Nul ne veut le mal : c’est la thèse paradoxale, et apparemment réfutée par l’expérience de tout un chacun, que défend néanmoins Socrate. Pourtant, cette thèse, si elle se révèle finalement défendable, met peut-être au jour un lien essentiel entre la volonté et le bien : par essence, seul le bien serait susceptible d’être l’objet de la volonté.
Mais n’est-ce pas oublier la profondeur de la liberté humaine, qui se manifeste justement dans la possibilité de vouloir le mal ?
Il parait alors intéressant d’étudier le fait que nul ne veut le mal volontairement puis que la volonté a pour objet essentiel le bien, et qu’enfin la liberté est la capacité de vouloir le mal.
Qu’est-ce que la volonté ? On appelle volonté une certaine relation d’un individu, celui qui veut, à un certain état du monde, qui n’existe pas, mais qu’une action de cet individu peut réaliser. Cette relation est la cause de l’action de cet individu pour réaliser l’objet de sa volonté. Vouloir une glace, c’est être en relation avec la situation possible de posséder une glace, et cette relation me pousse à acheter une glace, afin de me rendre effectivement possesseur d’une glace.
Que veulent les hommes ? Nous voulons tous les choses que nous jugeons bonnes. L’homme qui sacrifie son intérêt personnel veut accomplir ce qu’il juge être le bien. Mais pareillement, l’homme qui place son intérêt personnel au-dessus de valeurs comme l’altruisme veut accomplir ce qu’il juge être le bien. Plus précisément, il veut accomplir ce qu’il juge bénéfique pour lui, même si cela peut être contradictoire avec ce qu’autrui juge être bon.
Ce n’est pas l’objet de leur volonté qui distingue ces deux hommes : tous deux veulent le bien. Mais ils se distinguent par ce qu’ils appellent bien. Si tel est le cas, il est légitime de soutenir que nous voulons tous le bien, et que ce qui nous distingue les uns des autres, c’est la connaissance ou l’ignorance du bien...
Il parait alors intéressant d’étudier le fait que nul ne veut le mal volontairement puis que la volonté a pour objet essentiel le bien, et qu’enfin la liberté est la capacité de vouloir le mal.
Qu’est-ce que la volonté ? On appelle volonté une certaine relation d’un individu, celui qui veut, à un certain état du monde, qui n’existe pas, mais qu’une action de cet individu peut réaliser. Cette relation est la cause de l’action de cet individu pour réaliser l’objet de sa volonté. Vouloir une glace, c’est être en relation avec la situation possible de posséder une glace, et cette relation me pousse à acheter une glace, afin de me rendre effectivement possesseur d’une glace.
Que veulent les hommes ? Nous voulons tous les choses que nous jugeons bonnes. L’homme qui sacrifie son intérêt personnel veut accomplir ce qu’il juge être le bien. Mais pareillement, l’homme qui place son intérêt personnel au-dessus de valeurs comme l’altruisme veut accomplir ce qu’il juge être le bien. Plus précisément, il veut accomplir ce qu’il juge bénéfique pour lui, même si cela peut être contradictoire avec ce qu’autrui juge être bon.
Ce n’est pas l’objet de leur volonté qui distingue ces deux hommes : tous deux veulent le bien. Mais ils se distinguent par ce qu’ils appellent bien. Si tel est le cas, il est légitime de soutenir que nous voulons tous le bien, et que ce qui nous distingue les uns des autres, c’est la connaissance ou l’ignorance du bien...
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