jeudi 12 avril 2012

Les 10 lois de l’amour



Couple et spaghetti

Les 10 lois de l’amour


En amour, pas de règle. Mais certains conseils peuvent servir. Et quoi de mieux qu’un homme pour apprendre à garder l’élu de son cœur ? Richard Templar, auteur britannique à best-sellers, a répertorié dans son livre Les 100 lois de l’amour et de l’amitié (aux éditions Leduc.s). Voici une sélection de celles qui nous ont semblé les plus justes.
Par Elsa Rouden
Visuel : Oredia










1) N’oubliez pas vos propres défauts

Trop maniaque, trop paresseux, pas assez affectueux…L’imagination féminine est prolixe en terme de reproches à la gent masculine. Bien sur, il ne faut pas tout laisser passer et, rappeler à l’ordre son conjoint est nécessaire. Mais, à force de pointer l’autre du doigt, on en vient à ne plus se regarder le nombril –exercice auquel il est bon de se livrer, parfois. 




Car, pour être juste, il faut appliquer à soi-même les mêmes règles que celles qu’on applique aux autres. Si vous attendez de votre partenaire qu’il change de comportement alors que, de votre côté, vous lui rétorquez un « tu m’as connue comme ça, ne fais pas le surpris, tu ne pourras pas changer ma personnalité » lorsqu’il vous fait des reproches, votre histoire n’ira pas loin. Soyez aussi intransigeante avec vous-même qu’avec votre homme. Et prêtez toujours une oreille attentive à ses reproches, même s’ils vous paraissent minimes. On dit que l’amour se fait avec des petits riens. Mais c’est aussi ainsi qu’il se défait. Comme l’écrit Richard Templar, « il n’y a pas de mal à accrocher la serviette de bain plutôt que de la jeter par terre, à faire l’effort d’être attentif aux préoccupations de l’autre (…) ou à s’abstenir de se critiquer et de se plaindre ». 

2) Ne vous laissez pas aller

L’attirance ne se définit pas seulement par l’attraction physique que l’on crée entre son partenaire et soi. Rester attirante, c’est aussi dans ces conversations que l’on échange, ces taquineries que l’on se fait, ces secrets que l’on partage. Mais tout cela ne suffit pas si l’on ne prend plus soin de soi. 

La grossesse, la fatigue, la routine, incitent à se laisser un peu aller. C’est humain. Sans vous transformer en bimbo toujours sur son 31, accordez-vous tout de même des moments pour vous faire belle. On ne peut décemment pas reprocher à son homme d’être bedonnant si l’on s’affuble d’un short troué et d’une polaire à peine rentrée à la maison. 


Séduisez votre homme comme si vous le rencontriez pour la première fois. Sans vous travestir, « témoignez du respect envers votre partenaire en tenant compte de son point de vue ». Et exigez la même chose de lui ! 

3) Ne mettez pas votre partenaire sur un piédestal

Personne n’est parfait. Un adage vieux comme le monde qui n’a pourtant pas pris une ride. Et si vous imaginez le contraire à propos de votre partenaire –parce que, lui, il est différent- vous risquez de tomber de haut. 

Prenez garde à l’amour qui rend aveugle : il est bon de rêver, mais il faut toujours garder un orteil sur terre. Et si, justement, vous aimez cet homme plus qu’un autre,faîtes lui l’honneur de ne pas l’idéaliser, ou votre amour en pâtira. Tant physiquement qu’intellectuellement. Car « tôt ou tard, votre partenaire se révèlera dans toute son imperfection humaine ». Derrière tout Superman se cache un Clark Kent. 

4) Encouragez et complimentez votre moitié

Chaque fois que vous pouvez dire quelque chose de plaisant, dîtes-le lui. Pour illustrer cette loi, l’auteur cite l’exemple type de la femme qui se plaint d’un « tu ne me dis jamais que je suis jolie », auquel l’homme rétorque un « mais tu sais bien que tu l’es. Tu n’as pas besoin que je te le dise ». 

Voici un cas typique d’incompréhension entre partenaires. L’un veut être rassuré et l’autre n’en voit pas l’utilité. Souvent, nous oublions que les hommes, eux aussi, ont besoin de savoir qu’ils nous plaisent, que cette nouvelle chemise leur sied à merveille ou que cette manière de se coiffer les met en valeur. 


Il est intéressant de constater que beaucoup de parents disent plusieurs fois par jour à leurs enfants qu’ils les aiment et réservent un tout autre traitement à leur partenaire. Nous sommes tous de grands enfants« nous avons (…) besoin d’être rassurés et encouragés, c’est humain ». 

5) Faîtes partie de son univers

Conserver un monde à soi est important. Mais partager des choses ensemble l’est tout autant. Former un couple, ce n’est pas seulement se regarder dans le blanc des yeux, c’est aussi s’intéresser aux passions de l’autre et, pourquoi pas, s’en trouver une commune. 

Nul besoin pour autant de tout faire ensemble, mais : « même si ne vous vous sentez pas concerné par cette voiture que votre mari remet en état, soyez à ses côtés au moment où il fera le tour du pâté de maisons pour un premier essai ». En clair, soyez là pour les événements importants, même s’ils ne sont pas votre tasse de thé. 

6)Faîtes des reproches avec humour

Beaucoup de petites choses nous irritent chez notre partenaire ; c’est inévitable. Toutefois, plutôt que de lui dire de façon directe et, malgré l’accumulation de votre exaspération, utilisez l’humour. 

Richard Templar s’amuse à ce propos de sa femme qui, dès qu’elle a un reproche à lui faire, commence par dire, sur un ton ironique : « à propos, pour information… ». Ce qui fait beaucoup rire le couple. Faire un reproche avec légèreté le rend tout de suite plus acceptable. 


Autre règle, « ce que vous allez dire, vous devez aussi être capable de l’entendre ». Restez affectueuse, dans la mesure du possible, même lorsque vous reprochez quelque chose à votre conjoint (nous parlons ici des petits détails, des chaussettes qui ne sont pas rangées correctement, du pot de yaourt laissé sur la table, et non d’une affaire de cocufiage). 

7) Laissez son propre espace à votre partenaire

Bien qu’une relation fusionnelle convienne à certains couples, tel n’est pas le cas pour tout le monde. Et ce n’est pas parce que vous souhaitez tout faire avec votre homme que celui-ci doit se conformer à vos envies (et inversement). Il est important de laisser à chacun l’espace dont il a besoin. 

Et si votre partenaire éprouve, à un moment donné, le besoin de faire des choses en solitaire (jardiner, lire un livre, écouter de la musique…), « cela ne veut pas dire qu’il n’a pas envie de vous voir, mais simplement qu’il éprouve le besoin d’être seul ». 


Un jardin secret qu’il faut donc respecter, sous peine de créer chez le partenaire un sentiment d’oppression. 

8) Les hommes aussi aiment les attentions

Après avoir lutté pendant des années pour l’égalité des sexes il faudrait admettre que les hommes, eux aussi, aiment qu’on leur fasse des surprises. Surtout lorsqu’elles sont offertes de manière gratuite, c’est à dire en dehors de toute occasion particulière. 

L’auteur admet lui-même aimer les fleurs, mais si votre homme est plus porté vers un beau restaurant, un bon vin, une boite de chocolat ou un jeu vidéo, n’hésitez pas ! Le tout est de faire plaisir, avec une surprise personnalisée, pour prouver à votre partenaire à quel point vous l’aimez. 


Et vous, « quand lui avez-vous offert un cadeau pour la dernière fois ? »

9) Chaque jour, vous faîtes le choix du couple

Il est important de garder en tête que, chaque jour, en restant avec son partenaire, on fait un choix : celui de poursuivre la relation amoureuse. 

De la même manière, « s’il y a des problèmes, c’est vous qui faîtes le choix de ne pas les résoudre ». Ne vous laissez pas aller à une relation de confort. Chaque nouvelle journée est une occasion de profiter du bonheur que l’on ressent ou de régler ce qui ne va pas. En clair, ne vous laissez jamais porter par la vague, mais faîtes un choix conscient, chaque jour. Et si préparer le dîner pour la énième fois vous dérange, ne le faîtes pas. Prenez 5 minutes pour en parler avec votre partenaire, plutôt que de vous plaindre en silence de son comportement égoïste. 

10) Parlez-lui

Pour une relation de couple –ou d’amitié- saine, il faut communiquer. Une règle élémentaire qu’il est cependant bon de rappeler. Car, si la théorie est connue de toutes, la pratique se laisse vite happer par la routine et l’on en oublie ses fondamentaux. 

Parlez-lui de ce que vous ressentez. En bien, comme en mal. Car, comment pourra-t-il deviner vos états d’âme, si vous ne les lui expliquez pas ? Chacun a des désirs, des limites et une sensibilité différente. Donnez-lui le mode d’emploi de votre personne. Lorsqu’il vous aura mieux cernée, il saura comment aller dans votre sens. Mais pas avant. 


Et n’oubliez jamais que la somme des petits problèmes fait les grands obstacles. Si quelque chose vous tracasse, même un tout petit peu, dîtes-le à votre partenaire, avant que vous n’accumuliez les rancoeurs et que vous n'atteigniez un point de non-retour. 


Essayez également de faire parler votre conjoint, petit à petit, avec le temps. Car un échange est, par définition, stérile, s’il est unilatéral. 









mardi 10 avril 2012

Quels sont les symptômes d'une anémie ?


Vous vous sentez fatigué(e), sans énergie ? On ne cesse de vous dire que vous avez une petite mine ? Vous êtes peut-être anémié(e). Explications des symptômes et des causes de ce trouble avec le Dr Patrick Bacquaert.

Une fatigue qui persiste

   
Vous vous sentez fatiguée, faible lorsque vous faites un effort. Et cela dure depuis déjà quelques semaines, voire des mois.

Pourquoi : L'anémie est provoquée par une forte diminution du taux d'hémoglobine dans le sang*, une protéine qui donne la couleur rouge au sang. Fabriquée grâce au fer apporté par notre alimentation, elle permet le transport de l'oxygène des poumons vers les organes. Lorsque sa concentration baisse, il y a une diminution de l'oxygénation de tous les tissus, notamment des muscles. Ce qui entraîne à la longue une fatigue physique importante. Cependant, sachez que « l’anémie légère reste souvent bien tolérée par le corps qui s'adapte au fur et à mesure au manque d'oxygène », explique le Dr Bacquaert. En clair, la fatigue se fait sentir mais on ne la remarque pas tout de suite.

Consulter votre médecin traitant si la fatigue s'installe.
* Sa diminution est souvent due à un manque en fer mais peut résulter aussi d'une toute autre cause. On parle d'anémie lorsque la quantité d'hémoglobine contenue est plus basse que la valeur dite normale, à savoir entre 12 et 16 g/dl chez les femmes et entre 14 et 18 g/dl chez les hommes. Selon le taux d’hémoglobine, l’anémie est classée de légère, modérée à sévère.


Une pâleur de la peau

En plus de la fatigue, l'anémie se caractérise par une pâleur de la peau et surtout des muqueuses. Cela est flagrant sur le visage avec les lèvres, les muqueuses de la bouche et de la conjonctive palpébrale (l'intérieur de la paupière inférieure) qui « blanchissent » au fur et à mesure que l'anémie s'aggrave.

Pourquoi : C'est l'hémoglobine qui donne la couleur rouge au sang et la couleur rosée au niveau de la peau et des muqueuses. En cas d'anémie, le sang est moins concentré en hémoglobine*, ce qui entraîne la pâleur. De plus, la peau reçoit moins de sang car l’'organisme privilégie l’alimentation en oxygène des organes vitaux pour fonctionner.

Consulter votre médecin traitant en cas de « petite mine ».
* Sa diminution est souvent due à un manque en fer mais peut résulter aussi d'une toute autre cause. On parle d'anémie lorsque la quantité d'hémoglobine contenue est plus basse que la valeur dite normale, à savoir entre 12 et 16 g/dl chez les femmes et entre 14 et 18 g/dl chez les hommes. Selon le taux d’hémoglobine, l’anémie est classée de légère, modérée à sévère.

Des maux de tête, des bourdonnements

Des maux de tête réguliers, des bourdonnements d'oreille qui ressemblent à des acouphènes, l'impression de voir voler « de petites mouches » devant les yeux peuvent révéler une anémie.

Pourquoi : En cas d'anémie, la concentration d'hémoglobine dans le sang, qui sert à transporter l'oxygène dans les tissus et les organes, baisse*. Cela provoque une diminution de l'oxygénation dans l'organisme, notamment au niveau du cerveau. Maux de tête, bourdonnements, « petites mouches » sont les signes d’une quantité insuffisante d'oxygène au niveau cérébral.

Consulter votre médecin traitant rapidement, d'autant plus si vous observez un trouble de la vision. « Un trouble de la vision peut traduire une autre anomalie comme un début d'AVC, un décollement de la rétine, une tumeur au cerveau, une hypertension oculaire », prévient le Dr Bacquaert.
* Sa diminution est souvent due à un manque en fer mais peut résulter aussi d'une toute autre cause. On parle d'anémie lorsque la quantité d'hémoglobine contenue est plus basse que la valeur dite normale, à savoir entre 12 et 16 g/dl chez les femmes et entre 14 et 18 g/dl chez les hommes. Selon le taux d’hémoglobine, l’anémie est classée de légère, modérée à sévère.

Une perte d'appétit

A un stade plus avancé de l'anémie, on observe des symptômes comme une perte d'appétit.

Pourquoi : « La perte d’appétit est un symptôme accompagnant l’anémie en raison de la fatigue et de la lassitude », explique le Dr Bacquaert.

Attention : Une soif intense peut se manifester si l'anémie a été brutale, suite à une hémorragie par exemple. « Toute perte de sang peut être la source d'une anémie. C'est ainsi que des saignements invisibles car internes comme les saignements digestifs peuvent provoquer une anémie sévère et conduire notamment à une sensation de soif importante. C'est une urgence médicale. »

Consulter rapidement votre médecin traitant.

Des étourdissements et des problèmes de concentration

Les personnes anémiées peuvent avoir des étourdissements et avoir du mal à assurer leurs activités quotidiennes et professionnelles par manque de concentration.

Pourquoi : En cas d'anémie, la concentration d'hémoglobine dans le sang, qui sert à transporter l'oxygène dans les tissus et les organes, baisse*. Cela provoque une diminution de l'oxygénation dans tout l'organisme, et notamment au niveau du cerveau. Les étourdissements et les troubles de la concentration témoignent d'une quantité insuffisante d'oxygène au niveau cérébral.

Consulter votre médecin traitant rapidement pour traiter l'anémie.
* Sa diminution est souvent due à un manque en fer mais peut résulter aussi d'une toute autre cause. On parle d'anémie lorsque la quantité d'hémoglobine contenue est plus basse que la valeur dite normale, à savoir entre 12 et 16 g/dl chez les femmes et entre 14 et 18 g/dl chez les hommes. Selon le taux d’hémoglobine, l’anémie est classée de légère, modérée à sévère.

Sueurs froides, teint jaune

D’autres symptômes peuvent révéler une arythmie, notamment :
- « Des pertes d’équilibres, une mauvaise coordination des mouvements, une perte de précision du geste peuvent se révéler en cas d’anémie par déficit en vitamine B12 », explique le Dr Bacquert.
- Des sueurs froides qui peuvent se manifester à tout moment, si l'anémie est ancienne et déjà bien avancée.
- Le teint ou le fond des yeux jaune si la cause de l'anémie est une destruction des globules rouges provoquée par une maladie (drépanocytose)

Consulter votre médecin traitant si vous présentez l’un de ces symptômes.

Un pouls rapide, des essoufflements...

Lors d'un effort modéré (marche rapide, vélo...), la personne anémiée peut avoir la sensation que son cœur « s'accélère », voire « s'emballe » alors qu’habituellement tout va bien. Elle s'essouffle très rapidement et sa respiration s'accélère. Si l'anémie est plus sévère, cela se manifeste également au repos.

Pourquoi : Le manque d'hémoglobine* dans le sang provoque une diminution de l'oxygénation dans tous les organes et tissus. Le cœur ne reçoit plus suffisamment d'oxygène pour son bon fonctionnement. Il accélère alors son rythme pour avoir une plus grande quantité de sang qui le traverse.

Consulter votre médecin traitant pour écarter toute autre pathologie (maladie cardiaque : fibrillation auriculaire, fibrillation ventriculaire, embolie pulmonaire, hypertension artérielle, hyperthyroïdie...).
* Sa diminution est souvent due à un manque en fer mais peut résulter aussi d'une toute autre cause. On parle d'anémie lorsque la quantité d'hémoglobine contenue est plus basse que la valeur dite normale, à savoir entre 12 et 16 g/dl chez les femmes et entre 14 et 18 g/dl chez les hommes. Selon le taux d’hémoglobine, l’anémie est classée de légère, modérée à sévère.

Les causes les plus fréquentes d’anémie

- Une carence en fer ou en certaines vitamines (B12, acide folique...) due à une alimentation déséquilibrée ou un état particulier (femmes enceintes par exemple). Le manque de fer est responsable de 90% des cas d'anémie rencontrés.
- Des hémorragies visibles ou non, brutales ou progressives, provoquées par des règles importantes chez les femmes, ou une maladie digestive (ulcère, polype au côlon...)
- Une destruction des globules rouges, entraînée par une maladie sous-jacente (maladie du sang dont drépanocytose, leucémies) ou certains traitements comme la chimiothérapie, la prise d'AINS*
- Une dysfonction rénale qui provoque une réduction de l'érythropoïétine, hormone responsable de la fabrication des globules rouges par la moelle épinière.
* Anti-inflammatoire non stéroïdien


Comment maîtriser son éjaculation !


Maîtriser le moment de son éjaculation pour faire durer le plaisir… C’est le rêve de beaucoup d’hommes ! Saviez-vous qu’il existe des techniques simples pour y arriver ? Les conseils de notre sexologue.

Conseil n°1 : Bloquer sa respiration

Maîtriser son éjaculation, c’est d’abord bien maîtriser son souffle. Plus le désir monte, plus le rythme cardiaque s’accélère, et plus la respiration devient rapide. En la bloquant momentanément, on peut donc faire retomber l’excitation… et garder le contrôle.
En pratique : "Il faut inspirer profondément par le nez en remplissant d’air son abdomen jusqu’au bas-ventre, puis bloquer l’inspiration quelques secondes, et relâcher brusquement en expirant par la bouche", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue.


Conseil n°2 : Comprimer le pénis

La technique du "squeeze" vous connaissez ? Développée dans les années 1970 par les célèbres sexologues américains, William Masters et Virginia Johnson, elle consiste à comprimer le pénis pour interrompre "les contractions des vésicules séminales [produisant 2/3 du sperme] et de l’urètre [produisant 1/3 du sperme], ce qui bloque le réflexe éjaculatoire", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue.
En pratique : Serrez assez fortement (mais pas trop quand même !) la base du pénis dès l’imminence de la jouissance.
A noter : Cette technique peut être mise en application par l’homme et par la femme !


Conseil n°3 : Presser le périnée

Le périnée (et oui, les hommes en ont un aussi !) joue un rôle très important dans la maîtrise du réflexe éjaculatoire. Pourquoi ? Parce que les contractions successives de ces muscles participent à l’expulsion du liquide séminal (c’est pourquoi, en le comprimant, on retarde l’éjaculation !).
En pratique : "Il faut appuyer et presser fortement le périnée, situé entre la base du pénis et l’anus, avec l’index et le majeur", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue.
A noter : Cette technique ne peut être mise en application que par la femme. Elle doit donc avoir une bonne connaissance du physique de son partenaire.



Conseil n°4 : Fermer les yeux

La vue influence considérablement la montée du désir chez l’homme – encore bien plus que chez la femme !
En pratique : Notre sexologue, le Dr Gérard Leleu, conseille de fermer les yeux quelques instants dès qu’on ressent l’imminence de l’orgasme. "De cette façon, on ne voit plus l’objet de l’excitation [seins, bouche…], qui retombe alors… ce qui permet de garder le contrôle sur son éjaculation."



Conseil n°5 : Détourner ses pensées

Siège de tous nos fantasmes, le cerveau favorise la montée du désir… et l’atteinte de l’orgasme ! Donc, pour bloquer l’"excitation mentale" et garder le contrôle de son éjaculation, il suffit tout simplement de se forcer à penser à autre chose que l’acte sexuel. On peut ainsi prolonger le plaisir à l’envie.
En pratique : Imaginez un parc, un lac… Bref des scènes de calme et de sérénité qui permettent de freiner la montée du désir pendant quelques secondes. Attention cependant à ne pas prolonger l’exercice trop longtemps ou à choisir des images trop dissuasives. Cette technique peut alors faire totalement retomber le désir !


Conseil n°6 : Privilégier certaines positions

La maîtrise de l’éjaculation peut être facilitée par certaines positions coquines… Lesquelles ? "Celles où l’homme est aux commandes car il peut plus facilement sentir l’imminence de l’éjaculation et parvenir ainsi à la contrôler", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue.
En pratique : Optez pour les positions du missionnaire, de la levrette, du collier de Vénus, du tigre, ou encore de l’équerre !


Conseil n°7 : Suspendre tout mouvement

C’est une technique simple pour maîtriser l’éjaculation. Le "Stop and Go", développé dans les années 1950 par le Dr James Seemans, médecin urologue, est particulièrement efficace.
En pratique : Elle consiste à suspendre les mouvements de va-et-vient du pénis dans le vagin jusqu’à ce que la sensation d’éjaculation imminente s’évanouisse. Les corps érectiles des muqueuses péniennes et vaginales cessant d’être stimulés, l’excitation retombe momentanément, et le coït peut être prolongé.
A noter : En retirant en partie son sexe du vagin, l’homme freine aussi la survenue de son orgasme.



Conseil n°8 : Repérer l’imminence de l’éjaculation

Faut-il le préciser ? Qui veut apprendre à maîtriser le moment de son éjaculation doit d’abord apprendre à reconnaître son imminence. Il est aussi important que la femme sache repérer les signes d’alerte pour accompagner au mieux son conjoint (en stoppant par exemple ses mouvements du bassin).
En pratique : Il faut tenter de calmer ses esprits dès qu’il y a "intensification des mouvements, accélération de la respiration, tension soudaine du pénis, raidissement du corps ou encore des frémissements", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue.











Le baiser, des vertus pour la santé


Le baiser a de nombreuses vertus santé ! Il brûle des calories, booste la libido, déstresse et peut même procurer des orgasmes… Medisite.fr vous donne 9 bonnes raisons de pratiquer le baiser !
Le baiser stimule le désir sexuel
 

Le baiser est un excellent préliminaire à l’acte sexuel ! Comme l’explique le Dr Damien Mascret, médecin sexologue : "Les lèvres sont composées d'un nombre très élevé de récepteurs sensoriels et de nombreux vaisseaux sanguins. "C’est donc une zone très érogène ! "Un baiser peut être très excitant. La femme peut éprouver des sensations jusqu’au bout des seins et dans la région génitale."
A noter : "Les hommes sont sûrs d’être fortement stimulés si leur partenaire les embrasse sur la nuque ou derrière les oreilles", confie le Dr Miriam Stoppard (Le guide de l’entente sexuelle). (1)

Le baiser brûle des calories !

Prendre du plaisir en brûlant des calories, c’est possible grâce au baiser ! Selon Jean-Luc Tournier, psychologue-psychothérapeute (2), s’embrasser pourrait faire perdre jusqu'à 132 calories ! Comment ? Grâce à la stimulation des 29 muscles des lèvres... quand les baisers sont longs et langoureux !
Attention : S’embrasser brûle des calories, mais ne fait pas maigrir ! Toutefois, "Quand on est en couple, on veut séduire l’autre, ce qui s'accompagne souvent d'une attention plus importante à son corps et à son physique. Et par conséquent, d’une perte de poids", explique le Dr Damien Mascret, médecin sexologue.

Le baiser peut faciliter l’orgasme !

"De nombreux témoignages attestent que le baiser peut provoquer un orgasme", explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue (Le traité des orgasmes). (3) Pour cause, il attise le désir et stimule les sens ! Mais ce n’est pas un miracle ! "Il faut des circonstances particulières : un homme qui a une libido très vivante […], qui a l’art du baiser et de son raffinement. Et une femme qui est très amoureuse, désireuse ou sensuelle. Enfin, il faut une ambiance propice à un contexte favorable, un lieu qui inspire…", précise notre spécialiste.

Le baiser est bon pour le cœur

S’embrasser pourrait protéger des maladies cardio-vasculaires ! Pourquoi ? "Parce que le baiser ralentit le rythme cardiaque par la sécrétion d’une hormone, l'ocytocine", répond le Dr Lucy Vincent, spécialiste des neurosciences (Comment devient-on amoureux) (4). Mais aussi, "Parce qu’il faciliterait la circulation sanguine en favorisant la production d’adrénaline, une hormone stimulant l’afflux sanguin", explique le Dr Damien Mascret, médecin sexologue.

S’embrasser rendrait plus amoureux

Les couples qui s’embrassent souvent seraient plus amoureux ! Pourquoi ? Parce que le baiser entraîne la sécrétion cérébrale d’ocytocine, "une hormone provoquant le sentiment d’attachement et qui n’est produite que dans un contexte de bien-être comme lors du baiser", explique le Dr Damien Mascret, médecin sexologue. S’embrasser suscite aussi la production d’endorphines et de sérotonines, deux hormones à l’origine du sentiment de bien-être et de plaisir. "La fréquence des baisers joue ainsi un rôle de thermomètre dans la bonne entente d'un couple", conclut notre interlocuteur.

Le baiser anti sécheresse vaginale

Le baiser est une solution naturelle, agréable et efficace contre la sécheresse vaginale ! Multipliez les baisers dès les préliminaires, comme l’explique le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue : "Un baiser gourmand ou brûlant entraîne une turgescence de la vulve et du vagin et une belle lubrification." (Le traité des orgasmes) (5) "Quand on s’embrasse, cela augmente l’afflux sanguin. Or, la lubrification féminine provient de cette augmentation dans la zone vaginale", précise le Dr Damien Mascret, médecin sexologue.

Le baiser, source de longévité !

S’embrasser régulièrement pourrait prolonger la longévité ! Comment ? "En entraînant la sécrétion d’ocytocine, une hormone anti-stress puissante qui doperait le système immunitaire", explique le Dr Lucy Vincent, neurobiologiste et chercheur au CNRS (Comment devient-on amoureux) (6). Mais aussi parce que "le baiser entraîne un échange de bactéries qui habitue notre corps à répondre et à lutter contre les attaques extérieures en produisant des anticorps", rappelle le Dr Damien Mascret, médecin sexologue.
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Le baiser anti sécheresse ...

S’embrasser réduit le stress

Vous êtes stressé en ce moment ? Multipliez et prolongez les baisers avec votre partenaire !
Pourquoi ? Parce que quand on s’embrasse, le cerveau sécrète deux hormones (endorphine et ocytocine) qui agissent comme des antidépresseurs et réduisent le stress. Cet argument a été démontré par le Pr Wendy Hill en février 2009. (7)
Attention : Les bienfaits antistress du baiser ne sont pas non plus un miracle ! Par exemple "si un des deux partenaires est trop anxieux et gêné pendant l’acte sexuel (peur de la perte de vigueur, de troubles érectiles), le baiser ne réduira pas le stress ! La production cérébrale d’adrénaline, hormone régissant le niveau de stress, s’intensifiera", prévient le Dr Damien Mascret, médecin sexologue, ce qui aura l'effet contraire.

S’embrasser protègerait des allergies

Selon une étude japonaise menée en 2006 auprès de 48 patients, s’embrasser dans un contexte agréable et reposant diminuerait la production d’anticorps appelés IGE, indicateurs d’une réaction allergique. (8) Le Dr Damien Mascret, médecin sexologue, confirme ce bienfait mais nuance tout de même en rappelant que le baiser peut surtout être porteur d’allergies. "Un des deux partenaires peut être en contact avec un allergène sans développer d’allergies mais le transmettre à l’autre en l’embrassant et entraîner chez lui des réactions allergiques. 10 % des couples seraient confrontés à cette découverte."
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S’embrasser réduit le stress

Comment bien embrasser ?

Tout le monde peut bien embrasser… à condition de savoir s’adapter à son/sa partenaire ! Comme l'explique le Dr Damien Mascret, médecin sexologue : "Il n'y a pas de technique particulière. Cela repose sur les goûts des deux amants (baiser lent, furtif, fougueux…)" Le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue, recommande tout de même de "ne pas foncer langue en avant sur la bouche" mais de plutôt "prendre la nuque de l’autre dans sa main, lui caresser le visage puis poser des baisers sur ses joues, ses paupières..." L’important est d’y mettre votre coeur, le baiser sera alors délicieux et révèlera toutes ses vertus !


Pourquoi vouloir rester vierge?



Pourquoi vouloir rester vierge ?


Une adolescente peut avoir envie de rester vierge pour plusieurs raisons : dans une société très libérale, elle peut se sentir plus maîtresse de soi, de son image et de son rapport aux garçons. La jeune fille peut ainsi affirmer son indépendance et son libre-choix par rapport au mariage et à la grossesse. Cela peut également constituer une manière de se tranquilliser face à la nouveauté de la sexualité au sein des relations amoureuses. En même temps, l'adolescente peut rassurer ses parents en restant une petite fille qui préserve l'amour de ses parents et respecte le tabou sexuel dans la famille. La virginité apparaît donc comme une plage de respiration pour se donner le temps d'accepter le changement de son apparence et de son statut social.
Au-delà de cet aspect personnel de la virginité, on peut se demander s'il existe un enjeu social, voire politique ? En effet, la virginité apparaît comme une valeur ajoutée qu'une jeune fille peut offrir à son petit copain. L'exemple et la trajectoire de Britney Spears l'illustre bien.


Ambiguité (commerciale ?) de la virginité

La virginité (supposée) de certaines stars de la chanson ou du cinémade peut être habilement utilisée comme argument marketing, renforçant le statut de la star que nul ne peut toucher. Néanmoins, cette focalisation sur la virginité se fait en parallèle à des danses, paroles et habillements très sexuels. Si ces starlettes ne s'offrent à aucun amant, elles se donnent malgré tout entièrement à leurs fans ! L'innocence sexuelle que véhicule la virginité n'est finalement qu'un leurre derrière lequel est distillé l'érotisme commercial. La virginité se base alors uniquement sur l'état de l'hymen mais peut-on réellement parler de virginité mentale par rapport au sexe ? Des textes acidulées proposent une vision soft de l'adolescence au féminin pour des auditrices qui sont en train de découvrir règles et possibilité de rapport sexuel.
A chacune maintenant de trouver ses propres références...

dimanche 8 avril 2012

Les avantages de la fidélité


Les avantages de la fidélité

Dans son dernier livre, La Force de la fidélité, le philosophe Alain Etchegoyen fait l’éloge de celle qu’il appelle une “idée neuve”. L’occasion d’enquêter sur cette valeur en hausse, choisie et non plus imposée par la morale.


« La monogamie, c’est comme l’arrêt de la cigarette : un jour après l’autre, sans penser à demain, avec la fierté d’être plus fort que la tentation. » Bertrand, 46 ans, est un ancien fumeur.
Et un ancien volage. Il vit aujourd’hui avec Caroline, sa troisième femme, depuis quatre ans. « Je n’ai jamais été fidèle aux deux premières. Elles le savaient plus ou moins. Mes incartades sexuelles n’ont jamais été la cause réelle, avouée, de nos séparations. Mais aujourd’hui, je sais qu’elles ont sapé mes précédents couples. Avec Caroline, très exigeante sur la question, j’ai accepté de tenter l’engagement à 100 %. Et pour l’instant, à ma grande surprise, ça me va très bien comme ça. »

Le ras-le-bol des excès

Réac, Bertrand ? Dans l’air du temps en tout cas. Le feuilleton de votre été « people » ? Isabelle Adjani rompt publiquement avec Jean-Michel Jarre pour cause de liaison adultère. L’un des succès de la rentrée cinématographique ? Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (d’Yvan Attal, avec Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg, août 2004), dans lequel le personnage d’Yvan Attal trompe sa femme avec tant de remords que l’on se dit qu’il ferait mieux d’être fidèle ! L’essai philosophique qui monte ? La Force de la fidélité dans un monde infidèle, dans lequel Alain Etchegoyen affirme haut et fort : « Tandis que tous se laissent emporter par le temps, ses progrès et ses accélérations, l’homme et la femme fidèles tiennent le coup, résistent ».
Etrange retournement de situation : à l’époque où le curé conduisait nos vies, où l’ordre social nous enfermait dans de petites cases toutes faites, où fidélité rimait avec éternité, le vagabondage sexuel était la marque des rebelles à l’ordre moral. Aujourd’hui, le zapping est partout. Mieux, il est valorisé, au risque d’engendrer un sentiment de vertige. Pour la psychothérapeute Paule Salomon, « la fidélité est un rempart qui nous protège de nous-même, de nos débordements, difficilement contrôlables donc potentiellement dévastateurs. Certains construisent une fidélité qui tente de répondre aux peurs liées à une blessure d’enfance. D’autres vivent des fidélités passionnées, des relations de corps, d’esprit ou d’âme qui nourrissent suffisamment pour que le renoncement ne soit pas vécu comme une frustration. »
« Je n’ai jamais été militante de la fidélité par principe, explique Emilie, 32 ans. Pour moi, on pouvait aimer deux personnes en même temps. Mon premier compagnon était sur la même longueur d’ondes. Nous nous trompions, nous en parlions, parfois même nous en jouions. Et puis, un jour, je me suis sentie menacée par l’une de ses conquêtes. Je suis devenue jalouse. Je suis entrée dans la souffrance. Dans mon nouveau couple, je suis fidèle parce que je considère que c’est un idéal de vie qui en vaut bien un autre. Avec le précédent, je vivais un amour adolescent, qui veut tout, tout de suite. Là, je suis dans une relation adulte. Il y a des choix à faire et je les assume. Et je trouve ça valorisant. »

Se donner du temps

La fidélité comme victoire du narcissisme ? Pourquoi pas, répond le thérapeute de couple Gérard Leleu : « Faire le choix de l’exclusivité sentimentale et sexuelle pour son partenaire, c’est lui prouver qu’il est préféré à tous les autres, que les sentiments qu’il vous inspire sont supérieurs aux autres, bref qu’il est unique. Si la fidélité est réciproque, ça veut dire que vous aussi vous êtes unique. Et c’est fou ce que ça fait du bien, non ? »
Au-delà de la satisfaction, dont parle aussi Alain Etchegoyen, d’être un "résistant", beaucoup de ces nouveaux convertis admettent qu’être fidèle à l’autre ressemble fort à être fidèle à soi. Pour Serge Chaumier, sociologue, « l’adultère est devenu insupportable car il représente une trahison de soi-même. Non seulement l’idéal de départ est mis à mal, mais l’image de soi et surtout le type de relation établi avec son partenaire en souffrent. »
« Jusqu’à l’âge de 39 ans, je n’ai jamais été fidèle à mes compagnes, résume Jean-Marc, 48 ans. Chacune m’apportait un petit bout de quelque chose qui comblait des manques que je me gardais bien d’explorer. Et je pense que je ne leur donnais que des petits bouts de moi. Nous étions dans des relations morcelées. Aujourd’hui, ce qui a changé avec ma femme, c’est qu’elle me comble. Et lorsqu’il y a un manque – qui est, avouons-le clairement, le plus souvent sexuel selon moi –, je suis patient. Parce qu’aujourd’hui, je nous donne du temps. »
Pour Gérard Leleu, ce temps donné à l’autre et à soi-même est essentiel : « Il faut parfois plusieurs années pour s’ajuster, notamment sur le plan sexuel. Si, au nom de l’accomplissement personnel, nous allons tout de suite satisfaire nos désirs à l’extérieur, pallier la plus petite insatisfaction dans d’autres bras, le couple perd lentement de son importance. »

La bonne distance

« En trompant mon premier mari, explique Anne-Laure, 36 ans, j’allais chercher ailleurs ce qui me manquait chez lui. En étant fidèle au second, je travaille à l’équilibre de mon couple. Quand je me sens blessée par l’une de ses attitudes, au lieu d’aller chercher du réconfort dans les bras d’un autre, je lui parle de ma fragilité. Du coup, nous sommes intensément à l’écoute l’un de l’autre. Si l’un de nous devait tromper l’autre un jour, cette communication que nous entretenons nous aiderait peut-être plus facilement à surmonter la crise. »
Pour Serge Chaumier, c’est cette négociation sur une forme d’infidélité acceptable, loin des carcans moralistes, qui est l’une des définitions du couple de demain : « Le couple des années 1960 était fusionnel et romantique. Celui d’aujourd’hui est “fissionnel”. Chacun définit son contrat, ce qu’il est permis de faire et jusqu’où : danser, flirter, coucher… Délestée du poids de la morale judéo-chrétienne, la fidélité n’est plus charnelle, mais se recompose sous une forme plus spirituelle. » A chaque couple d’inventer sa fidélité nécessaire, quitte à céder aux « amours contingentes », selon l’expression de Sartre et Beauvoir. « Contrairement à l’amour fusionnel qui prétend nier ou se passer d’un tiers, conclut Chaumier, les amours fissionnelles contemporaines reconnaissent sa place, même si elle est à chaque fois limitée et négociée. » Après les rigueurs corsetées du mariage de raison et les excès passionnels du mariage d’amour, les couples du XXIe siècle sont-ils sur le point d’inventer l’amour de raison ?

« Il y a du désamour dans l’infidélité »

Sur notre site Internet, les partisans de la fidélité affichent de plus en plus leurs valeurs. Ainsi, un “Avis aux infidèles” a suscité, en un mois, quelque quatre cents réponses (contre une vingtaine d’habitude…). Parmi elles, le témoignage de Hérome, une jeune femme de 33 ans.
« J’ai expérimenté toutes les facettes : infidèle, maîtresse d’un infidèle et aujourd’hui trompée… De tout cela, je suis revenue attachée à un idéal amoureux de fidélité, pour plusieurs raisons. Parce l’infidélité est rarement source d’épanouissement. Parce que l’infidèle fuit souvent un problème dans son couple ou avec lui-même. Parce qu’il/elle détourne une énergie qui pourrait être bien plus créatrice dans son couple. Parce qu’il souille son idéal amoureux. […] Aujourd’hui, mon expérience m’a appris que dans l’infidélité, il y a beaucoup de désamour pour l’autre et pour soi, qui nous mène à puiser dans l’amour des autres pour combler nos vides. Aimer vraiment est un travail à temps plein, qui demande compassion, tendresse, observation, attention, tolérance, prévenance. C’est tellement difficile que je ne vois pas comment on pourrait parvenir à le donner à plusieurs personnes en même temps. »

Les victimes de la guerre parentale



 

Les victimes de la guerre parentale

Après la séparation, certains parents entrent dans un cercle de haine, dénigrant systématiquement leur ex-conjoint. Cette attitude porte un nom : le syndrome d’aliénation parentale. En première ligne ? Les enfants.
Olivia Benhamou

En 2004, Patrice et Coline divorcent par consentement mutuel. Leur fille Rachel, alors âgée de 9 ans, passe sans difficulté du toit paternel au toit maternel. Mais lorsqu’une nouvelle femme entre dans la vie de Patrice, tout change. Rachel se met à refuser les week-ends avec son père, à lui crier : « Je te hais » quand il vient la chercher au domicile maternel, à jalouser l’affection qu’il porte à la fille de sa nouvelle compagne. « C’est évident pour moi que ces comportements lui sont suggérés par sa mère, s’exclame Patrice. A 10 ans, on n’a pas de tels raisonnements ! En plus, lorsqu’elle s’éloigne de son cadre de vie maternel, elle se détend et me manifeste à nouveau de l’affection, comme avant. Ce qui prouve bien qu’au fond, elle n’a rien contre moi. »
Aujourd’hui, Patrice a entamé une procédure pour réclamer la garde de sa fille. « En cas d’échec, je suis prêt à ce que Rachel soit placée, lâche Patrice. Tout ce que je désire, c’est qu’elle échappe à la folie de sa mère qui l’enferme progressivement dans un univers quasi sectaire. »
Le basculement peut être encore plus brutal. En l’espace d’un week-end passé chez leur père, les trois enfants de Nora, âgés de 9, 11 et 12 ans et demi, ont radicalement changé d’attitude, menaçant leur mère de faire une grève de la faim s’ils restaient habiter chez elle, refusant de s’asseoir à ses côtés, de la laisser entrer dans leur chambre, l’accusant d’attouchements.
Ces deux histoires révèlent une même souffrance engendrée chez l’enfant par la séparation : le syndrome d’aliénation parentale, cette manipulation psychique qu’un parent exerce, parfois sans en avoir conscience, sur son enfant. « Il s’agit d’un trouble de la relation plus que d’un trouble de la personnalité, explique le psychiatre Paul Bensussan, auteur notamment du Désir criminel avec Jacques Barillon (Odile Jacob, 2004). La haine et le dégoût de l’autre sont à mon avis le principal moteur de l’aliénation parentale. »
Le dénigrement de l’autre parent se fait souvent progressivement. « Cela commence par de petites choses : on ne donne pas un carnet de santé, on refuse de passer le téléphone à l’enfant quand l’ex-conjoint appelle, on prévoit des activités extrascolaires sur le temps qui lui est imparti », raconte Maître Pascaline Saint-Arroman Petroff, avocate spécialisée en droit de la famille et en divorces conflictuels. Certains vont jusqu’à déménager à l’autre bout de la France pour « punir » l’autre, ou présentent leur nouveau conjoint comme le nouveau papa ou la nouvelle maman. « Cela se termine par un rejet complet et, la plupart du temps, injustifié du parent aliéné par l’enfant, sans aucun rapport avec la qualité de leur relation jusque-là », observe Paul Bensussan.
Le comportement du parent aliénant se révèle dramatique pour la construction psychique de l’enfant : « L’enfant victime d’aliénation parentale a un raisonnement totalement manichéen, souligne le docteur Bensussan. Un parent ne présente plus que des défauts, l’autre, que des qualités. L’enfant ne retrouve même plus un seul bon souvenir avec le parent rejeté… Il faut dire et répéter que c’est une véritable maltraitance infligée aux enfants. » Ces derniers sont à la fois victimes et instruments d’une vengeance qui les dépasse. Pris dans un conflit de loyauté, ils se voient contraints de choisir entre leur père et leur mère. Une décision qu’un enfant n’a pas à prendre. La justice française ne reconnaît malheureusement pas encore clairement les dangers de cette manipulation psychique : les juges ne font pas la distinction entre l’aliénation parentale et la souffrance légitime occasionnée par toute séparation. Pour anticiper les conflits, la France pourrait prendre exemple sur le Canada, qui prévoit pour chaque couple des formations gratuites fondées sur le dialogue.


samedi 7 avril 2012

Haïti - Social : 16,1 millions d’habitants en 2050




Haïti - Social : 16,1 millions d’habitants en 2050
Haïti compte aujourd’hui près de 10 millions d’habitants dont 6.4 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Selon les dernières projections de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI), communiquées cette semaine, la population d’Haïti, comptera 16,1 millions d’habitants en 2050 [8,023,000 hommes et 8,126,000 femmes]. Une projection plus élevée que la précédente communiquée en juin 2010, qui prévoyait alors 13,4 millions d’habitant en 2050.

Cette actualisation des projections de la population haïtienne à l’horizon de 2050, a été réalisée par le IHSI avec le soutien du Centre Latino-américain de Démographie (Celade) et de la Commission Économique Pour l’Amérique Latine (Cepal). De plus, ces projections indiquent qu’en 2050, les 2/3 de la population haïtienne vivra en milieu urbain contre moins de 50% aujourd’hui. La répartition homme-femme restera sensiblement la même qu’aujourd’hui.

Selon Evens Joseph, Directeur de l’IHSI, ces informations sur la population haïtienne, sont indispensables au processus de planification et du développement économique et social du pays « Avec ces statistiques, nous pouvons mieux planifier l’avenir [...] Nous pouvons également nous faire une idée plus objective, des défis auxquels nous aurons à faire face : les écoles, les centres de santé à construire, les emplois à créer... »

Pour André Lemercier Georges, Ministre de l'Économie et des Finances « le gouvernement pourra se servir de ces projections pour améliorer sa compréhension des dynamiques de croissance et prédire des changements suffisamment précis, pour la prise de bonnes décisions. »

Ajouté au défi de la reconstruction du pays, il est essentiel que ces données démographiques soient prisent sérieusement en compte par nos Gouvernements, afin d’éviter que dans les années à venir, la situation soit pire que celle qui prévalait avant le 12 janvier 2010. Rappelons que la densité de la population en Haïti est actuellement de 350 habitants par kilomètre carré alors que, pour une population égale, elle n’est que de 200 habitants par kilomètre carré en République dominicaine. Faudra-t-il en arriver à la mise en place d’un planning familial plus rigoureux afin d’assurer logement, travail et nourriture aux générations futures et éviter les conséquences socio-économiques négatives de la surpopulation ?

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