dimanche 28 juillet 2013

Comment la mort se répand dans l'organisme à la fin de sa vie?

Les événements biologiques finaux de la vie d'un ver sont décrits dans un nouvel article, publié dans la revue PLoS Biology en libre accès.

Comment la mort se répand dans l'organisme à la fin de sa vie

Le document révèle comment la mort se répand comme une vague de cellule en cellule jusqu'à ce que l'organisme entier soit décédé.

La mort des cellules individuelles déclenche une réaction chimique en chaîne conduisant à la répartition des composants cellulaires et une accumulation de débris moléculaires. Les mécanismes moléculaires de ce processus sont raisonnablement bien compris au niveau cellulaire, mais l'on sait beaucoup moins de la propagation de la mort dans l'organisme à la fin de sa vie.

Chez les vers, la propagation de la mort peut facilement être vue sous un microscope comme une onde de fluorescence bleue voyageant à travers l'intestin du ver. La nouvelle étude, dirigée par le professeur David Gems de l'Institut du vieillissement en bonne santé à l'UCL, révèle que cette fluorescence est provoquée par une voie de mort cellulaire appelée nécrose, et sa dissémination dans l'organisme dépend de la signalisation calcique.

«Nous avons identifié les voies chimiques de l'autodestruction qui propagent la mort cellulaire dans les vers, que nous considérons comme cette fluorescence bleue éclatante qui voyage à travers le corps», a expliqué le professeur Gems. «C'est comme une faucheuse bleue, suivi de la mort quand elle se propage dans l'organisme jusqu'à ce que toute vie soit éteinte."

"Nous avons constaté que lorsque nous avons bloqué cette voie, nous pouvions retarder la mort induite par un stress comme une infection, mais nous ne pouvions pas ralentir mort de vieillesse. Cela laisse penser que les causes de mort de vieillissement par un certain nombre de processus agissant en parallèle."

Les mécanismes impliqués sont semblables à ceux qui sont actifs chez les mammifères, ce qui confirme que le ver peut fournir un modèle utile pour la compréhension de la mort cellulaire, et comment la prévenir, chez d'autres animaux.

L'étude relie également les mécanismes de la mort cellulaire à l'apparition de la fluorescence bleue. La source de cette fluorescence était auparavant considérée comme une substance appelée lipofuscine, qui émet une lumière d'une couleur similaire. La Lipofuscine a déjà été liée au vieillissement, car elle s'accumule avec les dommages moléculaires croissants. Toutefois, les nouveaux résultats impliquent une autre molécule appelée acide anthranilique comme la source de la teinte bleue et montrent que la lipofuscine n'est pas réellement impliquée.

«Ensemble, les résultats jettent un doute sur la théorie que le vieillissement est simplement une conséquence d'une accumulation de dommages moléculaires. Nous devons nous concentrer sur les événements biologiques qui se produisent au cours du vieillissement et de la mort, et de bien comprendre la façon dont nous pourrions être en mesure d'interrompre ces processus, »a ajouté le professeur Gems.

Pourquoi les individus présentent-ils un risque pour les autres?


L’empathie est bien là, mais ils ne parviennent pas à y recourir spontanément, souligne cette étude d’imagerie néerlandaise présentée dans l’édition du 25 juillet de la revue Brain. Car quand les chercheurs leur demandent de faire preuve d'empathie, ils sont alors capables de « l’activer ». En synthèse, les psychopathes sont avares d’empathie mais bien témoins de la souffrance de la victime, ce qui peut expliquer à la fois leur sensibilité et leur habilité sociale.

Pourquoi ces individus présentent-ils un risque pour les autres? Ce manque d'empathie reste mal compris, en particulier en raison de la difficulté de mener des études auprès de ces individus et de disposer des moyens d’imagerie, dans les quartiers de haute sécurité, pour analyser leur cerveau. Mais le Pr Christian Keysers, responsable du Social Brain Lab d’Amsterdam et auteur principal de l’étude, est parvenu à rapprocher de l’IRMf, des criminels psychopathes, en les transférant au Centre médical universitaire de Groningen (Pays-Bas).

L'étude menée auprès de 18 criminels psychopathes et un groupe de contrôle s’est déroulée en 3 étapes.
·         Les participants ont d'abord visionné de courtes séquences vidéo présentant des interactions entre 2 personnes  avec un zoom sur leurs mains. Les vidéo montraient une main touchant l'autre soit de manière affectueuse, soit violente, soit répulsive, soit neutre.
·         Ensuite, les participants ont visionné à nouveau les mêmes vidéos avec la recommandation de faire preuve d'empathie vis-à-vis de l'un des acteurs du film. Ils devaient donc tenter de se mettre à la place des acteurs.
·         Durant la troisième phase, les participants eux-mêmes ont été soumis à ces interactions, avec leurs propres mains donc, et dans le même temps examinés par IRMf. Les chercheurs voulaient savoir si des zones identiques du cerveau s’activent en situation d’acteur et de spectateur.

L’effet miroir : Les chercheurs expliquent que lorsque nous sommes en situation ou lorsque nous voyons d'autres personnes se déplacer, subir ou souffrir…les mêmes régions du cerveau sont activées. La situation de l’autre devient en quelque sorte notre problème. Cet effet  miroir constitue une partie essentielle de notre capacité d'empathie et moins ce système fonctionne bien, moins l’empathie est forte. Il avait déjà été suggéré qu’un miroir cassé, chez les psychopathes, entraîne une diminution d'empathie avec les victimes.
L’expérience montre que les participants psychopathes ont un effet miroir moins efficace par rapport aux participants témoins. « Ils ne se ressentent pas la douleur, quand ils font mal à leurs victimes ».
Mais ce n'est pas tout. Les psychopathes n’utilisent pas ce système miroir spontanément, mais peuvent, en revanche, l'utiliser à la demande. Ici, lorsque les chercheurs le leur demandent explicitement.

Ainsi, la psychopathie n’est pas l'incapacité d'empathie, mais une propension réduite à l'empathie, combinée à une absence de spontanéité. Ainsi, écrivent les auteurs, lorsque les psychopathes font l’effort de comprendre, ils peuvent basculer en mode d'empathie. On entrevoit la conclusion, soit la possibilité thérapeutique de mettre à profit l’empathie sous-jacente chez ces criminels. Mais les auteurs n’expliquent pas comment.

Source: Brain 25 July, 2013: 136; 2550–2562 Reduced spontaneous but relatively normal deliberate vicarious representations in psychopathy (Visuel@Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences montrant des films présentés aux participants (à gauche) et l'activation du cerveau des participants sans instructions (derrière) et avec des instructions d'empathie (avant))

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