Il s’agit de la mononucléose infectieuse, très fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes (entre quinze et trente ans). Le virus d’Epstein Barr, responsable de lamaladie, se transmet par la salive en s’embrassant, (c’est le cas le plus fréquent). Plus rarement, c’est un sujet déjà infecté qui tousse et qui répand autour de lui de minuscules gouttelettes de salive, remplies de virus.
Après un contact infectant, une période d’incubation silencieuse peut durer quatre à six semaines. La mononucléose ne donne pas toujours des symptômes : le sujet, un peu fatigué, peut être porteur du virus sans le savoir.
Quand les symptômes sont présents, ils sont de type grippal : fièvre, maux de tête, courbatures musculaires, angine rouge accompagnée de gros ganglions dans le cou, douloureux et gênant la déglutition.
La fatigue est importante, obligeant l’étudiant à rester au repos complet. Le médecin confirme le diagnostic grâce à une prise de sang : la numération des globules montre une augmentation des globules blancs lymphocytes et monocytes. Le MNI test est positif, témoignant de la production par l’organisme d’anticorps contre le virus d’Epstein Barr.
Des médicaments antidouleur et antifièvre sont prescrits. Les antibiotiques sont inutiles, sauf s’il y a une angine surinfectée par un autre germe (dans ce cas, l’Amoxicilline, Clamoxyl®, est contre-indiquée).
Certaines mononucléoses nécessitent des corticoïdes pendant quelques jours pour diminuer le volume des ganglions et améliorer la déglutition.
La maladie guérit en deux à trois semaines.
Les complications sont rares, touchant le foie ou la rate. La fatigue peut durer deux à trois mois, améliorée par une cure de vitamines B et C.
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