Cette petite étude internationale constate par imagerie que quelques heures après avoir consommé un repas entraînant une glycémie élevée, le débit sanguin dans les zones du cerveau associées à la «récompense et au désir » est augmenté. Ces conclusions, publiées dans l’American Journal of Clinical Nutrition, confirment à nouveau, le mécanisme addictif lié à certains aliments.
L’indice glycémique IG est une mesure de l'effet d’un aliment sur le niveau de sucre dans le sang. Plus élevé est l’IG, plus rapidement le niveau de sucre dans le sang atteint un pic. De nombreux aliments à IG élevé ont tendance à être à la fois riches en énergie et pauvres en éléments nutritifs. C’est le cas des chips, par exemple. L'indice glycémique permet ainsi de classer les aliments contenant des glucides, basé en fonction de leurs effets sur la glycémie, en particulier pour les patients diabétiques.
L’indice glycémique IG est une mesure de l'effet d’un aliment sur le niveau de sucre dans le sang. Plus élevé est l’IG, plus rapidement le niveau de sucre dans le sang atteint un pic. De nombreux aliments à IG élevé ont tendance à être à la fois riches en énergie et pauvres en éléments nutritifs. C’est le cas des chips, par exemple. L'indice glycémique permet ainsi de classer les aliments contenant des glucides, basé en fonction de leurs effets sur la glycémie, en particulier pour les patients diabétiques.
On en sait encore peu sur ce qui se passe dans le cerveau lorsque différents types d'aliments sont consommés. De précédentes études ont néanmoins démontré le caractère addictif de la junk food ou que le manque de sucre va pousser à la « fringale. On sait que certaines régions du cerveau régies par la dopamine vont jouer un rôle clé dans la récompense. Or ces mêmes régions semblent être impliquées dans la réponse à la nourriture.
Les chercheurs du Boston Children’s Hospital, du Beth Israel Deaconess Medical Center, Brigham and Women’s Hospital, de la Harvard Medical School et de l’Université d’Ulm ont scanné le cerveau de 12 participants randomisés, âgés de 18 à 35 ans, en surpoids ou obèses mais en bonne santé, pour examiner les effets d’indices glycémiques élevés ou bas d’un repas, sur l'activité cérébrale. Avaient été exclus les participants utilisant des médicaments ciblant l'appétit ou le poids, les fumeurs et usagers de drogues, ou ceux qui suivaient un programme de perte de poids ou pratiquaient des niveaux élevés d'activité physique. La taille et le poids des participants ont été mesurés avant l'expérience. Les participants ont reçu un repas au hasard sur les 2 proposés, la seule différence entre les deux repas étant la mesure de leur index glycémique, l’un avec un IG élevé et l’autre un IG bas. 4 heures après le repas test, les hommes ont subi une IRM fonctionnelle.
IG élevé, récompense activée: Les chercheurs constatent alors qu’après avoir mangé un repas à IG élevé, le débit sanguin dans les zones du cerveau associées à la «récompense et le désir » était supérieur à celui associé à un repas à IG bas. Des résultats qui suggèrent que les aliments à IG élevés peuvent favoriser les fringales et induisent des envies de la même manière que certaines substances, comme la nicotine, par exemple.
Un régime alimentaire sain et équilibré devrait contenir une variété d'aliments tels que les fruits et légumes, les glucides et les aliments contenant des protéines et des lipides. Une récente étude avait également démontré que de petites baisses du niveau de glycémie mettent en mouvement des mécanismes d'adaptation qui régulent le désir d’aliments riches en glucose. En réponse à une baisse de la glycémie, le cerveau répond par le désir de consommer des aliments qui pourront rétablir les niveaux nécessaires. Une activation déréglée chez les personnes obèses.
Source: American Journal of Clinical Nutrition online June 26 2013 doi: 10.3945/ajcn.113.064113 Effects of dietary glycemic index on brain regions related to reward and craving in men (Visuel © Africa Studio - Fotolia.com)
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