique et ces composés chimiques comme les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium) et certains composés organiques comme les hydrocarbures, PCB, et autres pesticides…

De nouvelles recommandations: Les différentes analyses de l’Agence de sécurité permettent aujourd’hui d’affiner les recommandations de consommation de poisson et produits de la pêche notamment en termes de fréquence et de types de poissons à consommer afin d’éviter de s’exposer à un risque particulier. Ainsi,
·         pour la population générale, il est recommandé de consommer 2 portions de poissons par semaine, dont un poisson gras (à forte teneur en oméga 3) -saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée- en limitant à 2 fois par mois la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs. Ces recommandations sont assorties de règles de conservation et de préparation.
·         Pour les populations « sensibles » : Voir tableau ci-contre.

SEXUALITÉ: Le bien-être augmente aussi avec la fréquence des rapports sexuels



Le sexe, comme les revenus ? L’épanouissement viendrait avec la quantité ou fréquence des rapports sexuels mais aussi par comparaison avec « ses voisins ». Avoir l’impression d’avoir une vie sexuelle moins riche que les autres peut ainsi avoir un véritable impact, en dehors de son niveau propre de satisfaction sexuelle, sur le niveau de bien-être concernant sa vie sexuelle. C’est ce que constate cette étude de l'Université du Colorado Boulder, menée sur plus de 15.000 participants et publiée dans la revue Social Indicators Research.
Tim Wadsworth, professeur de sociologie à l'Université du Colorado a mené cette étude sur l’association entre la fréquence des relations sexuelles et l’épanouissement ou bonheur sexuel, à partir de données d'enquêtes nationales (General Social Survey) concernant 15.386 personnes interrogées entre 1993 et ​​2006, en particulier sur leur niveau ressenti de « bonheur » (Très, peu ou pas trop) ainsi que sur la fréquence de leurs rapports sexuels.
Ses conclusions ? Les gens déclarent un niveau de bonheur toujours plus élevé avec une fréquence plus élevée des rapports sexuels. A une précision près, les personnes convaincues qu’elles ont moins de relations sexuelles que leurs voisins ou leurs proches, sont moins heureuses et épanouies que celles qui croient en avoir autant.
·         Ainsi, après ajustement avec les autres facteurs de confusion, comme le revenu, l'éducation, l'état matrimonial, la santé, l'âge et la race, les répondants qui déclarent avoir des relations sexuelles au moins deux à trois fois par mois étaient 33% plus susceptibles de se déclarer heureux que ceux qui déclarent ne pas avoir de rapports sexuels au cours des derniers 12 mois.
·         Le bonheur déclaré augmente avec la fréquence: Par rapport aux personnes sans relations sexuelles dans l’année précédente, une fréquence d’un rapport sexuel par semaine est associée à une probabilité de 44% plus élevée de se déclarer très heureux.
·         2 à 3 rapports sexuels par semaine, à une probabilité de 55% plus élevée de se déclarer très heureux.

Mais, lorsque l’on se compare aux autres, en matière de sexualité, par l’intermédiaire des magazines par exemple, et que l’on a l’impression d’une sexualité moins intense que celle des autres, alors le niveau de bonheur déclaré diminue, indépendamment de la fréquence des relations sexuelles. Une sexualité, même réussie serait donc dépendante de celle des autres, au-delà de la fréquence des relations sexuelles. Apprendre que d’autres personnes ont des rapports sexuels une fois par semaine, alors qu’on n’en a que 2 à 3 fois par mois diminue le niveau de bonheur déclaré d'environ 14%.
Mais se livrer à la comparaison sociale peut être problématique, remarque l’auteur, qui rappelle que l’estime de soi et l’identité sont aussi dépendantes des autres. Même en matière de sexualité.
Source: Social Indicators Research February 2013 DOI: 10.1007/s11205-013-0267-1 Sex and the Pursuit of Happiness: How Other People's Sex Lives are Related to Our Sense of Well-Being

DIABÈTE: Au bureau, faire un petit tour de temps à autre réduit le risque



La sédentarité, le temps passé assis, sont des facteurs reconnus de risque d’obésité et de diabète de type 2, comme de maladies cardiovasculaires. Mais, pour ceux qui occupent des emplois de bureau et qui n’ont pas le choix, un petit tour et quelques pas, une fois toutes les demi-heures pourraient changer la donne. C’est la recommandation apportée par cette étude de l’Université d’Otago (Nouvelle Zélande), publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

Les chercheurs voulaient vérifier que l'interruption de périodes assises prolongées avec un peu d’exercice peut réduire le risque de diabète, et quel type d’interruption serait le plus bénéfique. Ce petit essai croisé randomisé a porté sur 70  personnes réparties en 3 groupes d'intervention:
·         «intervention assise prolongée » ou position assise pendant 9 heures (groupe contrôle),
·         «intervention activité physique » comprenant une marche de 30 minutes puis la position assise pendant 9 heures,
·         «intervention activité régulière avec breaks » soit 9 heures en position assise puis marche d’1 minute 40 secondes toutes les 30 minutes.
Les participants ont consommé une boisson substitut de repas à 1 heure, 2 heures et 7 heures durant la période assise de 9 heures puis ont subi des tests sanguins pour évaluer leur métabolisme.  

Le groupe «intervention activité régulière avec breaks » présente des niveaux de glycémie plus sains que les autres groupes. S’il s’agit de glycémie et non de diabète, les résultats confirment qu’un peu d’exercice régulier peut prévenir le développement du diabète et est bénéfique pour la santé en général.

Alors quelques suggestions pour s’absenter du bureau ?  Les auteurs suggèrent de se lever pour aller parler à des collègues plutôt que de communiquer par email, de se lever pour s’exprimer ou faire une présentation en réunion, voir même d’utiliser une station de travail en hauteur tel un  «bureau debout» durant tout ou partie de la journée.

Source: The American Journal of Clinical Nutrition online June 26 2013 doi: 10.3945/​ajcn.112.051763

Web designer CJRoumain

Contacts: www.facebook.com/cjroumain
www.twitter.com/cjroumain
www.youtube.com/CJRoumain
cjroumain@facebook.com

Ecoutez

Speech by ReadSpeaker

Mes Articles

Widget par cjroumain.blogspot.com
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger... www.cjroumain.blogspot.com

Translate

Followers