samedi 25 août 2012

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?


La quantité d’information que l’humanité produit ne cesse de grandir et sa préservation pour les générations futures devient problématique. Une possible solution explorée depuis quelque temps fait intervenir son stockage avec de l’ADN. Un groupe de chercheurs américains vient d’illustrer tout le potentiel de la méthode en enregistrant un livre entier dans seulement 1 picogramme d’ADN.
Notre monde devient de plus en plus une société de l’information via les données transitant par les ordinateurs et Internet, conséquences des travaux d’Alan Turing. Photos, vidéos, textes, données numériques de toutes sortes voient leur quantité doubler chaque année du fait de l’activité d’Homo sapiens. Mais quelle part de cette information sera disponible pour la prochaine génération et comment la stocker sous une forme durable et peu encombrante ? Car l’humanité a produit en 2011 environ 1021 octetsd’information et ce chiffre aura été multiplié par 50 en 2020. Comment transmettre des dossiers médicaux, des musiques ou d’autres œuvres d’art à l’aide de supports pouvant durer un siècle au moins par exemple ?
Le travail sur ce problème de stockage des archives de l’humanité se fait depuis quelques années comme en témoigne, par exemple, le M-Disc. Mais l’une des techniques les plus prometteuses semble celle basée sur de l’ADN. Cette idée est explorée depuis un certain temps et un article récemment publié dans Science vient d’illustrer toute la puissance du stockage de l’information digitale à l’aide de la mythique molécule de la vie, dont la structure a été élucidée par Watson et Crick il y a de cela presque 60 ans.
Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatre nucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides.
Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatrenucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides. © Site de Biologie du réseau Collégial du Québec
L’un des auteurs de l’article de Science n’est autre que George Church, bien connu pour ses travaux sur la biologie synthétique. C’est son livre,Regenesis: How Synthetic Biology Will Reinvent Nature and Ourselves, qui a été enregistré puis lu à l’aide d’une nouvelle technique, sur un support constitué de brins d’ADN. Le livre lui-même contient 53.426 mots, 11 images et un programme en JavaScript constituant une quantité d’information de 5,37 mégabits. Un millionième de millionième de gramme d’ADN a suffi pour assurer son stockage. Le précédent record avec de l’ADN était de 7,920 bits. On a donc presque multiplié par 1.000 la quantité d’information stockée.
Un million de gigabits par centimètre cube d'ADN
Ce volume d’information n’a rien d’extraordinaire en lui-même. Mais la densité de stockage est spectaculaire puisqu’elle est équivalente à 5,5 pétabits ou 1 million de gigabits par centimètre cube. C'est très largement supérieur à celle des disques durs et plus de 10 milliards de fois la densité de stockage d’un CD. Toutefois, le stockage avec de l’ADN obtenu par les chercheurs ne peut pas concurrencer les disques durs car on ne peut écrire, lire ou effacer à volonté l’information sur le support.
Pour stocker l’information, il est nécessaire de synthétiser des brins d’ADN dans lesquels les données en binaire sont enregistrées sous forme de séquences de nucléotides adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine(G). Chaque brin d’ADN est un fragment de l’information totale entreposée sur un support en verre. Un code, lui aussi contenu dans la séquence de nucléotides, indique à quelle partie du fichier, par exemple celui contenant le livre de George Churh, correspond le brin d’ADN. Il faut enfin utiliser la technique de séquençage de l’ADN et traiter l’information obtenue à l’ordinateur pour retrouver l’information initiale. Un processus guère pratique et bien évidemment coûteux. C’est pourquoi le stockage avec de l’ADN est plutôt destiné à faire de l’archivage de données. Il ne semble pas voué à remplacer les mémoires de nos ordinateurs dans la vie quotidienne.
La technique des chercheurs américains ne faisant pas intervenir de l’ADN présent dans des cellules vivantes (il y aurait des risques de mutation altérant l’information enregistrée), et comme l’ADN hors de ces dernières peut se conserver intact des milliers d’années à température normale, il semble probable que les archives du futur de l’humanité seront bel et bien constituées d’ADN. Cela laisse songeur lorsque l’on sait qu’il en est de même pour l’information génétique des espèces vivantes.

mardi 14 août 2012

Transformer nos émotions négatives en actions positives


Comment transformer les  pen3310336516_35fdc42e93.jpgsées qui nous empêchent d’avancer en actions efficaces ? Comment faire de nos ruminations mentales des moteurs d’action ? Comment s’affirmer dans nos besoins alors même que nous sommes aux prises avec nos peurs et nos doutes ?
Ce sont nos pensées qui président nos émotions, postulat de départ des thérapies comportementales et cognitives. Une même situation peut être est vécue différemment en fonction de la pensée qui y est associée. Ces pensées peuvent être des croyances qui remontent à l’enfance, des idées reçues, des révélateurs de nos peurs viscérales. Cependant, les émotions qu’elles provoquent sont parfois tellement perturbantes ou invalidantes qu’elles nous empêchent d’avancer. Alors, comment passer des émotions négatives aux actions positives ?
1- Accueillir son ressenti
Etre à l’écoute de ses émotions, essayer d’en saisir les contours, le sens, les facettes mais également les exprimer permet de ne pas transformer le ressenti en ressentiment. Accepter l’émotion comme elle vient, sans la juger, avec bienveillance comme quelque chose qui vient nous parler de nous, permet de mieux l’appréhender.
2- Identifier les pensées négatives
Les émotions négatives sont dictées par des pensées négatives. « Il, elle agit comme cela pour me blesser, par indifférence ou méchanceté », or chacun agit en fonction de ce qu’il est avant tout, de ses propres peurs, limites et croyances. En identifiant les pensées récurrentes qui nous font broyer du noir : jugement sur soi, sur l’autre, peur ou idées fixes…nous avançons vers la compréhension du déclencheur émotionnel.
3- Repérer nos besoins cachés
Nos ruminations mentales, les pensées qui reviennent, les croyances qui nous guident cachent des besoins qui ne sont pas satisfaits : besoin de sécurité financière, affective, physique…En comprenant les besoins qui se cachent derrière nos pensées…nous avançons encore d’un pas vers l’action constructive.
4- Décider d’agir
Pour transformer les pensées négatives en actions positives, il faut alors se demander quel est le plus petit pas que l’on peut faire pour satisfaire un de nos besoins non satisfaits. Avoir une discussion, solliciter l’avis d’un véritable ami, d’octroyer un temps pour soi…avancer à petits pas vers ses besoins, être proactif, agir, plutôt que subir, « changer ce qui peut l’être et accepter ce qui ne peut pas l’être » comme l’affirme le maître spirituel Eckhart Tolle dans son livre le pouvoir du moment présent.

dimanche 12 août 2012

7 conseils pour utiliser la musique contre le stress


La musique est l’un des meilleurs remèdes pour atténuer le stress.
Quels que soient nos goûts en la matière. Et pas forcément des sons spéciaux de relaxation.
En effet, chacun a la liberté d’écouter de la musique qui le rend à l’aise.
D’ailleurs, vous pouvez faire l’expérience. Forcez-vous à écouter de la musique de relaxation que vous détestez et analysez ce qui se passe. Il y a fort à parier que vous deveniez plus stressé qu’avant.
Dans ce cas, comment choisir ce qui est bon pour nous ? Quelles actions devons nous faire pour maximiser les effets apaisants de la musique et balayer le stress ?

Musique contre le stressLa musique contre le stress
Si la musique nous aide à changer notre humeur et à nous débarrasser du stress, c’est qu’elle agit sur plusieurs niveaux à la fois.
En réalité, l’ensemble du système énergétique humain est extrêmement influencé par les sons.

Qu’est-ce qu’on ressent comme effet ?

Le effets anti-stress de la musique agissent très vite sur nous.
Lorsqu’on écoute un morceau, notre respiration augmente et devient plus profonde. Puis, l’organisme produit davantage de sérotonine, une molécule essentielle pour notrebien-être.
On s’est rendu compte que passer de la musique en fond sonore sur le lieu de travail aide à réduire le stress.
C’est aussi pour provoquer cet effet anti-stress que la plupart des magasins diffusent de la musique pendant que vous faites vos achats. Le but qui se cache derrière ? Détourner votre attention des prix élevés !
La musique ralentit aussi le rythme cardiaque et augmente la température du corps. Ce sont les signes d’un début de relaxation.
De nombreux experts affirment que c’est le rythme de la musique qui a un effet calmant sur nous, même si nous n’en sommes pas conscients.
Ils rappellent que lorsque nous étions encore dans le ventre de notre mère, nous étions probablement influencés par les battements de son cœur.
Nous réagissons à la musique apaisante plus tard dans notre vie, peut-être parce que nous l’associons avec l’environnement sûr, relaxant et protecteur de notre mère.

lundi 6 août 2012

Le repas de la femme enceinte influe sur le stress de bébé


Durant la grossesse, un régime alimentaire plus riche en unevitamine, appelée choline, réduit le niveau de stress chez le bébé. Cette molécule induit des changements épigénétiques dans les cellules du fœtus qui, à terme, limitent l’expression du cortisol, l’hormone responsable de l’anxiété et de certains troubles métaboliques.
On conseille aux femmes enceintes de ne pas fumer et de ne pas boire d’alcool durant la grossesse pour la santé du bébé. Désormais, on leur recommandera de prendre soin de leur alimentation pour éviter d’accoucher d’un enfant stressé.
C’est du moins, en substance, ce que sous-entend une nouvelle étude parue dans le Faseb Journal. Dirigée par des scientifiques de la Cornell University, elle montre que les quantités de choline (une vitamine) avalées quotidiennement par la mère ont des répercussions sur la régulation du cortisol, plus communément surnommé l’hormone du stress, chez le fœtus.
Plus de choline pour moins de cortisol
La choline est un nutriment dit essentiel, c’est-à-dire que l’organisme ne le synthétise pas (ou en trop faible quantité) et qu’il doit être absolument apporté par l’alimentation pour un fonctionnement optimal. D’un point de vue physiologique, il apporte des groupements méthyles (CH3) à d’autres molécules, ce qui modifie leur activité.
Le cortisol, quant à lui, est une hormone produite par les glandes surrénalesen réponse à une situation stressante. En augmentant la glycémie, il prépare l’organisme à fuir face à un danger. Mais lorsque ces taux restent trop élevés durant une longue période, il est néfaste pour la santé, aussi bien mentale que physique, favorisant l’apparition de troubles cardiovasculaires et du métabolisme.
Le stress est une manifestation comportementale normale. Face à un danger, le corps est prêt à résister, en accroissant sa vigilance et se préparant au combat ou à la fuite. Et il n'y a pas d'âge pour commencer...
Le stress est une manifestation comportementale normale. Face à un danger, le corps est prêt à résister, en accroissant sa vigilance et se préparant au combat ou à la fuite. Et il n'y a pas d'âge pour commencer... © Marco_n65, Flickr, cc by nc sa 2.0
Le stress, un paramètre complexe
Dans cette étude, des femmes enceintes ont été suivies durant 12 semaines par les scientifiques. Leur alimentation était contrôlée de manière à ce qu’une partie d’entre elles ingère quotidiennement 480 mg de choline (ce que préconisent les recommandations), quand une autre partie recevait la dose de 930 mg.
Le sang maternel, celui du cordon ombilical et des extraits de placenta ont été collectés afin de mesurer les taux de cortisol ainsi que l’expression desgènes qui régulent cette hormone (dépendante de groupements méthyles qui viennent se lier aux bases de l’ADN : c’est l’épigénétique).
D'après les résultats, les enfants des femmes qui consomment le plus de choline ont des taux de cortisol plus faibles, donc sont à priori les moins stressés. Les gènes s'expriment moins du fait des nombreuses méthylationsinduites dans le génome des nourrissons.
Cependant, il faut désormais relativiser l’impact qu’aura eu cette alimentation riche en vitamine sur l’anxiété, durant toute la vie de l’enfant. Car le stress est un processus complexe qui ne dépend pas uniquement du taux de cortisol à la naissance. L’éducation, les expériences vécues, le caractère sont également des paramètres déterminants. Disons simplement que ce genre de découverte permet de mettre tous les atouts de son côté…

Le secret de la longévité des femmes réside dans l’ADN mitochondrial


Si les femmes vivent plus longtemps que les hommes, ce serait grâce à leur génome, ou plus précisément à l’ADN mitochondrial. Une expérience menée sur des drosophiles quasiment identiques génétiquement met en avant l’importance de nombreuses mutations sur l’espérance de vie et le vieillissement des mâles, alors qu'elles sont sans effet sur les femelles.
Les femmes vivent 6 ans de plus que les hommes. On justifie cette différence par des comportements plus risqués des hommes durant leur vie, la testostérone (hormone mâle) étant en plus accusée d’avoir des effets négatifs sur la santé alors que les œstrogènes seraient protecteurs.
Des scientifiques de la Monash University (Melbourne, Australie) pensent cependant que cet écart s’explique aussi par la génétique, à cause de mutations retrouvées dans l’ADN mitochondrial. Du moins, c’est le cas chez les mouches drosophiles comme ils le montrent dans Current Biology. Ils suggèrent aussi que ce mécanisme pourrait se transposer à l’espècehumaine.
L’ADN mitochondrial, source de vieillesse chez le mâle
Dans leur expérience, les chercheurs australiens ont conçu des mouches quasiment identiques, presque des clones. Elles portaient toutes le même patrimoine génétique nucléaire (avec un chromosome sexuel en moins pour les mâles). La seule différence résidait dans l'ADN de leurs mitochondries, issu de treize populations de drosophiles différentes.
La drosophile est un modèle de choix en biologie. Ces insectes de laboratoire, vivant dans un milieu contrôlé, ne sécrètent pas de testostérone et ne conduisent pas à toute vitesse sans leur ceinture de sécurité. Ils constituent un bon point de départ pour étudier les aspects génétiques du vieillissement et de l'espérance de vie.
La drosophile est un modèle de choix en biologie. Ces insectes de laboratoire, vivant dans un milieu contrôlé, ne sécrètent pas de testostérone et ne conduisent pas à toute vitesse sans leur ceinture de sécurité. Ils constituent un bon point de départ pour étudier les aspects génétiques du vieillissement et de l'espérance de vie. © Marcos Freitas, Flickr, cc by nc 2.0
La durée de vie de chacune de ces souches a été relevée. De manière surprenante, les biologistes ont constaté une très grande variabilité dans l’espérance de vie et la vitesse de vieillissement des mâles en fonction de leur patrimoine génétique mitochondrial. En revanche, les femelles ne semblaient que très peu affectées. C’est la preuve que des mutations dans l’ADN des mitochondries conditionnent la longévité des mâles.
Cette découverte est très intéressante. La sélection naturelle fonctionne sur le principe qu’un gène délétère ou nocif s’élimine de lui-même de la population au fil des générations. Ici, les auteurs mettent en évidence la possibilité qu'un gène qui serait néfaste aux mâles mais pas aux femelles puisse subsister au sein de la population. Une façon de contourner les règles de l’évolution...
Une réponse sur la longévité des femelles, de nouvelles questions
Certaines questions demeurent tout de même. Première interrogation : pourquoi ces mutations dans l’ADN mitochondrial affectent-elles la survie et le vieillissement des mâles tout en épargnant les femelles ? Celles-ci disposent-elles d’une protection dont les mâles ne bénéficient pas ? Pour le moment, nous ne disposons d’aucun élément de réponse.
Ensuite, ce principe peut-il s’appliquer à l’espèce humaine ? Là encore, aucune expérience ne l’a démontré et il est impossible de conclure. Cependant, les auteurs supposent que c’est le cas, l’ADN mitochondrial se transmettant selon le même principe pour toutes les espèces animales. Pourquoi l’Homme ferait-il exception ?
Dernier point : ce processus est-il inéluctable ? Cette recherche s’est intéressée à des individus identiques pour montrer l’impact du génome mitochondrial sur l’espérance de vie. Mais à l’échelle de la population, la variabilité génétique est source de richesse. Il faudrait maintenant déterminer si l’ADN nucléaire ne peut pas interférer positivement avec ces mutations et protéger les mâles.

Le sourire, l’une des meilleures armes contre le stress


Et si pour lutter contre le stress, il suffisait d’un simple sourire, même forcé ? C’est la proposition de scientifiques américaines qui viennent de le démontrer. Une solution simple pour combattre des maladies cardiovasculaires. Souriez, vous serez en bonne santé !
En situation de stress, une étude américaine prouve que l'on peut se sentir mieux si on sourit, même d'un sourire forcé.
Des chercheuses de l'University of Kansas ont soumis des étudiants à des tâches génératrices de stress et ont remarqué que ceux qui souriaient étaient moins angoissés que les autres. Cette étude, dirigée par deux psychologues, Tara Kraft et Sarah Pressman, sera publiée dans la prochaine édition de la revue Psychological Science.

Garder le sourire pour protéger son cœur
« De vieux adages, comme "grin and bear it" [gardez le sourire en toutes circonstances], suggèrent que le sourire est un important indicateur non verbal de bonheur et mettent aussi en avant le sourire comme panacée face aux événements stressants de la vie, a confié Tara Kraft. Nous voulions examiner ces adages pour voir s'ils avaient une teneur scientifique ; et voir si le sourire pouvait avoir de vrais bienfaits sur la santé»
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheuses ont testé les réactions de 169 étudiants en situation de stress, lorsqu'ils leur faisaient plonger les mains dans une bassine d'eau glacée, en les forçant à sourire ou non.
Au final, les sujets souriants ont enregistré un degré de stress moindre par rapport à ceux qui gardaient une expression de visage neutre.
« La prochaine fois que vous serez coincé dans un bouchon ou dans une situation de stress quelconque, vous pourriez essayer de sourire pendant un moment, a ajouté Sarah Pressman. Cela vous aidera non seulement [...] psychologiquement, mais cela pourrait aussi améliorer votre santécardiaque. »

lundi 30 juillet 2012

La relation père-bébé expliquerait les comportements futurs de l’enfant


L’éducation commence dès la plus tendre enfance. De bonnes relations entre un père et son bébé de 3 mois impacteraient positivement sur le comportement de l’enfant à 1 an ainsi que pour le reste de sa vie. Mais de nombreuses questions restent encore sans réponses…
Des interactions positives père-bébé, dès l'âge de 3 mois, permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à l'âge d'1 an et, à fortiori, par la suite, selon une étude britannique publiée jeudi.
C'est la première fois qu'un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes, relève l'étude réalisée par des chercheurs de l'University of Oxfordet publiée par la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry.
« Nous avons découvert que les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement. À l'inverse, les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts », explique Paul Ramchandani qui a dirigé l'étude.
Des petits garçons sous influence de leur père
En tout, 192 familles recrutées dans deux maternités britanniques ont été vues à deux reprises, l'une lorsque le bébé avait 3 mois et la seconde à 1 an. Les chercheurs ont classé le comportement problématique des nourrissons en 3 sous-groupes : oppositionnel, agressif et hyperactif.
Donner le biberon, changer les couches, mais aussi communiquer, jouer et être proche de son enfant : voilà des solutions pour limiter les risques que le comportement du bébé soit altéré !
Donner le biberon, changer les couches, mais aussi communiquer, jouer et être proche de son enfant : voilà des solutions pour limiter les risques que le comportement du bébé soit altéré ! © Michael Jastremski, Wikipédia, cc by sa 2.5
L'étude a également montré que l'impact du père était plus important chez les garçons que chez les filles, « ce qui pourrait laisser entendre que les garçons sont plus susceptibles d'être influencés par leur père dès leur plus jeune âge », ajoute Paul Ramchandani.
Les bébés n’ont pas qu’une mère, ils ont aussi un père
Le chercheur se montre toutefois prudent, relevant que le mécanisme reste inexpliqué. Le désengagement du père pourrait ainsi être le résultat d'une relation de couple perturbée avec la mère de l'enfant ou refléter un manque général de supervision ou de soins, auquel l'enfant réagirait par un comportement perturbé.
La plupart des études faites jusqu'à présent s'intéressaient surtout au rôle des mères au cours de la très petite enfance. « Nos recherches apportent une nouvelle pierre à un faisceau grandissant de preuves suggérant qu'une intervention précoce auprès des parents peut avoir un impact positif sur le développement de l'enfant », conclut le chercheur.

mercredi 25 juillet 2012

Quelles sont les clés du succès ?

Le thème du succès est très intéressant à aborder dans le cadre d’un site qui traite dedéveloppement personnel. Toute personne effectuant une démarche de développement personnel cherche à être la plus épanouie possible et à réussir tout ce qu’elle entreprend aussi bien qu’elle le peut. Définir ce qu’est le succès et comment l’atteindre est donc essentiel pour un site de développement personnel et ce sera justement le but de cet article.
Quelles sont les clés du succès ?

Qu’est-ce que le succès ?

Comme tous les articles de la catégorie réflexions de Penser et Agir, il convient de définir précisément le thème dont il est question. Alors qu’est-ce que le succès ? Jean-Marc, l’organisateur d'une édition, définit le succès comme « le fait d’obtenir ce que vous voulez ».
La définition est intuitive et simple à comprendre.
L'éditeur a eu la curiosité de consulter un dictionnaire et il a trouvé les trois sens suivants pour le mot « succès » :
  • Sens 1 : réussite, résultat heureux ;
  • Sens 2 : fait d’atteindre un objectif souhaité ;
  • Sens 3 : fait de gagner la faveur du public, d’être connu et reconnu.
Pour atteindre LE succès dont il est question dans le thème de cette édition du festival, il faut connaître des succès dans les trois aspects fondamentaux suivants.

L’aspect social

Cet aspect peut être résumé par les deux notions suivantes : être connu etêtre reconnu.
Être connu : toute personne a, au fond d’elle, l’envie d’être connue et aimée. Tout le monde préfère être entouré d’amis et avoir un cercle social important plutôt que de vivre dans la solitude. L’aspect social est très important dans le développement personnel et à chaque fois que vous rencontrez une nouvelle personne ou que vous effectuez une nouvelle activité, c’est comme si vous remportiez un petit succès social.
« Ça y est, j’ai enfin rencontré quelqu’un qui partage ma passion de la photo », « ça y est je suis enfin parti visiter ce pays avec mes amis », etc.
Être reconnu : lorsque vous avez un cercle social important, que vous êtes invité à participer à des soirées, à des voyages, vous vous sentez bien parce que vous êtes entouré et donc connu. Apparaît alors un deuxième désir : la reconnaissance. Vous voulez être reconnu. Tout d’abord par votre cercle social proche puis ensuite par votre cercle social éloigné et enfin par de parfaits inconnus. Tout le monde a envie d’apprendre aux autres et de se sentir utile. Être reconnu est directement en lien avec l’idée de célébrité. Ne voyez pas derrière le concept de célébrité des icônes comme Brad Pitt ou Angelina Jolie. La célébrité ne se résume pas à ça, elle se mesure à plusieurs niveaux :
La gagnante du concours de mots croisés d’un quartier, le premier rôle d’une petite pièce de théâtre, une voisine qui passe à la télé pour parler d’un livre qu’elle a écrit, etc.
La reconnaissance est partout et tout le monde a envie d’être reconnu pour ce qu’il sait faire.

L’aspect professionnel

L’aspect professionnel est indispensable pour être épanoui. Tout d’abord d’un point de vue matériel car c’est grâce à votre métier que vous allez pouvoir vous loger et manger à votre faim. Ensuite parce que nous passons pour la plupart entre trente-cinq et quarante-cinq heures par semaine à travailler. Nul besoin de faire de calcul savant pour savoir que si nous passons 30% de notre vie à dormir, nous en passons aussi une bonne partie à travailler. Être épanoui dans son milieu professionnel est donc très important.
Lorsque vous rencontrez de nouvelles personnes, l’une des premières questions que l’on vous pose est, la plupart du temps, en rapport avec le métier que vous exercez. Il est alors souhaitable d’être fier de ce que vous faîtes et d’en parler avec passion. Lorsque l’on travaille dans un domaine qui nous passionne, le travail n’est plus perçu de la même manière : ce n’est plus une contrainte. Etre passionné par votre travail et communiquer cette passion aux personnes avec qui vous interagissez sont des atouts séduction majeurs. Plus vous communiquerez cette passion et cette joie de vivre, plus les personnes voudront rester à vos côtés pour capter les ondes positives que vous envoyez.

L’aspect affectif

L’aspect affectif peut être vu comme le partage entre deux êtres vivants. Entre deux personnes d’une même famille, entre deux amis, entre deux personnes qui s’entraident, etc. Sans le partage et l’aide que l’on apporte aux personnes que nous aimons, la vie serait vide de sens. Faire ce que l’on fait pour soi-même sans jamais penser aux autres est inutile et si une personne raisonne de cette manière, elle se sentira vite seule et incomprise. Plus que jamais le partage est très important et partager avec les personnes que l’on apprécie permet de diriger nos idées et d’emprunter le bon chemin.
Pour transformer vos essais en succès, vous devez parler de vos projets aux personnes que vous aimez et qui vous aiment parce que ces personnes vous donneront de vrais conseils et vous apporteront des idées qui viendront compléter les vôtres. L’association de ces idées vous permettra de réussir vos plus grands projets.
Réussir dans cet aspect vous permettra de vous sentir en accord avec vous-même et facilitera les échanges sociaux que vous aurez ensuite. Vous serez sûr de vous pour présenter vos projets à de parfaits inconnus : vous savez que vos amis proches, votre famille ou encore votre partenaire de vie vous appuient dans les directions que vous avez prises.

Le succès personnel : un quatrième aspect fondamental ?

En écrivant cet article l'éditeur longuement hésité à introduire un quatrième aspect : l’aspect personnel. Il avait commencé par l’inclure puis je me suis rendu compte que le succès personnel est en réalité le résultat des succès atteints dans les autres aspects. Le succès personnel est connu sous plusieurs noms suivant le domaine que l’on étudie : Maslow l’appelle « besoin d’accomplissement », les philosophes le nomment « sagesse », les bouddhistes recherchent « l’éveil », certains parlent de la « transcendance », etc. Quelque soit le nom qu’on lui donne, LE succès est donc le but final de l’existence et passe pour moi par l’achèvement d’autres succès dans les autres aspects de la vie.
L’erreur la plus commune étant sans doute de vouloir se sentir bien sans chercher à comprendre ce que l’on souhaite vraiment accomplir dans chaque domaine de la vie.

Comment savoir ce que l’on veut réussir ?
Maintenant que je vous ai présenté les différents domaines de réussite pour faire de votre vie un succès, encore faut-il savoir ce que vous souhaitez réaliser dans votre vie. Définir les buts et les grands projets d’une vie est quelque chose d’assez complexe. Cet exercice passe par les cinq étapes fondamentales que je vous présentais dans un précédent article.
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez dès aujourd’hui prendre conscience de ce que vous voulez réellement accomplir en rédigeant votre life list.

Les clés du succès

Une citation de Winston Churchill présente sur l’article de lancement de ce festival a retenu mon attention : « le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».

Clé n°1 : lutter contre la peur de l’échec

La citation précédente est très importante et je trouve qu’elle résume bien la vision que j’ai voulu vous transmettre lorsque je vous expliquais que j’avais rayé le mot « échec » de mon vocabulaire pour le remplacer par le mot « essai ».
Le plus important lorsque l’on n’arrive pas au but que l’on s’était fixé est de comprendre pourquoi cela n’a pas fonctionné et surtout de ne pas baisser les bras. Il faut savoir que,dans la plupart des cas, ça ne fonctionne jamais du premier coup. Il ne faut pas avoir peur de retenter l’expérience tout en veillant à ne pas refaire les mêmes erreurs.

Clé n°2 : être organisé

Pour ne pas refaire les mêmes erreurs, je pense que le meilleur moyen est d’établir un plan d’actions précis respectant une méthode qui a fait ses preuves. Il faut apprendre à se focaliser seulement sur une petite tâche plutôt que sur l’objectif final qui semble encore inaccessible à ce moment-là. J’ai nommé cette notion « la démystification de l’objectif » et je vous l’explique en détail lorsque je vous présente la méthode que j’utilise pour définir mes propres plans d’actions.

Clé n°3 : avoir confiance en soi

Le dernier point qu’il est nécessaire de soulever lorsque l’on parle de succès concerne la confiance en soi. Tout simplement parce que je vous garantis que sur un projet de longue durée vous aurez des baisses de moral et des baisses de confiance en vous. Cela est tout à fait normal, c’est dû au fait que personne ne peut être au top en permanence. Lorsque cela vous arrive, ne baissez pas les bras, apprenez à comprendre ces phases et mettez à profit des astuces pour vous remonter le moral.

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