Voilà encore une idée reçue qui a la vie dure ! Si celle-ci nous arrange bien parce qu’elle explique l’harmonie sexuelle difficile, l’infidélité masculine ou la fatigue des femmes à mesure que le soir tombe, elle n’est pas scientifiquement avérée. La faute à un certain nombre de confusions.
La faute au physique
La première est physique. La pulsion sexuelle est aussi forte et aussi puissante chez l’un que chez l’autre. Mais alors que la femme l’accueille dans le secret de son ventre, l’homme bande et éjacule. Parce que le témoignage de son excitation est visible, il est facilement reconnu par lui et par tous. Celui de la femme, lui, l’est moins.
La faute à la moralité
La deuxième raison est historique et culturelle. Pendant des siècles, la suspicion a pesé sur le désir féminin. Le danger était qu’une femme trop désirante recherche ailleurs que chez son mari la satisfaction de ses pulsions, avec le risque d’enfants adultérins. On a donc longtemps préféré croire que le désir féminin était tout entier tourné vers la maternité, et qu’il devait s’y cantonner. Et les femmes de s’en convaincre !Aujourd’hui, avec la liberté sexuelle et l’invitation à la sexualité plaisir, la femme, inévitablement porteuse de son histoire, continue de se débattre entre les rôles de maman et de putain.
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