samedi 30 juin 2012

Comment faire pour devenir positif et le rester?


Pensée positive… devenir positif, et le rester… Tout cela s’apprend. Comment? Nous allons voir cela dans cet article.

« Penser positif? Impossible j’ai que du négatif en tête… »

C’est sûr… quand on est pas au top, on a plus facilement accès à des idées négatives, des jugements rabaissants, des plaintes, des critiques… On est pas vraiment disposé à la « pensée positive. »
Mais tout cela peut changer.
Vous n’allez pas devenir un maître de la pensée positive du jour au lendemain, ce serait trop facile. Il y a par contre un processus, une sorte de méthodologie à suivre qui peut vous permettre de devenir positif petit à petit, et de le rester.
La positivité est un peu comme un muscle : si vous ne l’entrainez pas, il va logiquement rester faible. Au contraire, si vous l’entrainez et que vous l’exercez régulièrement, ce « muscle va se renforcer » et votre aptitude à être positif et à penser positif va s’accroitre.


Couper l’accès aux pensées négatives

Mon premier conseil n’est peut-être pas celui auquel vous vous attendiez, mais c’est selon moi le plus important : avant de pouvoir commencer à être positif, vous devez arrêter de nourrir votre esprit de négatif !!

Arrêter de nourrir votre esprit négativement

Qu’est ce que j’entends par « nourrir son esprit de négatif? »
Nous avons environ 50 000 pensées par jours. Certaines proviennent de l’intérieur de notre tête et sont donc difficiles à gérer… Elles demandent un véritable travail intérieur, grâce à la méditation par exemple.
Par contre, un grand nombre de pensées négatives viennent de l’environnement extérieur. Et sur celles-ci, il est très simple d’agir!
Comme je l’explique dans l’article sur les aliments anti-stress, si on mange mal, on se sent mal. Et bien avec l’esprit, c’est le même principe : si on le « nourrit » mal (avec des regrets, de la peur, de la violence, des pensées négatives..), on se sent mal.

Quelques exemples de « nourriture négative » pour l’esprit?

  • Comment vous sentez vous quand quelqu’un de votre entourage n’arrête pas de critiquer ou de se plaindre? Est ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
  • Comment vous sentez-vous quand vous lisez les malheurs d’un inconnu sur un forum? Leurs problèmes? Leurs symptômes? Est-ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
  • Comment vous-sentez vous après avoir regardé le JT de 20h? Est ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
  • Comment vous sentez vous quand 33 fois dans la même journée, vous entendez qu’il y a eu un triple meutre, un incendie, et des inondations? Mieux ou moins bien?
La négativité est présente tout autour de nous.
Un des grands secret des personnes positives ? Elles « consomment » plus de positif que de négatif.
Et malheureusement, l’actualité n’est pas ce qu’on fait de mieux en terme de positivité !
Alors bien sûr je ne dis pas non plus qu’on doit tous aller vivre au fond des bois et manger des écorces :) On peut suivre l’actualité, suivre des sujets qui nous intéressent, mais on n’est pas obligé de connaitre tous les malheurs du monde, tout le temps. Cela n’aide vraiment pas à rester positif.
Cela plombe notre moral … Car le négatif est contagieux.
On a déjà beaucoup à faire avec notre propre négativité et avec celle de notre entourage… Alors pas besoin de s’handicaper encore plus !

Mon conseil donc : essayez de faire une « diet médiatique »

Pendant 1 mois, arrêtez de suivre l’actualité, et voyez si vous vous portez mieux ou moins bien (mais je crois que vous connaissez déjà le résultat). Ne suivez plus l’actualité pendant 1 mois, puis regardez à nouveau un JT. Attention, je vous préviens tout de suite, la prise de conscience peut être violente. Vous ressentirez peut-être un flot de négativité vous envahir… c’est pour ma part ce que je ressens quand je regarde un JT à nouveau, ou quand je tombe par hasard sur un flash info à la radio.
D’ailleurs faites moi confiance : s’il y a vraiment quelque chose d’important qui se passe, vous en entendrez rapidement parler par quelqu’un de votre entourage.

La puissance de la pensée positive

« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde »
 Bouddha
Maintenant que l’on a supprimé le « négatif entrant », on va pouvoir commencer à augmenter petit à petit le positif entrant.
Au début, beaucoup d’entre nous doivent se forcer. On est mal, on ne voit rien de positif, et on voit difficilement comment on pourrait l’être. Les personnes débordants de positivité nous dégouteraient presque…
On se dit qu’on ne pourrait jamais être comme ça.

Mais je le répète, c’est faux. Il suffit de s’entrainer. Et comme pour chaque entrainement, au début il faut se forcer. Se motiver, rester discipliner, et ce même (et surtout) si on ne voit pas encore les bienfaits.
La positivité, c’est un peu comme planter des graines. Semez en le plus possible (une graine= une pensée positive), et vous récolterez les fruits plus tard. Mais vous récolterez seulement si vous arrosez votre positivité souvent et suffisamment ;)

5 exercices de pensée positive

Prendre conscience de sa négativité

Comme je vous l’ai dit, la négativité vient soit de l’extérieur, soit de nous même. Nous devons donc apprendre dans un premier temps à l’identifier.
Chaque fois que l’on se surprend à être négatif, à se plaindre, à faire la victime, à avoir peur,on peut se dire:
« Ok là je viens d’être négatif. Je sais que cela ne m’aide pas du tout. Au contraire, je sais maintenant qu’être négatif empire la situation. Comment je pourrais faire pour être plus positif là tout de suite? »

Accepter votre négativité, puis essayez de la tranformer en positif

Donc vous venez d’identifier une pensée négative. Vous ne la repoussez pas, vous l’acceptez, mais vous prenez tout de suite la décision de chercher du positif. L’objectif étant de remplacer une pensée négative en pensée positive.
Exemple:
Vous vous levez et vous voyez qu’il pleut.
Là, une pensée négative arrive: « Trop nul, il pleut, ça va encore être une journée de … »
STOP
Vous venez de prendre conscience de la négativité, et vous cherchez tout de suite à la remplacer par du positif :
« Ok là j’étais en train d’être négatif.. le positif c’est quoi ici? hum..les paysans vont être content, leurs salades vont être arrosées. Ou..il pleut, ok, je me sens d’autant plus chanceux d’avoir un toit.. »
Vous voyez le principe?
Etre négatif, ce n’est pas dramatique, tant que vous faîtes l’effort d’essayer de changer ça. Au bout d’un mois, vous saurez quels sont les moments où la négativité est susceptible de pointer le bout de son nez. Vous pourrez donc la contrer, et être positif avant même  qu’elle n’apparaisse.

5 choses positives en fin de journée:

Voici un autre exercice qui a le même objectif : vous apprendre à voir du positif là ou vous n’en voyiez pas avant. A la fin de chaque journée, notez sur un carnet 5 choses positives qui vous sont arrivées pendant la journée.
Si vous n’y arrivez pas, continuez quand même l’exercice. Forcez-vous.
C’est le temps passé à faire la recherche qui compte. Même si vous ne trouvez rien, continuez. Car aujourd’hui vous ne trouverez peut-être qu’une chose positive.. mais plus vous ferez cet exercice, et plus vous en trouverez. Car le positif est tout autour de nous, on ne sait juste plus le voir.

Repérer le positif tout au long de la journée

Si vous voulez progresser encore plus vite, vous pouvez faire cet exercice tout au long de la journée. A chaque fois que vous identifiez du positif, notez le. Et à chaque fois que vous vous prennez en flagrant délit de négativité, notez le, et essayez de  remplacer tout du suite le négatif par quelque chose de positif.
Par exemple : « je suis déprimé » deviendrais « j’ai un petit coup de mou, peut-être mais je vais mieux, je fais tout ce qu’il faut pour cela. Je prends soin de moi, je travaille ma positivité, cela va bientôt payer. »
Apprenez à repérer la positivité dans les plus petites choses : un sourire, une parole, manger un fruit, un oiseau, un enfant… pour vous aider dans cette démarche, je vous conseil fortement « La sérénité de l’instant présent » de Thich Nhat Hanh (et tout ses autres livres d’ailleurs).

Se nourrir de pensée positive

La positivité est un cercle vertueux. Plus vous êtes positif… et plus vous êtes positif. Plus vous apprenez à voir du positif, et plus vous en voyez. Plus vous nourrissez votre esprit de positif, et plus cette même positivité resurgit ensuite dans vos pensées.
Un conseil : gardez toujours une source de positif à portée de main: un livre, un recueil de citations, un poème… En cadeau, voici mes principales sources de positif :)
 La « positive attitude » en résumé :
Voici une traduction d’un article de Leo Babauta du blog américain Zen habits:
« Comment être une personne positive en moins de 300 mots »:
- Réalisez que cela est possible, au lieu d’analyser pourquoi vous ne pouvez pas.
– Prenez conscience de votre dialogue intérieur.
– Ecrasez les pensées négatives comme des insectes,
– Remplacez-les par des pensées positives.
– Aimez ce que vous avez déjà.
– Soyez reconnaissants pour votre vie, vos talents, et pour les autres personnes.
– Tous les jours.
– Concentrez-vous sur ce que vous avez, et non sur ce que vous n’avez pas.
– Ne vous comparez pas aux autres,
– Mais soyez inspiré par eux.
– Acceptez la critique avec grâce,
– Mais ignorez les rabat-joies.
– Cherchez la bénédiction qui se cache derrière toute mauvaise chose
– Voyez l’échec comme un tremplin vers le succès.
– Entourez-vous de gens positifs.
– Plaignez vous moins, souriez plus.
– Imaginez vous déjà comme une personne positive,
– Puis devenez cette personne dans votre prochain acte.
Et n’oubliez pas ceci: Le changement est tout à fait possible mais ne se fera certainement pas tout seul :) Vous devez pratiquer !

vendredi 29 juin 2012

Faire l’amour 3 fois par semaine prolonge l’espérance de vie de 10 ans ?


Selon le docteur David Weeks, chercheur et psychologue au Royal Hospital d’Edimbourg en Ecosse, une étude scientifique réalisée sur 3 500 personnes montre que faire l’amour est bénéfique pour lasanté, réduisant les maladies cardiaques et le cancer.
Avant de vous donnez une petite liste des bienfaits de faire l’amour, faisons une rapide mise en contexte de l’étude. Durant les rencontres d’anciens élèves, on pouvait dénoter que certaines personnes semblaient avoir dix ans de moins que d’autres. C’est pourquoi le Dr David Weeks a mené une étude sur ce phénomène. afin d’en comprendre les raisons. Il a ainsi réuni 3 500 personnes âgées de 18 à 82 ans, qui avaient toutes comme signe de particularité de paraître plusjeunes que leur âge réel. Il leur soumit un questionnaire sur leurs habitudes de vie au quotidien et le résultat de cette analyse est celui que vous connaissez maintenant… Les câlins sous la couette, « sport » plus qu’atypique, apporteraient ainsi plusieurs bienfaits, en voici une liste d’exemples :
  • Faire l’amour réduit les risques cardiaques : En effet, les efforts physiques augmentent la circulation veineuse et musclent le cœur.
  •  Les rapports sexuels réduisent le cancer de la prostate : Une activité fréquente aurait plutôt un rôle protecteur vis-à-vis du cancer de la prostate.
  •  Les relations sexuelles réduisent le cancer du sein : Ceci est dû à une haute circulation de sang et la libération d’une hormone appelé l’ocytocine.
  • L’acte sexuel est un antidouleur naturel : Plus d’excuse de mal de tête, faire l’amour serais comparable à la prise de deux cachet d’aspirines.
  • Faire l’amour facilite l’endormissement : Les rapports sexuels libèrent de la morphine qui favorise la relaxation et donc l’endormissement.

Vos ongles révèlent l’état de votre santé…Surveillez les !


Savez vous que nos ongles sont le reflet de notre santé intérieure , Ils peuvent nous servir de miroir pour diagnostiquer et a identifier les principales maladies comme le diabète ou les maladies du cœur. C’est pourquoi les experts recommandent de consulter un médecin a chaque changement de couleur ou de forme.
Les ongles ont également l’avantage d’être facile à examiner, les médecins observent souvent tous changement pour être informé des signe avant coureur des maladies . Les taches brunes, le fines lignes blanches, jaunes, la séparation de la peau, desquamation, le manque de croissance , une éclaircie , des saignements, une inflammation des bords ou des bandes roses sont des signes caractéristiques que quelque chose ne va pas et annonce souvent l’apparition de la maladie ou du moins ses premiers signes.
L’exemple le plus courant , est qu’un décollement partiel sur les bords de l’ongle (onycholyse) peut être une signe d’une hypothyroïdie, de myélome, d’anémié, de cancer du poumon ou de diabète.
Par contre La chute de l’ongle , permet en revanche d’identifier les maladies fébriles,comme le diabète, un stress excessif, la pneumonie, le psoriasis ou une réaction indésirable aux médicaments. En tous cas c’est au dermatologue de confirmer le diagnostic .
Depuis que les pouvoirs publiques font de la publicité pour encourager les gens à consulter un dermatologue en cas de problème avec les ongles , Le nombre de consultations est passé de 60 à 70 pour cent . La majeure partie des patients sont des femmes vue que les ongles constituent un élément important de l’esthétique .

Comment détecter les signaux d’alarme
* Si les ongles adoptent une forme concave avec un soulèvement à l’extrême, cela peut indiquer un manque de fer dans l’organisme ou de l’anémie, une maladie cardiaque, l’hypothyroïdie ou un signe de malnutrition.
* Un saignement sous l’ongle, causé par la rupture des vaisseaux situés sur la longueur, peut indiquer un traumatisme internes dans 10 à 20% des cas.
* Une grande courbure de l’ongle accompagnée par une prolifération du tissu conjonctif et une l’enflure autour du doigt, ( connue sous le nom clubbing) , est associée à des maladies systémiques tel qu’un mauvais fonctionnement du poumon, du cœur, des reins et du foie .
* des lignes blanches sur les ongles peuvent indiquer un effet secondaire face à un
médicament, des troubles métaboliques, des tumeurs, des maladies infectieuses (tuberculose ou le paludisme) mais aussi des signes pour des maladies cardiovasculaires et des problèmes rénaux.
* Une bande à la fin est un signe de cirrhose ou d’insuffisance cardiaque congestive
* Quand les ongles deviennent jaunes, minces, avec une faible croissance (syndrome des ongles jaunes) c’est souvent des signaux pour l’asthme, la tuberculose ou la bronchite chronique.
* une tache noire sur l’ongle est malheureusement souvent l’un des pire signaux . en effet il est associé généralement à un mélanome malin de l’ongle
En conclusion, On surveillant régulièrement nos ongles on peut s’apercevoir des premiers signes des problèmes internes de notre corps . Mais attention seul un médecin peut infirmer ou confirmer un diagnostic et une maladie.

Peut-on rester intelligent toute sa vie?


Les gènes déterminent en partie notre longévité… Et qu’en est-il pour notre intelligence? La génétique aurait aussi sa part de responsabilité.


«Le temps ne fait rien à l’affaire», chantait George Brassens, s’adressant aux «petits cons de la dernière averse» et «aux vieux cons des neiges d’antan»… Les gènes seraient en partie responsables de cette situation, d’après une estimation réalisée par des chercheurs britanniques. L’équipe coordonnée par Ian Deary (Université d’Edimbourg) a voulu mesurer l’influence de la génétique sur l’évolution des capacités intellectuelles au cours de la vie. Ils estiment au final que nos gènes seraient responsables d’environ 25% des hauts et des bas de notre intelligence au cours de notre existence.

Ces résultats suggèrent que les mêmes facteurs génétiques qui influencent l’intelligence (telle qu’elle est mesurée par des tests) chez les enfants déterminent l’intelligence des personnes âgées. La part prise par la génétique, autour de 25%, laisse par ailleurs la plus grosse responsabilité aux facteurs environnementaux.
Cette étude s’appuie sur une cohorte de 2.000 personnes, qui ont fait partie d’une expérience assez unique menée en Ecosse : en juin 1932 et en juin 1947, des chercheurs ont fait passer des tests d’intelligence (Moray House Test) à presque tous les enfants nés en 1921 et 1936 (les enfants ont été testés à l’âge de 11 ans). Deary et ses collègues ont retrouvé 1.940 personnes qui avaient ainsi été testées enfant et ont de nouveau mesuré leurs capacités cognitives à un âge avancé. Les chercheurs ont aussi réalisé des prélèvements ADN et comparé 500.000 marqueurs génétiques (SNP, variation d’un seul nucléotide dans l’écriture des gènes).

Cette étude, publiée dans la revue Nature (19 janvier 2012) ne permet pas de déterminer précisément quels sont les gènes en cause mais de cerner leur part. Située autour de 25%, elle signifie que leur étude plus approfondie est valable pour mieux comprendre les facteurs influençant l’évolution des fonctions cognitives. Evolution très variable d’un individu à un autre. Toute la difficulté pour les scientifiques est d’y voir clair dans les interactions entre la génétique et l’environnement, avec pour but d’améliorer le vieillissement de nos capacités intellectuelles !

mardi 26 juin 2012

Quelle sexualité pendant la grossesse ?


Quelle sexualité pendant la grossesse ?

Devenir mère, tout en restant femme. La plupart des futures mamans y aspirent. Ainsi, elles sont nombreuses à revendiquer le droit à une sexualité épanouie et ce, à toutes les périodes de leur vie. Grossesse comprise. Alain Héril, sexothérapeute et psychanalyste, nous en dit plus sur ces neufs mois, qu’il perçoit surtout comme un « bon prétexte à la découverte et à la créativité. »


« Et côté sexualité, tout se passe bien ? » Voilà une question que peu de femmes enceintes ont du entendre au cours de leur grossesse. Car si de nombreux aspects psychologiques ou médicaux sont abordés par les différents spécialistes rencontrés tout au long de ces neufs mois, le sexe demeure souvent absent. « L’idée qu’une femme enceinte ne devrait consacrer son énergie, sa pensée et son corps qu’à la gestation est encore très présente », constate Alain Héril. Résultat ? Les ouvrages sur la grossesse abondent chez les libraires, mais la sexualité n’y est, au mieux, évoquée qu’au détour d’un chapitre, voire de quelques pages. « Et d’une manière générale, souligne le sexothérapeute, cela reste très confidentiel et mis de côté. » Pourtant, en dehors de certaines positions morales et de quelques rares contre-indications, rien n’empêche de concilier grossesse et sexualité épanouie. Bien au contraire.

La grossesse, une révolution

Rares sont les femmes à confier qu’être enceintes n’a rien changé à leur vie sexuelle. Si la grossesse n’est pas une maladie, elle entraîne néanmoins un véritable bouleversement hormonal, corporel et psychique, qui ne laisse ni les femmes, ni leurs compagnons, indifférents. « Parce qu’elle joue sur leur humeur, sur leur comportement, sur leur corps, la grossesse a inévitablement un impact sur leur sexualité, affirme Alain Héril. Le contraire serait même étonnant. La future maman, lorsqu’elle est enceinte, n’est plus seule. Elle est habitée par cet enfant qui grandit en elle. Cela amène forcément un certain nombre de questions qui ne se posaient pas avant. »
Il s’agit donc, pour les femmes, d’appréhender leur intimité dans un nouvel état d’esprit, mais aussi, dans un nouveau rapport au corps. « Pour nombre d’entre elles, la grossesse est une occasion de découvrir de nouveaux plaisirs. Pour d’autres, il arrive que cela soit plus compliqué. Parce qu’elles sont plus crispées, ou plus inhibées, et qu’elles ont plus de mal à se laisser aller. Mais dans tous les cas, les sensations sont toujours différentes, » explique le sexothérapeute. Et pour les pères ? C’est un peu le même topo. « Chez les hommes, habités par de nombreux fantasmes, la grossesse peut soit entraîner une hyper-érotisation de leur compagne, soit, à l’inverse, engendrer une hypo-sexualisation, voire, parfois, des blocages. »

Premier trimestre : l’installation

Les neuf mois que composent une grossesse ne sont pas tous identiques, et c’est la raison pour laquelle la sexualité évolue et change en fonction des étapes et des modifications corporelles, hormonales ou psychiques traversées. Dans l’esprit de beaucoup de femmes, le premier trimestre est vécu comme celui de l’installation, de la nidification, avec les inquiétudes que cela peut générer. « Souvent, explique le sexothérapeute, le troisième mois est très attendu, parce qu’il est celui où le risque de fausse couche commence à disparaître. »
Pour le corps, c’est aussi un trimestre riche en bouleversements, car c’est toute une machine qui se met en route au service du bébé à venir. « L’organisme réagit à l’installation de la grossesse, avec son lot de petits désordres. Maux de têtes, nausées, vomissements, fatigue… sont autant d’obstacles à une sexualité réellement épanouie. La femme porte l’essentiel de son attention sur ce qui se passe en elle, se prépare à accompagner la gestation de son enfant. Il est donc courant que ce ne soit pas le moment de la grossesse où circule le plus de désir dans son couple. »

Deuxième trimestre : la plénitude

De rares contre-indications
Sauf avis contraire du médecin (généralement en cas de menace d’accouchement prématuré), il est tout à fait possible de continuer à avoir des relations sexuelles jusqu’à l’accouchement. L’unique bémol concerne l’usage des sextoys vibrants, qui, au premier et au dernier trimestre, ne doivent être utilisés qu’en caresses clitoridiennes et non vaginales. Les premiers mois pour éviter d’accentuer les risques de fausse couche, les derniers parce que les vibrations peuvent être ressenties par le bébé ou favoriser l’ouverture du col de l’utérus.
Le deuxième trimestre, en revanche, signe souvent le début d’un réel mieux être et le retour de la libido. « De nombreuses femmes vivent, dès le quatrième mois de grossesse, une sorte d’état de plénitude dans lequel leur désir sexuel va se réveiller, et parfois même, prendre des formes plus fortes encore que ce qu’elles avaient pu connaître avant d’être enceintes, explique Alain Héril. Il en est même certaines qui découvrent et vivent pour la première fois l’orgasme à ce moment-là de leur vie. »
Un épanouissement soudain qui s’explique notamment par l’optimisation des cinq sens de la femme pendant la grossesse. De la même manière que celle-ci perçoit mieux les odeurs ou les goûts, sa sensorialité, son toucher sont décuplés. « Il ne s’agit pas simplement de dire que les femmes ont subitement plus envie de faire l’amour, mais de bien comprendre que leurs sensations, ainsi que la perception qu’elles ont du monde et d’elles-mêmes, sont modifiées. Elles s’interrogent sur leur corps, leur façon de le regarder, de l’appréhender, et à l’intérieur de cela, la question de la sexualité se pose de manière tout à fait naturelle. »


Troisième trimestre : la créativité

Enfin, le troisième trimestre est celui que le sexothérapeute perçoit comme le plus « créatif » de tous. Et ce, pour une raison à la base purement anatomique : gênés par un ventre qui prend de plus en plus de place, le couple doit faire preuve d’ingéniosité pour contourner cette nouvelle contrainte. « Si les rapports sexuels deviennent inconfortables, les amants peuvent laisser libre court à leur imagination dans le choix des positions, mais aussi, pourquoi pas, dans leurs scénarios sexuels et leurs fantasmes, affirme le sexothérapeute. La grossesse est un bon prétexte à la créativité, et il serait dommage de s'en priver. »
Ainsi, nombreux sont les couples à mettre de côté la pénétration au dernier trimestre pour laisser plus de place aux caresses, et à des rapports érotiques plus sensuels que sexuels. « Certaines personnes craignent de faire mal au bébé en faisant l’amour, ajouter Alain Héril. Une peur qui n’est pas justifiée (l’homme pénètre le vagin de sa partenaire, alors que le bébé, lui, se trouve dans l’utérus), mais qui doit néanmoins être entendue. »

Ce que ressent le bébé

S’il est donc impossible de faire mal au bébé, et même d’entrer en contact avec lui, pendant le rapport, il n’en n’est pas moins vrai que certaines informations peuvent passer jusqu’à lui. « Il n’a en aucun cas conscience que ses parents sont en train de faire l’amour, rassure d’emblée Alain Héril, mais ce qu’il peut recevoir, ce sont des effluves, des vibrations, des flux hormonaux… qui vont s’inscrire en lui sur le terrain du plaisir, du contentement, de la joie. Et ce, de la même manière qu’il perçoit les émotions négatives de sa mère si celle-ci est stressée ou en colère. » Le tout, bien sûr, de façon très ouatée et différée, un peu comme s’il était assis au fond d’une piscine : il peut entendre le son des voix, la musique, mais tout cela reste pour lui très lointain et feutré.

Quand le sexe pose problème

« Dans tous les cas, la base de toute sexualité épanouie reste le désir, rappelle le sexothérapeute, et si celui-ci n’est pas au rendez-vous, pour l’un ou l’autre des partenaires, le plaisir ne le sera pas non plus. Les troubles du désir ne touchent pas tous les couples de futurs parents, mais ils sont néanmoins une réalité pour quelques-uns d’entre eux qu’il ne faut pas négliger. » Il est fréquent que la libido soit fluctuante pendant la grossesse, et ce, tout aussi bien du côté des hommes que des femmes. « D’ailleurs, nous sommes quasiment tous concernés par un désir qui va et vient, pendant la grossesse comme à tous les autres moments de la vie, rationalise Alain Héril. Ce qui change par contre, c’est que la grossesse entraîne parfois des projections qui peuvent annihiler le désir. »
Ainsi, certaines femmes enceintes peuvent être touchées par ce que la psychanalyse appelle un investissement libidinal de l’enfant à naître : « Pour elles, explique le sexothérapeute, c’est comme si le fait d’entrer dans la fonction maternelle les privait de leur fonction d’amante. Après l’accouchement, certaines retrouvent naturellement leur sexualité, d'autres surinvestissent leur bébé et délaissent leur partenaire. » Plus ou moins de la même façon, certains hommes peuvent eux aussi êtres troublés et souffrir de ce qu’Alain Héril nomme l’hypo-sexualisation : leur compagne, parce qu’elle est enceinte et porte leur enfant, devient intouchable, perdant son statut de femme en devenant mère. « Il ne faut surtout pas que ces hommes se forcent, car souvent, tout revient comme avant à l’issue de la grossesse. Néanmoins, je déconseille que ceux-ci assistent à l’accouchement, car ils sont plus sensibles au traumatisme que cela peut être, et risquent même, pour certains, de ne pas réussir ensuite à rexesualiser leur femme. »
Dans tous les cas, un travail sur soi et sur leurs projections peuvent aider les partenaires à renouer avec leur désir, et l’aide d’un thérapeute, ou d’un sexologue, peut être parfois bénéfique. « Certains couples me consultent parfois juste pour s'entendre dire que leur vie sexuelle peut être satisfaisante pendant la grossesse, même si elle est différente. Par exemple sans pénétration, avec simplement des caresses, des massages et beaucoup de sensualité. Comme s'ils avaient besoin de ma caution. Il ne faut pas que les couples hésitent à envisager leur vie sexuelle d’une nouvelle façon pendant ces neuf mois. » Libre à chacun, ensuite, de prolonger les découvertes faites pendant la grossesse ou de retrouver, nostalgiquement, sa sexualité d’avant.



mercredi 13 juin 2012

Plus un homme tarde à être père, plus ses enfants vivront longtemps !


Résultat surprenant. Lorsqu’un homme avance dans l’âge, il transmet à sa descendance la capacité de vivre plus longtemps en lui fournissant des télomères plus longs. Davantage d’investigations sont malgré tout requises pour éclaircir entièrement les mécanismes responsables. Attention à l'interprétation également : cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut retarder l’échéance pour devenir père…
Peut-on prédire l’espérance de vie ? La question fascine les scientifiques qui tentent de décrypter les signes biologiques laissés par l’organisme. L’un d’entre eux a particulièrement retenu leur attention : la longueur des télomères. Ces régions de l’ADN se situent à l’extrémité des chromosomes et protègent le génome et l’information qu’il contient. Lors de chaque division, les télomères se raccourcissent un peu plus jusqu’à ne plus exercer leur rôle. Ainsi, on remarque que leur longueur permet de donner une idée sur le temps qu’il reste à vivre.
De manière assez inattendue, des chercheurs de la Northwestern University(Illinois) viennent de faire une découverte qui concerne justement ces coiffes d’ADN. Les enfants nés de pères âgés héritent de télomères plus longs que ceux conçus par des papas plus jeunes, ce qui se traduit aussi par uneespérance de vie théorique plus importante. Les hommes doivent-ils attendre pour se reproduire ?
Des papas âgés transmettent des télomères plus longs
Cette étude longitudinale publiée dans les Pnas a porté sur 1.779 Philippins nés entre 1983 et 1984. Pendant la grossesse, des cellules fœtales circulant dans le sang veineux de la mère ont été récupérées. L’ADN de chacun des enfants, et plus précisément la longueur des télomères, a été définie. Ne manquait plus qu’à corréler ces informations avec l’âge du père.
Ce schéma explique ce que sont les télomères. Les chromosomes, l'ADN compacté, se terminent par des séquences répétitives non-codantes. Comme les enzymes qui dupliquent l'ADN raccourcissent le brin qu'elles reproduisent, ce sont les extrémités qui trinquent. Les télomères se raccourcissent mais l'information génétique est préservée.
Ce schéma explique ce que sont les télomères. Les chromosomes (l'ADN compacté) se terminent par des séquences répétitives non codantes. Comme lesenzymes qui dupliquent l'ADN raccourcissent le brin qu'elles reproduisent, ce sont les extrémités qui trinquent. Les télomères se raccourcissent mais l'information génétique est préservée. © Samulili, Wikipédia, cc by sa 3.0
L’analyse des données est sans ambiguïté : la longueur des télomères chez l’enfant augmente avec l’âge du père. Ce processus traverserait même les générations car l’âge du grand-père paternel revêt lui aussi de l’importance. Des résultats surprenants quand on sait justement qu’au fil des années, les télomères ont tendance à se rétrécir. C’est effectivement le cas pour tous les tissus, à l’exception des spermatozoïdes… Ils gagnent chaque année ce que les autres cellules perdent, ce qui explique la conclusion de cette recherche.
Cependant, le mécanisme physiologique sous-jacent reste mystérieux. Est-ce parce que la télomérase, l’enzyme qui rajoute des morceaux d’ADN aux télomères, est de plus en plus active dans le testicule avec le temps ? Ou est-ce plutôt parce que les cellules progénitrices dotées des télomères les plus courts sont les premières à mourir, laissant le champ libre à toutes les autres ?
Mieux vaut-il attendre pour être père ?
Reste également à définir quels avantages évolutifs un tel mécanisme pourrait procurer. Les auteurs y vont de leur hypothèse. Un homme qui se reproduit tardivement à cause de contraintes (environnementales, sociales, culturelles etc.) engendre ainsi une descendance apte à survivre suffisamment longtemps pour dépasser ces contraintes et à son tour faire des enfants.
Le principe se conçoit. Cependant, ce travail élude une question pourtant fondamentale : les générations nées de pères âgés survivent-elles réellement plus longtemps ? La longueur des télomères est un indice mais pas un indicateur fiable à 100 %. De plus, de nombreuses études soutiennent l’idée que la paternité tardive accroît les risques de problèmes de santé pour l’enfant. En effet, les probabilités de mutations et de dommages sur l’ADN augmentent avec le temps, affectant alors négativement la qualité du sperme. Des télomères plus longs suffisent-ils à compenser un génome moins bon ? Rien ne le prouve… Et même les auteurs de ce travail le reconnaissent : mieux vaut ne pas trop attendre avant de devenir père !

7 conseils pour mieux dormir


7 conseils pour mieux dormir



Voici quelques fondamentaux à appliquer pour mieux dormir :

- Ayez des horaires de sommeil fixes:

Couchez-vous et levez-vous aux mêmes heures. N’obligez pas votre horloge interne à jouer au yoyo. Sachez aussi que si vous vous levez tard, vous aurez du mal à vous endormir le soir.

- Ne buvez pas trop d’exitant après 16h:

Vous devez éviter tout type d’excitant l’après midi: café, thé, coca, cigarettes, alcool.. tout ce qu’il y a de bon quoi! Mais limiter les excès après 16h améliorera grandement la qualité de votre sommeil. Le choix vous appartient. (Lire cet article pour arrêter de fumer facilement)

- Mangez léger le soir:

Le conseil des spécialistes est de manger léger et au moins 1h30 avant de dormir. En fait si vous mangez un gros repas bien gras, vous n’allez pas récupérer pendant votre sommeil. Vous allez passer presque toute la nuit à digérer cette « grosse raclette » que vous aurez mangé la veille et donc vous réveiller sans aucune énergie. Là encore, le choix vous appartient :)
(Lire aussi: 9 façons de mettre de la sérénité dans votre assiette )

- Faites une courte sieste en début d’après midi:

Fermer les yeux 5 à 20 minutes en début d’après midi permet de garder la forme jusqu’au soir et de mieux dormir la nuit. Par contre, faire une longue sieste aura l’effet contraire et est déconseillé.

- Ayez un environnement propice à un bon sommeil:

L’environnement est essentiel pour bien dormir. A une exception près, une chambre est faite pour…dormir. Cette exception n’est pas la télé :) Si vous avez une télé dans votre chambre et que vous voulez réellement mieux dormir, c’est la première des choses à changer. (Lire l’article sur les bienfaits des ions négatifs). Privilégiez ensuite une température aux alentours de 18°C et changez de literie tous les 10 ans.

- Avoir des activités calmes 30 minutes avant de se coucher:

30 minutes avant le coucher, évitez l’ordinateur, la télé, ne vous prenez pas la tête avec les regrets de la journée ou les choses à faire le lendemain. Essayez de lacher prise sur vos problèmes. Si vous avez peur d’oublier quelque chose, faites une liste sur papier des choses à faire: vous n’y penserez plus. Privilégiez la lecture, faites vous une tisane, faites une courte méditationun peu de relaxation

- Couchez-vous dès les premiers signes de fatigue:

Les yeux qui piquent, quelques baillements: allez vous coucher tout de suite! Ne ratez pas le marchand de sable sinon vous devrez attendre son prochain passage, 90 minutes plus tard.
Et si tout cela ne suffit pas, faites 300 abdos, 100 pompes et allez courir 20 minutes; vous ne devriez pas mettre longtemps pour retrouver les bras de Morphée!

mercredi 6 juin 2012

5 raisons de partir à la découverte de soi-même


Quel est le but de toute exploration et de tout travail sur soi? A cette question, de multiples réponses peuvent se donner. De la simple compréhension de ses propres schémas de fonctionnement jusqu’à une certaine forme de sagesse ultime parfois appelé “Éveil”, il y aurait autant de réponses  à fournir qu’il y a d’individus en quête de découverte d’eux-mêmes. Voyons cette semaine quels peuvent être les enjeux d’une telle aventure en terre (in)connue.
Liberté, choix, indépendance, paix, stabilité, rapports humains assainis, relations stables, proactivité, autant de mots ou expressions qui, à mon sens, sont les bénéfices d’une meilleur connaissance de soi. D’ailleurs, toutes ces expressions sont étroitement liées les unes aux autres.
Et peut-être même que la prise de conscience du défaut (au sens du manque)  de l’une ou l’autre d’entre elles serait la cause, l’élément déclencheur de cette quête.

1. Se sentir (plus) libre

Le liberté est, à mon avis, la finalité de tout parcours menant à la découverte de notre vie intérieure. Ce thème traité tout au long de l’histoire de l’humanité par les philosophes, penseurs et écrivains de tout temps et tous horizons a fait l’objet de centaines d’écrits, traités et autres recueils, tous plus riches les uns que les autres.

Cette liberté, que certains recherchent et payent de leur vie encore aujourd’hui, a de multiples sens. Celui que je mentionne ici est lié au sentiment de pouvoir agir, penser, s’exprimer et ressentir en toute conscience et responsabilité.

2. Avoir du choix

Augmenter le nombre de ses possibilités de réponses face à un stimulus, permet de se sentir plus confiant au sein des environnements dans lesquels nous évoluons chaque jour. Avoir du choix, c’est pouvoir choisir sa réaction, son comportement ou ses mots quand un évènement vient nous titiller dans notre zone de confort.
Votre collègue (patron, ami, client, conjoint, enfant, parent) vous a fait une remarque susceptible d’appuyer sur le bouton colère, culpabilité, tristesse ou peur?  Le travail d’exploration de vous-même, vous permettra d’accueillir ces émotions de manière bienveillante et de fournir une autre réponse que celle initialement programmée par vos expériences passées et utilisées de manière automatique et inconsciente.

3. Faire la paix

Souvenez-vous à l’école, quand nous étions gamins, après une dispute avec l’un(e) de nos copains ou copines, nous disions: “Allez, on fait la paix?” en se tapant dans la main.
L’idée ici, en tant qu’adulte, est de faire la paix avec soi-même quand la tendance est à l’auto-flagellation et quand la petite voix intérieure dit: “Tu n’aurais pas dû…” ou “Tu devrais…” ou encore “Si seulement tu étais… (ou n’étais pas…)”
Le travail sur soi permet de rétablir un dialogue interne plus bienveillant et responsable. Le résultat attendu est de passer d’un “Tu” accusateur, inquisiteur et parfois humiliant, à un “Je” plus responsable, en phase avec nos ressources du moment et surtout amical, tolérant et compréhensif.

4. Être proactif

Être en mesure de repérer des opportunités et surtout les saisir au moment où elles se présentent, demande de se trouver dans un certain état mélangeant la curiosité, l’ouverture, l’autorisation et la permission. L’expérience de ces différentes manières d’être est favorisée par une bonne connaissance de ses objectifs, de ses difficultés et des ressources dont nous disposons pour pouvoir les dépasser.
Le travail sur soi permet d’être plus conscient de tous ces facteurs et d’expérimenter différents chemins pour parvenir à nos buts.

5. Se poser

L’idée de se poser est à étendre sur plusieurs niveaux:
  • Se poser à l’intérieur de soi et acquérir ainsi une stabilité dans ses émotions et ressentis.
  • Se poser à l’extérieur de soi et notamment dans les relations que nous engageons avec nos semblables dans les différents contextes où nous évoluons au quotidien.
  • Se poser face au temps qui passe et ne plus être dans les regrets du passé ou dans l’angoisse du futur. Se poser face au temps, c’est être bien dans le présent, son présent.
  • Se poser dans le monde qui nous entoure et se sentir à notre juste place quelles que soient les lieux ou les circonstances que nous traversons.

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